La Relance de la Tradition

La Relance de la Tradition, par Massimo Alberti

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Table des matières et préface :

 

Table des matières

Préface           9

Avertissement 13

PARTIE 1 : POURQUOI LA TRADITION ?        17

Civilisation de la critique, civilisation du commentaire       19

La Tradition remplacée par le culte de la science   22

La haine de la contemplation            24

Portrait de l’anti-Tradition    25

Nécessité de la Tradition       26

PARTIE 2 : UN CHANGEMENT RADICAL DANS L’ÉGLISE       29

Un changement radical         31

L’essence de la crise de l’Église        34

La dévaluation de l’Église du passé   35

Une fausse notion de miséricorde : la morale de situation 36

La jeunesse élevée au rang d’absolu : la pastorale infantilisante   38

La pastorale de l’allégresse   39

Anthropocentrisme mondain 40

La doctrine comme changement      44

Évolutionnisme religieux       44

De l’évolutionnisme au mobilisme    44

La théologie de la praxis : le primat de l’action       45

La praxis pastorale comme réalisation du Concile  46

Archéologisme postconciliaire          48

L’œcuménisme comme pluralisme paritaire           49

Inutilité de l’œcuménisme postconciliaire   50

Caractère naturaliste de l’œcuménisme      51

Le salut par un « désir inconscient » 53

De la conversion au « dialogue »      53

Les fruits de l’œcuménisme : la cessation des retours à l’Église    54

Les fruits de l’œcuménisme : les missions rendues vaines  55

Dédogmatisation et indifférentisme 57

La tentative de « tribalisation » de l'Église  59

Le pan-œcuménisme comme effet du sentimentalisme     59

La réforme liturgique 61

Passage du sacré au théâtral 63

Une fausse notion de pauvreté         63

Variations dans l’architecture des églises    64

Perte de l’unité cultuelle       65

Variation dans la théologie des Sacrements 67

Déclin de la pratique de l’adoration 67

PARTIE 3 : LES CARACTÈRES DE L’APRÈS CONCILE   71

Les caractères de l’après-Concile     73

Dénigrement de l'Église historique   76

Désistement de l’autorité      77

Effets de la collégialité dans le gouvernement de l’Église : la discorde intestine du catholicisme          79

Perte de l’unité de l’Église     82

L’Église doit-elle se conformer au monde ? 83

Crise de croissance ?  84

PARTIE 4 : LES TENDANCES DU FUTUR DE L’ÉGLISE 87

Les sans-papiers de l’Église   89

La tâche devant nous 90

Les raisons de l’espoir           92

BIBLIOGRAPHIE    94

Préface

Cet opuscule est un utile vade-mecum, à la fois analytique et synthétique, pour les temps troublés qui traversent l'Église et la civilisation. Contrairement à ce qu'on pourrait croire, c'est un condensé d'espérance que cet ouvrage pointe. Dénoncer l'erreur permet d'ouvrir grandes les allées de la Vérité, de l'Espérance et redonne à la Charité ses riches possibilités de déploiement.

Toutes proportions gardées et sans s'en éloigner véritablement, on peut faire une analogie avec l'Apocalypse que tous s'accordent à décrire comme un livre traitant de catastrophes passées, présentes ou prévisibles, alors qu'il s'agit du plus formidable traité d'Espérance de toute la Sainte Écriture : le livre où triomphe l'Agneau Immolé, le Cavalier sur son cheval qui s'en revient, seul vainqueur, des combats qu'Il a menés, son vêtement taché de son sang alors qu'Il a terrassé le Dragon, ses milices et tout ce qui participe des forces du mal, ou de cet attrait vers le néant qui caractérise les ennemis de Dieu.

Mille aspects concordants sont ici signalés, épinglés, stigmatisés. S'il faut en rechercher le signe unificateur au fil de la lecture, il est dans le déplacement opéré par un « Magistère » en mal d'identité nouvelle. L'autorité n'est plus dans ses marges. Elle est ailleurs. Elle s'est distraite de ses préoccupations premières, qui sont d'ordre contemplatif et doctrinal, pour verser dans le primat de la Pastorale. Les résultats sont là, perceptibles à tous les niveaux et cernés de façon impitoyable.

« S'il venait à être démontré que le Pastoral devait l'emporter sur le Doctrinal, le pire ne serait plus à redouter, il serait déjà arrivé ».

(Étienne Gilson)

On peut se demander pourquoi l'autorité et la transmission qu'elle garantit revêt tant d'importance dans l'Église. C'est simple. C'est que l'enseignement de l'Église est révélé, c'est-à-dire reçu. Il ne vient pas des hommes, mais de Dieu. Il demande à être absorbé tout entier et sans réserve, comme l'oisillon reçoit la becquée et, pour cela, il doit être transmis avec la paternelle autorité qui vient de Dieu lui-même.

Or tout l'art nouveau, celui de la Pastorale et de la Praxis, consiste à nous faire croire que les hommes, les temps, les circonstances et les diverses philosophies du conditionnement sont pour quelque chose dans la livraison des mystères de la foi, dont il suffit de contempler la lumière pour en vivre et en répandre les bienfaits. Nulle pastorale, nulle contorsion psychosociologique ne pourra se substituer avec succès à l'Union divine dans, par et avec l'Agneau Immolé connu et révélé en Vérité.

Dans le même temps sont sapés les principes de la loi naturelle, qui assure le terreau où germe la Grâce divine et que celle-ci conforte et surélève. Tout est renversé cul par-dessus tête parce que la Révélation s'est déplacée de son centre : on croit la trouver chez l'homme et dans son activité conceptuelle ou efficiente après qu'on ait déserté la Source divine. Dès lors elle n'est plus « Révélation » mais science laborieuse, humaine jusqu'à l'insupportable. Du même coup elle a perdu son autorité divine et le Magistère, chaque fois qu'il s'y abandonne - non sans délectation - se destitue lui-même de l'Autorité qui est sa marque propre et constitutive : l'Autorité du Dieu qui se révèle, tout en continuant de s'en réclamer. Le vice de l'indistinction et de l'informel a fait son œuvre. À quoi s'ajoute une progressivité élastique, maturée dans un curieux autoritarisme à saveur vaguement doctrinale au travers du vide et du détournement des mots. Principale victime : Rome et la romanité, elle-même investie.

Dieu merci, rien ne se perd. Tout ce que le Bon Dieu nous a délivré dans son Église par Son Verbe Incarné reste. Puissance incompressible et irrépressible. Héritage inexpugnable. Souffle de Dieu. Le dépôt bourgeonne, s'affirme sous le cendre, s'affine ou on ne l'attend pas, résiste, se maintient, réclame son dû. Le sens de la foi des fidèles réapparaît, vivace, un goût pour la santé, joyeux, souffrant, mais vainqueur. Il a d'ores et déjà remporté la victoire. Le Christ qui est à l'œuvre s'en emparera en Souverain.

Tandis qu'elle tient l'épée d'une main, Notre Dame, Mère de Miséricorde, ouvre son grand manteau de l’autre et laisse apparaître l’Église Catholique et Romaine qu'elle aime et protège. Elle convie les nations au réveil et les invite aux ultimes assauts pour les triomphes de l'Agneau Immolé et pour la Gloire de Dieu.

Claude Prieur

                                                                                              Prêtre

 


messe en rite extraordinaire a notre dame de paris

ce mercredi 17 avril vers 20h30 une messe selon le rite tridentin sera célébrée à  
Notre-Dame de Paris sur l'ancien maître autel. Cette messe  
est célébrée pour clore le "pèlerinage paroissial" de la paroisse  
St Eugène (qui consiste en une marche de St-Eugène à Notre-Dame à  
partir de 19h) mais rien n'empêche les Parisiens qui le désirent de  
s'y rendre nombreux ! 

MOTU PROPRIO SUMMORUM PONTIFICUM

Sur l’usage de la Liturgie romaine antérieure à la réforme de 1970  LES SOUVERAINS PONTIFES ont toujours veillé jusqu’à nos jours à ce que l’Église du Christ offre à la divine Majesté un culte digne, « à la louange et à la gloire de son nom » et « pour le bien de toute sa sainte Église ».  Depuis des temps immémoriaux et aussi à l’avenir, le principe à observer est que «chaque Église particulière doit être en accord avec l’Église universelle, non seulement quant à la doctrine de la foi et aux signes sacramentels, mais aussi quant aux usages reçus universellement de la tradition apostolique ininterrompue, qui sont à observer non seulement pour éviter des erreurs, mais pour transmettre l’intégrité de la foi, parce que la lex orandi de l’Église correspond à sa lex credendi »1.  Parmi les Pontifes qui ont eu ce soin se distingue le nom de saint Grégoire le Grand qui fut attentif à transmettre aux nouveaux peuples de l’Europe tant la foi catholique que les trésors du culte et de la culture accumulés par les Romains au cours des siècles précédents. Il ordonna de déterminer et de conserver la forme de la liturgie sacrée, aussi bien du Sacrifice de la Messe que de l’Office divin, telle qu’elle était célébrée à Rome. Il encouragea vivement les moines et les moniales qui, vivant sous la Règle de saint Benoît, firent partout resplendir par leur vie, en même temps que l’annonce de l’Évangile, cette très salutaire manière de vivre de la Règle, « à ne rien mettre au-dessus de l’œuvre de Dieu» (chap. 43). Ainsi, la liturgie selon les coutumes de Rome féconda non seulement la foi et la piété mais aussi la culture de nombreux peuples. C’est un fait en tout cas que la liturgie latine de l’Église sous ses diverses formes, au cours des siècles de l’ère chrétienne, a été un stimulant pour la vie spirituelle d’innombrables saints et qu’elle a affermi beaucoup de peuples par la religion et fécondé leur piété.  Au cours des siècles, beaucoup d’autres Pontifes romains se sont particulièrement employés à ce que la liturgie accomplisse plus efficacement cette tâche ; parmi eux se distingue saint Pie V, qui, avec un grand zèle pastoral, suivant l’exhortation du Concile de Trente, renouvela tout le culte de l’Église, fit éditer des livres liturgiques corrigés et «réformés selon la volonté des Pères », et les donna à l’Église latine pour son usage.  Parmi les livres liturgiques du Rite romain, la première place revient évidemment au Missel romain, qui se répandit dans la ville de Rome puis, les siècles suivants, prit peu à peu des formes qui ont des similitudes avec la forme en vigueur dans les générations récentes. 1 PRESENTATION GENERALE DU MISSEL ROMAIN, troisième édition, 2002, n. 397. C’est le même objectif qu’ont poursuivi les Pontifes romains au cours des siècles suivants en assurant la mise à jour des rites et des livres liturgiques ou en les précisant, et ensuite, depuis le début de ce siècle, en entreprenant une réforme plus générale »2. Ainsi firent mes prédécesseurs Clément VIII, Urbain VIII, saint Pie X3, Benoît XV et le bienheureux Jean XXIII.  Plus récemment, le Concile Vatican II exprima le désir que l’observance et le respect dus au culte divin soient de nouveau réformés et adaptés aux nécessités de notre temps. Poussé par ce désir, mon prédécesseur le Souverain Pontife Paul VI approuva en 1970 des livres liturgiques restaurés et partiellement rénovés de l’Église latine ; ceux-ci, traduits partout dans le monde en de nombreuses langues modernes, ont été accueillis avec plaisir par les Évêques comme par les prêtres et les fidèles. Jean-Paul II reconnut la troisième édition type du Missel romain. Ainsi, les Pontifes romains se sont employés à ce que « cet édifice liturgique, pour ainsi dire, […] apparaisse de nouveau dans la splendeur de sa dignité et de son harmonie »4.  Dans certaines régions, toutefois, de nombreux fidèles se sont attachés et continuent à être attachés avec un tel amour et une telle passion aux formes liturgiques précédentes, qui avaient profondément imprégné leur culture et leur esprit, que le Souverain Pontife Jean-Paul II, poussé par la sollicitude pastorale pour ces fidèles, accorda en 1984, par un indult spécial Quattuor abhinc annos de la Congrégation pour le Culte divin, la faculté d’utiliser le Missel romain publié en 1962 par Jean XXIII ; puis de nouveau en 1988, par la lettre apostolique Ecclesia Dei en forme de motu proprio, Jean-Paul II exhorta les Évêques à utiliser largement et généreusement cette faculté en faveur de tous les fidèles qui en feraient la demande.  Les prières instantes de ces fidèles ayant déjà été longuement pesées par mon prédécesseur Jean-Paul II, ayant moi-même entendu les Pères Cardinaux au consistoire qui s’est tenu le 23 mars 2006, tout bien considéré, après avoir invoqué l’Esprit Saint et l’aide de Dieu, par la présente Lettre apostolique je DECIDE ce qui suit : Art. 1. Le Missel romain promulgué par Paul VI est l’expression ordinaire de la « lex orandi» de l’Église catholique de rite latin. Le Missel romain promulgué par S. Pie V et réédité par le B. Jean XXIII doit être considéré comme l’expression extraordinaire de la même « lex orandi » de l’Église et être honoré en raison de son usage vénérable et antique. Ces deux expressions de la « lex orandi » de l’Église n’induisent aucune division de la « lex credendi » de l’Église ; ce sont en effet deux mises en œuvre de l’unique rite romain. 2 JEAN-PAUL II, Lettre ap. Vicesimus quintus annus (4 décembre 1988), n. 3 : AAS 81 (1989), p. 899 ; La Documentation catholique 86 (1989), pp. 518-519.3Ibidem.4 , Motu proprio Abhinc duos annos (23 octobre 1913) : AAS 5 (1913), pp. 449-450 ; cf. JEAN-PAUL II, Lettre ap. Vicesimus quintus annus, n. 3 : AAS 81 (1989), p. 899; La Documentation 86 (1989), p. 519. Il est donc permis de célébrer le Sacrifice de la Messe suivant l’édition type du Missel romain promulgué par le B. Jean XXIII en 1962 et jamais abrogé, en tant que forme extraordinaire de la Liturgie de l’Église. Mais les conditions établies par les documents précédents Quattuor abhinc annos et Ecclesia Dei pour l’usage de ce Missel sont remplacées par ce qui suit : Art. 2. Aux Messes célébrées sans peuple, tout prêtre catholique de rite latin, qu’il soit séculier ou religieux, peut utiliser le Missel romain publié en 1962 par le bienheureux Pape Jean XXIII ou le Missel romain promulgué en 1970 par le Souverain Pontife Paul VI, et cela quel que soit le jour, sauf le Triduum sacré. Pour célébrer ainsi selon l’un ou l’autre Missel, le prêtre n’a besoin d’aucune autorisation, ni du Siège apostolique ni de son Ordinaire. Art. 3. Si des communautés d’Instituts de vie consacrée et de Sociétés de vie apostolique de droit pontifical ou de droit diocésain désirent, pour la célébration conventuelle ou «communautaire », célébrer dans leurs oratoires propres la Messe selon l’édition du Missel romain promulgué en 1962, cela leur est permis. Si une communauté particulière ou tout l’Institut ou Société veut avoir de telles célébrations souvent ou habituellement ou de façon permanente, cette façon de faire doit être déterminée par les Supérieurs majeurs selon les règles du droit et les lois et statuts particuliers. Art. 4. Aux célébrations de la Messe dont il est question ci-dessus à l’art. 2 peuvent être admis, en observant les règles du droit, des fidèles qui le demandent spontanément. Art. 5, § 1. Dans les paroisses où il existe un groupe stable de fidèles attachés à la tradition liturgique antérieure, le curé accueillera volontiers leur demande de célébrer la Messe selon le rite du Missel romain édité en 1962. Il appréciera lui-même ce qui convient pour le bien de ces fidèles en harmonie avec la sollicitude pastorale de la paroisse, sous le gouvernement de l’Évêque selon les normes du canon 392, en évitant la discorde et en favorisant l’unité de toute l’Église. § 2. La célébration selon le Missel du bienheureux Jean XXIII peut avoir lieu les jours ordinaires ; mais les dimanches et les jours de fêtes, une Messe sous cette forme peut aussi être célébrée. § 3. Le curé peut aussi autoriser aux fidèles ou au prêtre qui le demandent, la célébration sous cette forme extraordinaire dans des cas particuliers comme des mariages, des obsèques ou des célébrations occasionnelles, par exemple des pèlerinages. § 4. Les prêtres utilisant le Missel du bienheureux Jean XXIII doivent être idoines et non empêchés par le droit. § 5. Dans les églises qui ne sont ni paroissiales ni conventuelles, il appartient au Recteur de l’église d’autoriser ce qui est indiqué ci-dessus.Art. 6. Dans les Messes selon le Missel du B. Jean XXIII célébrées avec le peuple, les lectures peuvent aussi être proclamées en langue vernaculaire, utilisant des éditions reconnues par le Siège apostolique. Art. 7. Si un groupe de fidèles laïcs dont il est question à l’article 5 § 1 n’obtient pas du curé ce qu’ils lui ont demandé, ils en informeront l’Évêque diocésain. L’Évêque est instamment prié d’exaucer leur désir. S’il ne peut pas pourvoir à cette forme de célébration, il en sera référé à la Commission pontificale Ecclesia Dei. Art. 8. L’Évêque qui souhaite pourvoir à une telle demande de fidèles laïcs, mais qui, pour différentes raisons, en est empêché, peut en référer à la Commission pontificale Ecclesia Dei, qui lui fournira conseil et aide. Art. 9, § 1. De même, le curé, tout bien considéré, peut concéder l’utilisation du rituel ancien pour l’administration des sacrements du Baptême, du Mariage, de la Pénitence et de l’Onction des Malades, s’il juge que le bien des âmes le réclame. § 2. Aux Ordinaires est accordée la faculté de célébrer le sacrement de la Confirmation en utilisant le Pontifical romain ancien, s’il juge que le bien des âmes le réclame. § 3. Tout clerc dans les ordres sacrés a le droit d’utiliser aussi le Bréviaire romain promulgué par le bienheureux Pape Jean XXIII en 1962. Art. 10. S’il le juge opportun, l’Ordinaire du lieu a le droit d’ériger une paroisse personnelle au titre du canon 518, pour les célébrations selon la forme ancienne du rite romain, ou de nommer soit un recteur soit un chapelain, en observant les règles du droit. Art. 11. La Commission pontificale Ecclesia Dei, érigée par le Pape Jean-Paul II en 19885, continue à exercer sa mission. Cette commission aura la forme, la charge et les normes que le Pontife romain lui-même voudra lui attribuer. Art. 12. Cette commission, outre les facultés dont elle jouit déjà, exercera l’autorité du Saint-Siège, veillant à l’observance et à l’application de ces dispositions. Tout ce que j’ai établi par la présente Lettre apostolique en forme de Motu proprio, j’ordonne que cela ait une valeur pleine et stable, et soit observé à compter du 14 septembre de cette année, nonobstant toutes choses contraires. Donné à Rome, près de Saint-Pierre, le 7 juillet de l’an du Seigneur 2007, en la troisième année de mon pontificat. BENEDICTUS Pp. XVI