« Sociologie des maladies mentales » : un livre de référence
En 1965, paraissait un ouvrage intitulé « Sociologie des maladies mentales » [1], de
Roger Bastide[2]. Ce livre, « au grain serré », est salué dés sa parution, par l’ethnopsychiatre Georges Devereux, par le psychiatre R. Castel et même par le
sociologue Alain Besançon, particulièrement élogieux : « immenses lectures, clarification patiente de concepts enchevêtrés, critique serrée des résultats, confrontation de ce qui est
confrontable, conclusions hardies quant au fond, modestes quant à l'énoncé ».
Ce qui est vrai.
Mais le projet de Roger Bastide est tout sauf modeste : il veut fonder la sociologie des maladies mentales. Il
pose simplement la question avec une élégance un peu technique : « peut-on faire une place aux facteurs sociaux dans l’étiologie des maladies mentales ? ». Et évidemment, si
oui, laquelle ?
Pour cela, il commence par « établir le cadastre » des disciplines engagées dans la question de la maladie
mentale. C’est louable. Il s’agit d’éviter des confusions voire des conflits entre chercheurs, et de garantir l’indépendance des diverses sciences de l’homme et des disciplines
concernées : la psychiatrie sociale, qui se réserve le comportement social morbide des individus atteints de troubles mentaux ; la sociologie des maladies mentales, qui s'intéresse aux
collectivités et aux groupes — notamment à ceux qui se forment spontanément ou non dans les hôpitaux psychiatriques ; l'ethnopsychiatrie qui établit des corrélations entre faits ethniques et
types de maladies.
Il faut ajouter des disciplines (on dit alors des « sciences, mais c’était « avant ») un peu
spécialisées : « l’écologie »[3], qui apporte à la sociologie des maladies mentales la reconnaissance d’une distribution spatiale particulière des
psychoses organiques et fonctionnelles (mais qui ne parvient pas à en saisir les causes). Et la psychiatrie industrielle : qui comme son nom l’indique s’intéresse aux psychopathologies liées
à l’industrialisation, et elles sont nombreuses, et parfois lourdes.
La sociologie des maladies mentales a une histoire dont l’évolution conceptuelle va de Comte à Durkheim et de Freud à
Sullivan et Parsons. Bastide dégage nettement les deux grands types d'approches théoriques qui distribuent la discipline : les unes qui partent de la psychiatrie pour aller vers la
sociologie, les autres qui vont de la sociologie vers la psychiatrie. Le sociologue se réservant le droit de rétablir le réseau de communication entre les trois domaines ainsi délimités,
théoriquement et pratiquement.
Résumons l’hypothèse : on ne peut comprendre la maladie mentale ou le malade mental si on ne tient pas compte de
la société dans laquelle l’une et l’autre s’intègrent. Ou ne s’intègrent pas. Si la folie peut avoir des causes organiques, - lésions, troubles biochimiques, facteurs héréditaires, etc… - elle a
aussi des causes sociales, qui demandent à être reconnue et qui relève de la sociologie : si le vieillard est vulnérable à la folie, est-ce parce qu'il est vieux ou parce que la société
rejette les vieillards ?
Autrement dit l’influence du milieu doit être reconnue dans la psychogenèse de la maladie mentale, voire même son
« organogenèse. C’est aujourd’hui une évidence, et même un dogme. Encore fallait-il en assurer quelques fondements.
En quoi ce livre vieux de plus de cinquante ans nous intéresse t-il encore ?
Outre le fait qu’il constitue l’un des ouvrages les plus aboutis, les plus denses, les plus documentés d’alors sur des
questions qui nous intéressent, - la folie et la santé mentale -, il nous intéresse parce que de toute évidence notre société présente quelques signes cliniques de traits pathologiques. Pour ne
pas dire de folie pure.
Le normal et le pathologique : et la famille…
Tous les peuples distinguent plusieurs types d’anormalité et tous savent ce que c’est qu’un trouble mental.
C’est la société qui désigne les malades à soigner, charge au psychiatre de trouver les causes et le pourquoi de la
maladie. Pour distinguer le fou de l’homme sain, il faut se fonder sur un critère extérieur, le consensus que rencontre l’homme sain en termes de conduites partagée avec les autres membres du
groupe (le caractère normatif de la santé). D’où la théorisation (ou le paradigme) en termes de conduites déviantes ou de conduites de conformité, celles qui rendent possible la vie sociale,
(et qui peuvent aussi la rendre impossible)[4].
Mais si on admet que la société entre en jeu dans la genèse de la maladie mentale, la question qui se pose est celle du
caractère plus ou moins pathogène des sociétés dans lesquelles les hommes sont appelés à naître, à grandir, à se battre le plus souvent, ou parfois à s’intégrer lorsqu’ils
émigrent.
C’est l’ethnopsychiatre Georges Devereux qui a émis l’idée qu’il y a des névroses sociales. La société industrielle,
est une société éliminatrice de déchets. Est déchet l'improductif : c'est à ce titre que le fou est désigné pour la « poubelle » sociale et que, dans un monde voué à la rationalisation et à la
planification, il est le seul qui puisse faire entendre une protestation[5], (comme celle de Nietzche ou d’Antonin Artaud). Le malheur, c’est que cette protestation ne peut être entendue, parce
qu’elle est formulée d’une manière qui n’est ni intelligible, ni surtout recevable. Il reste le silence, autrement dit, l’isolement superbe. La maladie mentale serait en quelque sorte la
traduction de ce marginalisme des valeurs repoussées et réprimées par la société.
Comme l’isolement, ou si on préfère l’insularité constitue un trait général de notre civilisation, et même une
véritable idéologie, (avec d’un côté la compétition sauvage pour l’amélioration de son statut social qui pousse à chercher la participation et de l’autre les normes culturelles qui poussent à se
replier), la schizophrénie apparaîtrait alors comme un parfait modèle de catégorie sociologique offrant aux hommes la coquille qu'ils doivent sécréter autour d'eux pour pourvoir maintenir, en
veilleuse, les systèmes de valeurs « barrées ».
Ce sont en effet les « normes » et les « valeurs » qui constituent un socle de références à partir
desquels se construit un système de reconnaissance (et d’exclusion).
Il n’est pas difficile d’admettre que si l’individu participe à une société globale et à une culture dont il est l’un
des « rouages », il subit plus profondément l’influence des groupes dont il fait partie plutôt que celle de la plus vaste communauté. Et l’influence la plus profonde est évidemment
celle de la famille : nous savons tous que c’est en son sein que se mettent en place des conflits insurmontables qui génèrent une psychopathologie, surmontée la plupart du temps, mais
pas toujours hélas.
A ce titre la famille aussi est un « groupe » qui a ses lois, ses normes, ses interdits, ses tabous, bref un
système de quadrillage du permis, du toléré, de l’admissible ou de l’inadmissible.
Mais il y a deux manières d’envisager la famille. Du point de vue de Durkheim et de la plupart de sociologues français,
elle est une institution sociale, organisée, contrôlée par l’Etat à travers l’état civil – ou par l’Eglise – qui considère le lien conjugal comme irréductible. La rupture du contrat de mariage
n’est pas libre, elle est entourée de garanties, elle doit être officialisée pour devenir valide. Du point de vue dominant de la sociologie nord-américaine, elle est un groupe social structurant,
selon certaines normes culturelles, un ensemble de rapports interindividuels entre le mari et la femme, entre les parents et les enfants, entre les frères et les sœurs, éventuellement entre les
trois générations. Les pays européens ont de plus en plus tendance à s’ouvrir à cette perspective, qui, si elle n’est pas exclusive de la première, peut entrer en compétition, puis en conflit et
en contradiction. Jusqu’à aujourd’hui où l’institution familiale anthropologiquement normée et normative (un homme et une femme), sont érodées par les récentes lois.
Il y avait donc deux psychiatries possibles de la famille, selon qu’on l’envisage sous la perspective institutionnelle
ou relationnelle.
Nul besoin d’être grand clerc pour annoncer que les pathologies vont se multiplier et sans aucun doute
s’aggraver.
La religion : une force intégrative
Parmi les variables sociologiques de la maladie mentale, on trouve aussi la religion, ou plus exactement le groupe
religieux.
Si cette famille est catholique, protestante, juive ou huttérite[6], elle va intervenir dans la
constitution d’un psychisme sain, mais aussi dans la structuration des psychopathologies, voire des névroses ou des psychoses[7].
Bastide reprend l’hypothèse de Durkheim qui concevait la religion comme une force intégrative et qui avait
établi que les suicides variaient en raison inverse du caractère plus ou moins intégrateur de la religion[8]. Mais avec justesse, il interroge la notion.
« Doit-on entendre la simple donnée statistique d’appartenance à un groupe dont on peut ne pas vivre la foi,
qui marque simplement l’origine et le fait d’être baptisé ? Ou faut-il donner à ce mot son sens plein, celui de l’expérience mystique vécue dans les profondeurs de
l’âme ? »[9]
Ce n’est que dans le second cas que la religion garderait une fonction intégrative. Elle serait sans effet sur ceux qui
ne sont pas chrétiens et ne participent pas à la vie des églises. Avec raison, Bastide rappelle que la France montre bien des athées qui ont des comportements catholiques et qui vivent selon les
valeurs venues de leurs ancêtres : ils n’ont fait que séculariser des idéaux chrétiens sans changer au fond de mentalité.
Peut-on établir quelques corrélations entre un certain type de maladies mentales et les diverses
confessions ?
Oui, répond l’anthropologue mais sans grande portée théorique. Si les valeurs et les normes qui constituent la culture
religieuse d’un groupe ethnique dominent dans l’étiologie des maladies mentales, (le facteur familial étant déterminé par les traditions culturelles ethnico-religieuses, du moins à l’époque), ces
variables sont pondérées par la variable « classe sociale ».
Plus encore, les conflits psychiques résultant de l’identification religieuse sont rares et dans les cas rencontrés,
l’intérêt pour les choses religieuses suit la maladie et ne la précède pas. Ce n’est pas la religion qui importe mais la réaction de l’individu vis-à-vis de cette religion. En clair, c’est
la maladie ou la névrose qui sont antérieures à la religion. Les névroses peuvent transformer la religion en une construction pathologique et les psychoses en nourrir les délires ».
Mais ce n’est pas la religion qui créé les unes et les autres ».
Il conviendrait d’en informer une grande partie de nos contemporains…
C’est que dans les années soixante, surtout en Italie, psychiatres et membres du clergé collaboraient sur ces questions
difficiles. Il s’agissait de « sauver » la vie religieuse de ce qui pouvait l’hypothéquer (les conflits intrafamiliaux, l’inhumanité des relations industrielles…) et qui
pouvait la ronger par le dedans et la faire échouer en névrose. On cherchait dans l’esprit communautaire ou la discipline des Eglises – (l’ascèse chrétienne) - un
« dominium[10] » de la vie affective – en particulier de la vie pulsionnelle – un milieu protecteur, une éducation de l’esprit et une orientation vers un monde plus
sain. Voire plus « saint ».
Tout cela est encore très vrai, en tous les cas pour la religion chrétienne qui a largement pétri et configuré la
culture et la mentalité européenne et donc française. Au moins jusqu’à ces quarante dernières années.
Mais alors qu’en est-il de l’islam dans une sociologie des maladies mentales? Et qu’en est-il de l’immigration
musulmane, puisqu’il est clair que c’est à cette immigration spécifique que les peuples européens sont confrontés.
Le « choc culturel » : « la querelle du peuplier »[11]
Une querelle célèbre avait mis aux prises André Gide et Maurice Barrès à propos du déracinement. On la connaît sous le
nom de « querelle du peuplier » parce qu’elle utilise l’analogie botanique. Barrès souligne les effets néfastes du déracinement, Gide voit en lui la condition sine qua non de la
créativité.
Sauf que les deux cultures entre lesquelles Gide se voit partagé, ce sont celles de la Normandie et de la Neustrie… Il
y a sans doute plus violent comme dualité.
Que dit la sociologie sur la question ?
Tout dépend évidemment des prédispositions : les personnalités solides s’enrichissent de cette double culture. Et
elles apprennent le plus souvent à exploiter habilement l’une et l’autre.
Quoiqu’il en soit, il y a toujours une crise et cette crise pour certains peut-être difficile voire impossible à
surmonter. L’apprentissage de nouveaux mécanismes culturels est difficile après la période de plasticité de l’enfance. Le nouveau milieu social est perçu comme hostile, parce qu’on ne parvient
pas à le maîtriser, ne serait-ce que symboliquement par la langue partagée.
Plus grave, le nouveau milieu n’est pas perçu comme différent mais comme contradictoire. Anxiété et hostilité
sont les conséquences de ces difficultés.
Dans le cas qui est le nôtre, le corps social « européen » a évolué. D’une société chrétienne, avec les
valeurs mais aussi les vertus associées (même dans les contrefaçons), la moralité parfois un peu étroite et puritaine, on est passé à une société « laïcisé », puis laïque,
autrement dit essentiellement athée. Et depuis quelques décennies antichrétienne et même christianophobe.
Autrement dit, les musulmans se sont trouvé en face d’une société en mutation, avec laquelle ils avaient de moins en
moins d’affinités, jusqu’à ne plus se reconnaître du tout dans les valeurs affichées. Le nouveau socle anthropologique n’a fait que renforcer leur aversion profonde envers une société qu’ils
perçoivent comme perverse, impudique et qui suscite une révolte profonde.
Les travaux répercutés il y a cinquante ans par Roger Bastide montraient que dans le cas des mariages mixtes, le parent
appartenant à une civilisation différente tire l’enfant vers sa culture, ce qui lui fait intérioriser un double système de normes contradictoires. Les troubles résultent du conflit des cultures,
et non de conflits familiaux.
On sait par exemple que l’étroite liaison des fils avec leur mère retarde généralement l’américanisation
(autrement dit l’intégration). Or, nul n’ignore l’emprise de l’imago maternelle dans toutes les cultures et sociétés, mais particulièrement dans la société musulmane. C’est l’enfant mâle qui
donne à la mère d’exister enfin. Beaucoup de psychoses apparaissent non quand il y a rupture des liens familiaux ou tribaux internes mais là où la rigidité anormale de ces liens présociaux
empêche l’individu de se libérer de la loi de son cercle familial ou de son groupe restreint resté étranger à la collectivité sociale. C’est très exactement la situation de la famille musulmane,
tribale, rigide et surtout de plus en plus étrangère à la société qui l’entoure.
Dans le cas d’un mariage entre un musulman et un français (de tradition chrétienne mais le plus souvent sans aucune
connaissance de sa tradition religieuse), le parent musulman n’a nul besoin de « tirer » l’enfant à lui. La force communautaire agit. L’enfant sera « islamisé ».
Cet islam qu’on appelle « modéré », est en réalité un islam dormant, en sourdine. Il garantissait un
fonctionnement possible dans la société européenne, selon des modalités schizoïdes (fort répandues, quelle que soit la religion) qui permettent de vivre, d’avoir un métier. Le virus est en
quelque sorte « dormant ». Mais devant les mutations de nos sociétés, et leur éthique dévoyée, l’islam radicalisé et radicalisant se met à faire trembler tout l’édifice. Il en ressort
une violence très profonde, liée à l’angoisse de désintégration psychologique de personnalités qui se sont structurées selon des modes dont au fond nous ne savons pas grand-chose. Les
ethnopsychiatres se sont intéressés aux cultures traditionnelles, mais relativement peu aux troubles de la population musulmane. La preuve, en 1965, l’islam n’entre pas dans les variables
religieuses, ni dans les variables tout court.
Une psychiatrie de la transplantation et du déracinement ?
Il est évident qu’une « crise de la transplantation » est inévitable, quelle que soient les modalités dans
lesquelles elle prend forme.
La migration de communautés musulmanes n’est pas une migration comme une autre. Les hommes et les femmes qui arrivent
en Europe appartiennent à une tout autre civilisation. La personnalité de base construite dans une société musulmane obéit à des rigidités elle définit une mentalité. Le nouveau milieu ne peut
refaçonner une mentalité « compatible » avec le pays d’accueil que si la personne ne vit pas replié dans un milieu reconstruit. Or avant qu’une personne ou une famille ne soit intégrée,
autrement dit qu’elle ne dispose d’un logement, d’un travail, d’une stabilité qui ne soit pas sur le mode du parasitage, il faut des mois. Le temps de nourrir bien des sentiments de frustrations,
d’impuissance, d’envie sans doute. Le terreau parfait pour développer des troubles mentaux.
La réalité qui est la nôtre est pourtant éclatante. Les « ghettos » ne procèdent pas de la seule
responsabilité du pays d’accueil, mais aussi du besoin des communautés migrantes de reconstituer quelque chose de leur pays source.
Même si on émigre pour améliorer son statut social, le changement se marque par une baisse du statut. Nous savons
que l’Allemagne a intégré des hommes et des femmes qualifiés, avec des salaires de misère et un statut de stagiaire. Si dans le premier moment, compte tenu de leur situation, ces médecins,
informaticiens et autres se réjouissent de la « chance » qui leur est donnée, il n’est pas certain que dans la durée, leur appréciation n’évolue pas. Or, la descente dans l’échelle
sociale occupe une place importante dans la genèse des troubles mentaux.
Comment les vieilles terres européennes, déchristianisées, ayant à affronter par ailleurs des attaques d’une grande
violence visant à détruire le socle anthropologique qui constitue le seul élément commun avec la communauté musulmane pourrait-elle affronter sans risque d’effondrement pareille terrifiante
agression ?
Durkheim avait fourni un cadre encore efficace en distinguant quatre types de solidarité : la solidarité
mécanique, organique, la solidarité forcée (elle définit les sociétés coloniales et esclavagistes, et selon toute apparence, la nôtre), et enfin l’anomie. Il a analyse le phénomène du suicide à
l’intérieur de ce cadre qu’il avait élaboré. Dans les sociétés à solidarité forcées ou anomiques, correspond une augmentation anormale du taux de suicide. Ce qui est le cas dans nos sociétés.
L’anomie, en développant l’inquiétude, l’ambition sans frein, l’amplitude des projets irréalisables ou aujourd’hui la confusion entre rêves irréalisables et projets, en multipliant les échecs et
particulièrement apte à multiplier le nombre des suicides.
Il me semble éclatant que ce à quoi nous assistons est moins un choc de civilisations qu’un choc – très brutal et très
violent – de mentalités.
Le christianisme assurait une médiation (de manière souvent anomique, diffuse, parfois un peu molle) entre la
communauté musulmane et la société française. Contrairement aux efforts déployas pour faire croire que nous avons le même Dieu, il n’en est rien, mais nous avions des positions éthiques communes
ou voisines en matière de sexualité, un « altruisme » dont les racines n’étaient sans doute pas comparables, mais qui dans les pratiques se rejoignent : l’aumône, la prière… Mais
aveuglé par ses affaires intérieures, par la crise postconciliaire, par le souci de montrer au monde son modernisme tout nouveau, l’Eglise est restée aveugle à l’essentiel.
Le reflux du christianisme a laissé l’islam face à une société laïque de plus en plus libertine, impudente et
impudique, qui est vécue désormais non pas comme différente et compatible au moins sur l’essentiel, mais comme radicalement « contradictoire ».
Et puis, la migration musulmane est venue…
Un choc de mentalités…
Il nous faut désormais affronter une communauté, qui non seulement ne désire plus s’intégrer à notre société mais qui
entend bien la « désintégrer ». Le fou n'invente pas sa folie : il use des stéréotypes symptomatologiques que lui fournit la société ou la communauté à laquelle il appartient. Il
en a besoin pour donner des signes. Le monde de la folie non seulement se nourrit d'images et de signes empruntés au monde environnant, mais il garde les lois formelles de ce monde. Face à une
folie de l’européen entendue comme triomphe de la subjectivité pure, on a aujourd’hui un nouveau trouble pathologique, la folie « djihadiste », la folie du monde musulman entendue comme
le triomphe du groupe religieux.
Quel signe plus éclatant que celui de se faire sauter, autrement dit de se désintégrer ? Le djihadiste avec sa
ceinture d’explosifs se donne à voir et à entendre à deux types de public : aux musulmans, à qui il s’adresse pour montrer la force de sa foi. A la société qu’il veut détruire. Et à ses
instructeurs.
Nous avons deux « matrices » à générer des troubles mentaux.
D’un côté une société atteinte de démence et de folie suicidaire, qui ne veut plus encourager la vie, soutenir la
vieillesse, réguler l’agressivité des mâles dominants et veiller sur les plus faibles. De l’autre, une société qui prétend figer les rôles des hommes et des femmes, quadriller les conduites
sociales, fossiliser l’effort, proscrire aux femmes toute vie publique, leur interdire toute mobilité sociale et même toute éducation.
Ce sont deux faces d’une même violence inouïe, fureur convulsive d’un côté, mensonge idéologique et propagande de masse
dans l’autre.
Entre elles ?
Pour le moment, rien.
Ah si ! le dialogue œcuménique. Le SREM pour les Eglises, et pour l’Etat, les ELCO…
BIBLIOGRAPHIE
Bastide (Roger),
Sociologie des maladies mentales, Champs Flammarion, 1965.
Besançon
(Alain), « Bastide R., Sociologie des maladies mentales
[1]Collection
« Champs Flammarion », dans la collection Nouvelle revue scientifique, dirigée par Fernand Braudel.
[2]Agrégé de
philosophie, il s’oriente vers l’anthropologie, comme Claude Lévi-Strauss et passe plusieurs années au Brésil.
[3]Il s’agit d’une analyse de la distribution et de l’évolution dans l’espace : urbain, rural etc… Déjà en 1960,
on constatait que les troubles psychiques se regroupent dans certains quartiers : soit des zones de brassage, d’acculturation, des chambres meublées, soit dans les zones
défavorisées. Certaines zones (urbaines comme rurales) sont destructrices de la santé mentale : la détérioration de l’habitat est un facteur de névroses. Mais derrière le facteur
« écologique », il faut aller chercher des facteurs plus puissants : économiques et sociaux, et même religieux. La rupture des liens familiaux, l’isolement forcé des
individus (ou au contraire la « transparence sonore » des logements mal insonorisés), la mobilité contrainte, la socialisation obligatoire et sans discernement, la
disparition de tout contrôle social et de toute possibilité de communication signifiante, le cynisme ou le bain médiatique de discours contradictoires : autant de facteurs de
désorganisations de ce qu’on appelle le « psychisme ».
[4]Le psychiatre
comme tous les membres d’une société n’est pas étanche aux discours dominants. Le paradigme aujourd’hui a profondément évolué. La notion même de norme est hypothèque, hormis la norme
statistique, la seule qui soit aujourd’hui admise. Mais la santé mentale n’est pas une moyenne statistique, même si les travaux des chercheurs d’alors (comme sans doute encore
d’aujourd’hui), s’appuient sur des statistiques.
[5]Ou le prophète.
Mais la voix prophétique – propre à la tradition judaïque, puis chrétienne - se fait entendre au sein du « groupe d’appartenance » et elle n’est pas une révolte contre la
société, elle est une voix divine se faisant entendre dans les modalités du langage humain.
[6]Les huttérites
du Canada constituent une secte qui a fait l’objet de recherches aux Etats Unis.
[7]Bastide admet et
maintient la différence entre psychoses et névroses. Le nombre des psychoses varie d’une époque à une autre ou d’un peuple à un autre, mais le nombre des névroses par contre va en se
multipliant avec les transformations des structures sociales et le bouleversement des valeurs. Ce qui peut suggérer que les névroses plus que les psychoses, sont susceptibles d’un
traitement sociologique. Le social tendrait alors à l’emporter sur le biologique.
[8]Bastide a la
courtoisie de rappeler les résultats de la vaste enquête de Durkheim : plus de suicides chez les protestants que chez les catholiques, plus de suicides chez les catholiques que chez
les juifs. Rien sur monde musulman, qui est totalement ignoré en 1965. Peut-être conviendrait-il de rappeler le travail du fondateur de la sociologie française aux médias éclairés qui
évoquent comme cause principale du suicide adolescent une identité sexuelle problématique. C’est la solitude éprouvée face à une société déshumanisée et déshumanisante qui détraque les
cœurs et les esprits jusqu’au désespoir.
[9]Les formulations
de Bastide sont problématiques, il faudrait voir de plus près ce qu’il entend par « mystique ». Par ailleurs, il est issu d’une famille protestante, et la communion des saints
lui est inaccessible.
[10]Roger Bastide
n’utilise pas ce terme mais je le crois préférable.
[11]En 1903, André Gide réunit divers articles anciens dans un volume intituléPrétextes, parmi
lesquels figure celui de 1897, rendant compte desDéracinésde Barrès, augmenté
d'une note visant directement Charles Maurras qui soutenait la thèse barrésienne de l'enracinement, et se demandait « à quel moment un peuplier, si haut qu'il s'élève, peut être
contraint au déracinement ? ». Gide faisait observer que le peuplier en question avait dû faire l'objet de plusieurs transplantations et que, loin de nuire à son développement,
le déracinement était au contraire utile à sa bonne croissance.Maurras répondit dans laGazette de France et nourrit une controverse désormais connue sous le nom de
Querelle du peuplier où intervinrent ensuite divers auteurs dans plusieurs revues françaises ou étrangères : Rémy de Gourmont, le baron de Beaucorps, Eugène Rouart,
Christian Beck, Marc Lafargue, Émile Faguet… André Gide publia dansL'Occident,
quelques notes sur les conditions de ses origines personnelles. : la Normandie et la Neustrie. Luc Ferry a repris le thème sous la rubrique « déraciner ou enraciner »… On
le droit de sourire. Il faudrait peut-être demander combien d’élèves ont entendu parle de la « Neustrie » !
Le retrait annoncé des Enseignements de langue et de culture d'origine
Le retrait annoncé des Enseignements de langue et de culture d'origine
Le 13 février 2016,
la ministre de l’Education annonçait le retrait des ELCO. Ce serait une décision raisonnable.
Depuis plus de
trente ans, ces enseignements « sont mis en œuvre sur la base d'accords bilatéraux prenant appui sur une directive européenne du 25 juillet 1977 visant à la scolarisation des enfants des
travailleurs migrants ». Ils ont pour objectif,« entre autres (?) de valoriser les langues étrangères
à l’école ». Neuf pays sont concernés : trois pays méditerranéens de culture chrétienne, l’Espagne, l’Italie, le Portugal et deux pays d’Europe de l’Est, la Croatie et la Serbie,
n’ont posé à ce jour aucun problème d’intégration ou pour le dire en termes plus modernes : de communautarisme.
Ce sont évidemment
les quatre pays musulmans : l’Algérie, le Maroc, la Tunisie, la Turquie qui mettent en émoi.
Ce n’est pas
nouveau. En 1995, voici ce qu’écrivait Mme Françoise Lorcerie[1] :
Les cours de langue et culture d'origine (LCO) dispensés à des enfants d'immigrés sont un
dispositif à la fois peu répandu (il ne touche qu'une minorité des enfants potentiellement intéressés) et peu connu.
Ils sont si peu connus en effet que la plupart des enseignants n’en ont jamais entendu parler. Ils ne
concernent en effet que quelques milliers d’élèves. En 1989-90, les statistiques faisait état de 112 147 élèves au total (pour les huit pays d'origine concernés), et 1 429
enseignants ». Le ministère recense alors dans l'enseignement élémentaire public (CP-CM2) ainsi qu'en classe d'initiation ou d'adaptation 340 920 élèves des nationalités concernées.
Pourtant, dés les années 1985, les ELCO étaient périodiquement évoqué comme source de problèmes :
les cours de LCO relevant de pays du « monde musulman » passaient pour être le lieu d'une dérive anti-laïque.
On leur reprochait de se transformer « en cours de morale religieuse, dérogeant au principe de
base qu'est la non-confessionnalité de l'enseignement. Ce serait un cas d'enseignement religieux rendu obligatoire dans l'enseignement public ».
LCO : les premières mises en garde
L’article de Mme Lorcerie est tout à fait instructif. En 1995, personne n’était satisfait du
dispositif, ni d’un côté ni de l’autre de la Méditerranée. Les critiques fusaient de toutes part (c’est-à-dire des experts et responsables des questions de l’immigration) et ce, depuis le
lancement de la formule (en 1980). Le premier répertoire de ces critiques se trouvait dans le rapport de Jacques Berque[2]en 1985, reprises et accentuées lors des polémiques qui
avaient entouré l'« affaire des foulards » à l'automne 1989. Des aménagements techniques avaient été préconisés, que l'on retrouve pour une part dans le « rapport Hussenet » en 1990, ainsi que
chez les partenaires étrangers du dispositif.
Déjà, des personnalités du monde universitaire avaient mis en garde et même récusé ces enseignements.
Jacques le Goff, défendait le pragmatisme du Conseil d'Etat et plaidait pour un aggiornamento de la laïcité. En revanche, il appelait à des « mesures drastiques contre d'autres violations de la
charte scolaire », et citait :
« des faits sans doute limités mais à /ses/ yeux inadmissibles : dans certaines écoles de
la région lyonnaise, les élèves musulmans ne participaient pas à certains cours pour suivre aux mêmes heures des cours d'éducation religieuse ». Informée que cette situation résultait de traités
en bonne et due forme, la Commission avait alors demandé l'ouverture d'une renégociation à ce sujet, mais sans suite. Le silence du ministère de l'Education nationale en 1985, et l'absence
d'information ou de démenti ultérieur, lui laissaient penser qu'il s'agissait bien d'un arrangement honteux, résultant de la pression de la partie étrangère ».
Olivier Roy, spécialiste des mouvements islamistes de l'Asie centrale et plus largement de la
politisation de l'Islam, s'exprimait déjà sur « les risques d'une « communautarisation » des musulmans en France et assurait que des acteurs disparates y concouraient, entre autres des «
prédicateurs islamistes, souvent étrangers », agents d'un « néo-fondamentalisme » qui posaient des demandes telles que de la nourriture hallal dans les cantines, des dispenses pour les filles
dans certaines activités scolaires si elles étaient mixtes, des rythmes quotidiens aménagés pour rendre possibles les prières, etc. Appartenaient à cette catégorie les enseignants de LCO »
(le sigle d’alors).
Il y a donc plus de trente ans que les signaux étaient là. Fort peu les ont entendu. Pierre Chaunu le
répétait à l’envi : il faut trois générations pour intégrer un musulman, là où il suffit d’une génération pour un enfant européen de culture et de tradition chrétiennes.
Des objectifs politiques, pas linguistiques
En réalité, les « LCO » constituent depuis plus de trente ans, un des modes du partenariat
avec les pays musulmans de la ceinture méditerranéenne. Traduisons : cela signifie que les questions pédagogiques et linguistiques sont strictement ordonnées au politique. Les pays musulmans
concernés engagent, au moins en apparence, leur capacité d'action culturelle à l'étranger, et plus largement leur crédibilité de partenaires politiques et économiques pour l'Europe. Mais leur
perspective stratégique est d'obtenir de l'émigration une contribution au développement national, depuis son lieu d'implantation qui est l'Europe. Les pays du Maghreb en particulier sont à la
recherche de nouvelles formes d'action leur permettant de « garder le contact » avec des populations qui se sont diversifiées aux plans économique et culturel.
Pour comprendre cette inféodation du pédagogique au politique, il suffit de réfléchir.Le texte officiel
informe qu’« un programme commun de
langue arabe a été élaboré ».On ne
le trouve nulle part.Quelle « langue arabe » va-t-on enseigner en
effet ? Et quelle langue arabe enseigne t-on depuis plus de trente ans dans le cadre de ces ELCO ?
L’arabe classique est au Maroc la première
langue « étrangère » enseignée à l’école. Personne ne le parle chez soi, ce qui rend les discours du roi, les débats au Parlement, les audiences dans les tribunaux, les informations à
la télévision incompréhensibles pour les analphabètes, ou tout simplement ceux qui ne parle que le dialecte local. Enseigner l’arabe classique ce serait comme faire en France du latin la langue
officielle. Les Marocains des villes parlent la darija, le dialecte national, avec ses multiples variantes locales, assemblages rudimentaires d’arabe, de français, d’amazigh et d’espagnol
qui fait qu’un Marocain est si rarement compris lorsqu’il parle la langue « arabe » au Moyen-Orient[3]. Dans ce contexte, l’arabe classique est
un instrument de domination sur le peuple marocain et il est probable que la situation soit comparable en Algérie comme en Tunisie (avec la présence plus massive de l’amazigh des Berbères). Qui
trouve urgent d’apprendre la langue pour lire Al-Ta’âlibi ou Al-Fârâbî ? Et faut-il des ELCO pour enseigner un arabe dialectal le plus souvent parlé à la maison ?
La réactualisation d’un dispositif
semi-dormant
Comment expliquer ce besoin fervent de réactualiser un dispositif « dormant » ?
Difficile de croire que tout ceci vient du désir éperdu de susciter une grande vague polyglotte dans notre pays.
La question à se poser, c’est « qu’est ce qui est nouveau » dans ce dispositif ?
Le public auquel il s’adresse. Voici le texte :
« Aujourd'hui,ce sont des
enfants qui ne sont pas locuteurs natifs de la langue concernée et s'intègrent progressivement dans l'offre d'enseignement linguistique ».
Faut-il comprendre, puisque la phrase parle
d’aujourd’hui, que demain les enfants de France auront à choisir entre l’offre d’enseignement du serbe, de l’arabe ou du français ?
On est en droit de penser que l’objectif est en
réalité de promouvoir l’enseignement de la langue et la culture « arabe ».
Voici la suite :
« Les enseignements de langue et de culture
d'origine concernent principalement le premier degré. Ils sont organisés, dans la mesure du possible, dans les écoles, les établissements où une demande des familles existe. Ils sont ouverts à tout
enfant dont la famille souhaite l'inscription, dans la limite des places disponibles ».
En effet, ils concernent aujourd’hui, le premier
degré, le collège. Dans ce cadre, un brevet des collèges est déjà mis en place, avec un enseignement de culture arabe, qu’il conviendrait d’analyser avec soin. Face à ce brevet auquel on a
conféré un cachet prestigieux par la magie d’une appellation « brevet international », le brevet français fera pâle figure.
Si l’on n’a pas encore compris, voici toutes les
précisions nécessaires :
« Une
évolution est actuellement engagée pour permettre une transformation des cours d'ELCO en cours de langue vivante étrangère dispensés aux élèves sur le temps scolaire. Cette évolution permettra de
valoriser, par une plus-value pédagogique, l'apprentissage des langues concernées, tout en s'inscrivant pleinement dans le cadre d'une politique linguistique cohérente et diversifiée mise en oeuvre
dans les cartes académiques des langues ».
Nous le savons, la culture arabe ne se dissocie pas de la
religion musulmane.Les ELCO qui visait essentiellement à soutenir le vœu des pays musulmans de garder le contrôle de leurs
populations immigrées, et de les soustraire au libéralisme de l’Occident, visent en réalité à promouvoirune arabisation et une islamisation des enfants maghrébins, destiné à s’ouvrir aux
enfants français?
Les ELCO sont une réponse aux exigences des pays musulmans à
maintenir un encadrement idéologique et religieux des enfants de l’immigration.
Et à terme, ces ELCO sont destinés aussi à l’encadrement
idéologique des locuteurs natifs. Autrement dit, des enfants qui ne sont pas issus de l’immigration. La destruction de la culture et de la tradition de notre culture d’origine – la culture
chrétienne comme la langue française qui la soutient- est très clairement programmée.
[1]Lorcerie Françoise. L'Islam dans les cours de « Langue et Culture d'origine » : le procès. In:
Revue européenne des migrations internationales, vol. 10, n°2,1994. pp. 5-43.doi : 10.3406/remi.1994.1405 http://www.persee.fr/doc/remi_0765-0752_1994_num_10_2_1405Document généré le 23/01/2016Revue européenne des migrations internationales.
[2]Islamologue, traducteur du Coran.
[3]Ali Amar, Mohammed VI, le grand malentendu, Calmann-Lévy, 2009, pp. 327-328.
L’islam berceau d’une civilisation brillante : un pur mythe
En janvier 2003, la revue «Histoire» a fait paraître un numéro spécial (272) intitulé «Les Arabes». Le sous-titre «de la Mecque aux banlieues de l’islam» est un programme en soi. La
bande annonce du roman merveilleux de ces «fondateurs d’un empire» est simple : «une langue, une culture, une histoire».
Ce n’est pas si simple.
Le contenu du mot «arab» est d’abord ethnique : c’est un peuplement qui habite l’«Arabie», on les appelle des bédouins, et leur mode de vie mêle nomadisme et
villes-oasis. Le berceau de cette «civilisation brillante» est donc une poignée de ces hommes du désert partis à la conquête violente du monde. A la mort du prophète, «arabe» se dit d’un peuple
et d’une religion. Le reste, les fastes des Califes de Damas puis de Bagdad viendra plus tard, en attendant les destructeurs d’Asie centrale: les Tamerlan et autres loups enragés.
Cette «Arabie», dans la très haute antiquité, se divise en Arabie déserte (l’Arabie saoudite et les Etats du golfe persique) et Arabie heureuse (le Yémen, alors constitué de 4
royaumes) : Arabie du sud, Arabie du nord. Les populations de cette Arabie déserte sont appelées, au moins en partie «arabe». On trouve le terme dans les sources étrangères : la Bible, les textes
mésopotamiens, et dans la littérature grecque classique où le nom d’Arabie est donnée à la Mésopotamie, à l’Egypte orientale ou à des régions mal connues. Il faut attendre le règne
d’Alexandre le grand pour que l’Arabie inclue l’ensemble de la Péninsule. Les savants appellent «Arabes» tous les habitants de cette vaste péninsule, mais ils se désignent en faisant référence à
l’ensemble tribal dont ils dépendent : Saba au Yémen, Hagar en Arabie orientale, Qédar en Arabie du Nord-Ouest.
La langue arabe n’est pas écrite avec l’alphabet que nous connaissons, mais avec celui d’autres peuples : les Sabéens, puis les Nabatéens (qui utilisent une variété d’araméen). Cette forme
archaïque est pourtant appelée, assez improprement, le «vieil arabe». Ce n’est qu’au VIème siècle après J.C. qu’apparaît une écriture propre qui donne naissance à l’alphabet arabe. C’est cet
alphabet que l’état musulman, fondé en 622 par Mahomet à Médine, adoptera. Essentiellement pour des raisons politiques.
Selon toute vraisemblance, cette écriture a été élaborée par les Arabes chrétiens de la vallée de l’Euphrate, vers la fin du Vème siècle. Le plus ancien texte dans cette écriture date de 512 et
complète l’inscription dédiée à saint Serge, rédigée en grec et en syriaque. L’alphabet arabe descend donc d’une écriture syrienne, dont le modèle reste encore discuté (soit dérivé d’un alphabet
syriaque, soit développement d’un alphabet nabatéen).
Vingt-cinq ans après la mort du prophète, les Omeyyades qui avaient animé la résistance de la Mecque à cette nouvelle religion s’en empare. Dame, ils en voient les avantages.
La conquête de l’Orient se fait à partir des quatre endroits du monde antique les plus civilisés et les plus hautement significatifs : la Syrie, l’Egypte, la Mésopotamie. La bataille de
Nihavend ouvre l’accès au plateau iranien, et le dernier souverain perse sassanide Yezdegird trouve la mort en 651. En un siècle, ces Arabes de l’islam, désormais force politique et militaire,
submergent l’Iran, occupent l’Asie centrale, enlèvent le Maghreb, et enfin l’Espagne.
C’est un immense désastre pour le monde civilisé. Les Francs les arrêtent à Poitiers, autrefois grande date de notre histoire nationale. Ils sont contenus quelques temps par les Byzantins. Et par
les Chinois.
Partout ailleurs dans tout l’Orient, ils ont imposé leur domination.
Comme tous les empires, il connaît très tôt des divisions intérieures et va se distribuer entre les Omeyyades retirés en Espagne, propagateurs de la « grandeur arabe » face à la masse de
convertis venus des nations soumises, et les Abassides.
Ces Omeyyades sont des pragmatiques qui ont le sens de leur intérêt. Ils trouvent commode de garder l’administration byzantine compétente. Les abbassides leur reprochent une certaine tiédeur à
l’égard des règles islamiques et en 755 à Damas, les massacrent. Le seul survivant, Abd al-Rhaman, part pour Cordoue et y prend le pouvoir. Au IXème siècle, à la cour des califes abbassides, la
nouvelle capitale est Bagdad.
Le choix des Persans est décisif : contre les Omeyyades, ils choisissent les Abbassides.
La question de l’identité arabe se pose désormais en termes d’opposition entre la vigueur primitive attribuée aux Arabes bédouins et les fastes émollients de la culture citadine et monarchique,
dont on dote les Persans. Et qui va fasciner les premiers savants orientalistes du XVII et du XVIIIème siècle.
En réalité, bon nombre de ces artisans de la « civilisation de l’islam classique » sont des syriaques chrétiens. Des chrétiens convertis de force ou demeurés chrétiens dans des conditions
variables. Polyglottes, ils ont transmis au monde arabe toute la science médicale de l’époque, par leur activité de traduction. Les grands savants « arabes » ne sont pas des «Arabes » ni
ethniquement, ni géographiquement, mais des Perses ou des hommes d’Asie centrale, convertis par la force, par intérêt ou sens de la survie.
Mais désormais, l’espèce de solidarité vécue comme organique entre « arabe » et « musulman » est scellée. Aujourd’hui encore, pour les Arabes des pays du Golfe, les hommes du Maghreb sont des «
sous-musulmans ».
Par quel mystère s’est diffusé cet autre mythe historiographique, celui de l’al-andalous, oasis de douceur de vivre et de bonne entente religieuse dans un monde de brutes ?
La salle d’apparat de l’Alhambra servait pour les « parties fines » organisées par les Rois de Grenade : l’orchestre était composé des meilleurs musiciens chrétiens recrutés dans la contrée et
dont on avait d’abord crevé les yeux. En 976, la purge des bibliothèques, dont la bibliothèque califale, héritée des Wisigoths, riche d’environ 600 000 manuscrits, donne lieu à un grand autodafé.
Averroès, aujourd’hui revendiqué comme l’un des grands penseurs et philosophes de l’islam, est contraint à l’exil et enterré avec ses livres. Si on les connait, c’est parce que des traductions
latines ont assuré leur transmission. Le grand penseur juif Maïmonide fut lui aussi contraint de se convertir à l’islam.
Cette civilisation « universelle classique » est un mythe.
Ce qui est vrai, c’est qu’elle fut le chant du cygne de la grande civilisation de langue araméenne inaugurée avec Cyrus, lorsqu’il fonde la dynastie des Achéménides, choisit pour langue de
chancellerie l’araméen et unifie toute cette partie du monde. Alexandre va ruiner cet empire, qui sera rétabli par les Parthes arsacides (du nom des 32 rois) pour durer cinq siècles.
Le monde chrétien va naître à la croisée de ces deux aires de civilisations : la koiné greco-latine d’un côté, la koiné araméo-syriaque de l’autre. L’islam détruira cette koiné
araméo-syriaque tout en l’exploitant économiquement et intellectuellement.
Ceux qu’on appelle les Chrétiens de l’Orient sont les derniers locuteurs de la langue du Christ mais aussi les héritiers d’une tradition d’oralité vieille de deux mille ans.
On reconnaît l’arbre à ses fruits. L’image du monde arabe est désolante : l’analphabétisation atteint 50% des femmes, on y traduit 330 livres par an, (des livres de propagande islamique) trois
fois moins qu’en Grèce, et le PNB de tous les pays arabes, y compris celui des pays pétroliers vaut moins que celui de l’Espagne seule. Au désert culturel s’ajoute la carence de la production
matérielle.
Il n’y a aucune vraie participation des pays arabes aux grandes aventures de l’esprit. Du Maroc à l’Irak, il n’existe aucune institution de recherche digne de ce nom. L’Irak seul possédait des
laboratoires de recherche, détruits par l’orientation militaro-industrielle du régime qui a entraîné la ruine du pays. Les prêcheurs fanatiques de l’Arabie saoudite se sont imposés partout. Le
wahhabisme annule toutes les formes d’interrogation qui humaniseraient la terreur de l’Absolu. Toute activité humaine qui touche à l’imagination ou à la création apparaît comme une vanité, et
elle est donc condamnée.
Les promoteurs de l’«arabité» ont pourtant été des arabes chrétiens. Ce n’est pas anodin. En plaçant la nation au premier plan, on évitait que la religion ne soit le principe fondateur de
l’identité nationale. Car la question liée à la nation, c’est celle d’un ensemble de volontés et d’institutions capable de concrétiser le désir d’un destin commun. Et cette
volonté, l’islam ne peut tout simplement pas la promouvoir car pour qu’il y ait l’idée d’un destin, il faut que tout ne soit pas écrit. Le contraire du «Mektoub».
L’occident a bénéficié du rempart des pays de l’Est. La Hongrie a le droit de voir son choix politique respecté, même si humainement ce choix nous apparaît terrible. Mais nos hommes politiques et
nos médias éclairés ont-ils vraiment cru que cette vague humaine allait doucement et pacifiquement refluer lorsqu’on lui ferait comprendre que désormais le « compte y est » ?
« Ils viennent sans rien » disait un évêque de France au sortir de la réunion- acte d’allégeance à une République bien trop heureuse de faire financer une partie de l’accueil de ces réfugiés par
les paroisses de France, en imposant l’accueil de musulmans. A-t-on invité les imams de France à solliciter l’accueil des « réfugiés » qui sont leurs coreligionnaires ? Si oui, l’information n’a
pas été relayée.
Ils ne viennent pas sans rien. Ils viennent avec une « mentalité » : quinze siècles de soumission à une religion fondée sur une imposture, de culture de la force, de l’intimidation et de
l’oppression.
Il faut accorder des visas. D’abord aux minorités opprimées : chrétiens et yézidis dont on brûle les églises, dont on enlève les femmes pour les violer et les humilier, dont on détruit les
maisons. Ensuite aux musulmans que l’on persécute. Et il faut arrêter cette guerre : cela s’appelle la justice.
Marion Duvauchel
La collaboration
des intellectuels avec l’ennemi ne date pas d’aujourd’hui : de l’hellénisme
à l’islamisme
DE L'HELLENISME A L'ISLAMISME : VICTOR BERARD
Victor Bérard, natif du Jura, demeure, bien que mort en 1931, un des fleurons de l'hellénisme français. La dernière biographie qui lui a été consacrée date de 2009. Son intérêt
pour la Grèce antique ne se trouve pas exclusif d'autres sujets d'attention. Ainsi la Turquie : né en 1864, V. Bérard s'y intéresse juste après les massacres commis par les Turcs envers les
Arméniens (1894-1896), et il cosignera un livre sur ce sujet, au point que le site Internet américain Wikipedia ne manque pas de souligner qu'il « s'inquiéta de la condition des Arméniens et de
la protection des minorités chrétiennes. » En omettant, comme d'ailleurs l'ensemble des sources présentes sur V. Bérard, de signaler son extraordinaire volte-face à ce propos, à la fin de la
première décennie du XXème siècle.
Il faut dire que le distingué professeur de géographie de l'École des Hautes Études Bérard s'était mué d'helléniste en spécialiste de la politique étrangère de la France, ce
qu'il demeurera jusqu'à la fin de sa vie. Il exercera d'ailleurs, en tant que sénateur du Jura, une grande influence parlementaire dans ce domaine, de 1920 à 1931.
Mais ses vues connaissaient déjà avant la Grande Guerre une large diffusion dans l'enseignement supérieur. Par exemple, à l'École libre des Sciences Politiques. La conférence
de V. Bérard à Paris les anciens de cette institution le 22 janvier 1909, publiée en 1910 aux Editions Felix Alcan ((« Les questions actuelles de politique étrangère en Asie ») mérite d'être
tirée de l'oubli, car elle constitue un extraordinaire exemple de falsification des faits, de mensonge par omission, et de reniement des premiers travaux de l'orateur sur la Turquie, un peu plus
d'une décennie auparavant. Surtout, elle fait irrésistiblement penser aux méthodes de déni des réalités, actuellement en pratique, sur des thèmes analogues, la place et la pratique de l'Islam en
Asie.
Les Turcs, victimes des Grecs et des Arméniens
Comment s'explique l'évolution sidérante, comme on va le voir ci-dessous, de V. Bérard ? Il s'était produit en Turquie, en 1908, la révolution des Jeunes Turcs, tenus pour des
nationalistes modernistes dignes d'encouragement par le milieu influent de la franc-maçonnerie en France. En quelques mois, V. Bérard accomplit un changement complet de vision. En effet, les
Jeunes Turcs, parmi eux un certain Mustapha Kemal, futur Atatürk, appartiennent en bloc aux loges de leur pays, et leurs correspondants en France poussent aussitôt à un changement de politique à
Paris, quant à la question d'Orient. Les conséquences en seront graves, malgré l'entrée en guerre en novembre 1914 de la Turquie aux côtés des puissances centrales. On s'en apercevra en
particulier en 1922, à la fin du conflit gréco-turc.
Place
à V. Bérard, parrainé pour son intervention ciblée du début 1909 par Paul Deschanel, futur président de la République, ainsi que par Paul Doumer, autre chef de l'État dans l'avenir. Le professeur
de géographie centre son intervention sur une partie de la Turquie, celle d'Anatolie —cet empire se divise en trois, alors, des possessions européennes, l'Anatolie, et l'Arabie). Sont donc
concerné s par le discours de V. Bérard :es 12 millions d'habitants de l'Asie mineure, sur les 24 millions de sujets du sultan au total.
V. Bérard attaque son exposé par un raccourci saisissant. Lors de la conquête de l'Empire byzantin, le Turc victorieux a « abandonné l'exercice de ses droits souverain », «
moyennant rançon ou tribut en argent sonnant ». Pas un mot sur l'Islam et la « soumission » (la dhimmitude), le récit est totalement
«laïcisé ». L'adjectif « musulman » n'est mentionné que deux fois en 27 pages (incidemment), un exploit. Les chrétiens orthodoxes et les autres églises chrétiennes sont qualifiés d' « État
dans l'État ». V. Bérard confond soigneusement le religieux et le politique, comme si le christianisme correspondait à l'Islam. Quant aux méthodes de domination turque, il ne veut pas les
connaître. « Les indigènes, les chrétiens d'Asie mineure, ont là-dessus des légendes terribles. » Les atrocités qu'il cite —en une seule phrase - en les mettant en doute, « sont des opérations
difficiles auxquelles la force même d'un Turc ne peut pas longtemps suffire. » Tout est bagatellisé, traité par le ridicule.
Prolétaires turcs, capitalistes chrétiens
Suit un éloge détaillé de l'hospitalité turque (« j'eus le bonheur de vivre en intimité avec les Turcs d'Asie mineure... »). Toutefois, se demandant sans doute s'il n'avait pas
été trop désinvolte par rapport à son auditoire, V. Bérard finit par concéder « je crois que dans la légende des chrétiens d'Asie Mineure, il y a tout de même une part de vérité », sur laquelle
il ne dit d'ailleurs rien. En revanche, il s'avère très prolixe sur le sort lamentable, à ses yeux, des Turcs au cours des siècles, jusqu'au XVIIIème siècle inclus. Au XIXème siècle, il
s'aggrave. À cause des pirates chrétiens — dont les Marseillais -, d'immigrés de la même religion en Anatolie, du capitalisme, expulsant le
«musulman » de chez lui. Il y a exploitation des Turcs, par le capital humain et argent hellène. Tel quel, dans une démonstration qu'eut pu signer Karl Marx. Le régime féodal turc, à côté,
n'était pas
«la perfection, mais n'était pas non plus l'abomination. »
Les fonctionnaires du sultan vivaient sur le pays ? Oui, mais seulement sur les Turcs, car « les chrétiens trouvaient toujours un consul européen pour les défendre », « le
malheureux paysan turc supportait tout le poids du fardeau. » Au passage, V. Bérard fait applaudir par ses auditeurs la « Jeune Turquie » des francs-maçons. Puis il attaque les chrétiens : «
L'argent, ici, (en Turquie), passait entre les mains des chrétiens. » Le paysan turc, enrôlé dans l'armée du sultan, voyait ses propriétés confisquées pendant son absence, parce qu'il n'avait pas
payé la dîme (en réalité, il en était dispensé en tant que musulman).
Le « petit remède »
Les Turcs se voyaient chassés de chez eux, vers le désert, par une double poussée chrétienne. À l'ouest, les Grecs, à l'est les Arméniens. «LesArméniens gagnèrent la richesse, gagnèrent la propriété... » Finies la liberté, l'aisance, pour les Turcs, ruinés par les usuriers chrétiens (ni là, ni ailleurs, V. Bérard ne mentionne la
communauté juive). Quand trop, c'est trop, surgit la réaction dont le conférencier sous-entend qu'elle est légitime ; un « petit remède » », selon V. Bérard : « ...il avait déjà été employé
contre les Grecs en 1820, il fut employé contre les Arméniens an 1895-96, le massacre. Mais ce remède ne portait pas longtemps. » D'ailleurs, les Turcs « n'ont jamais désiré, n'ont jamais
pratiqué les massacres...Il a fallu recruter des gens dont c'était le métier, les armer, les styler, les discipliner et les faire travailleràla tâche. » Qui tuait, qui « stylait » ? Mystère.
La conclusion devient d'une hypocrisie absolue. Ne pouvant renier ses premiers écrits encore frais alors, V. Bérard trouve un faux parallèle : « ...sans doute les massacres
tuaient beaucoup d'Arméniens et beaucoup de Grecs, mais (.) Ils faisaient mourir de faim ou de misère autant de Turcs et de musulmans. » Fermez le ban. Heureusement, la révolution des Jeunes
Turcs — traduire, des militaires — est arrivée, afin de protéger le musulman « prolétaire et bourgeois », du « capitalistechrétien. » Grâce aux Jeunes Turcs, « le royaume turc sera le plus patient, le plus obéissant et le plus fidèle des États. (Applaudissements). »
Avec des explications de ce genre, on ne comprend que trop bien pourquoi et les Grecs, et les Arméniens, devaient être sacrifiés, pendant et après la Grande Guerre. Bérard
et consorts avaient endoctriné les élites françaises, par un martelage de leurs thèses favorables à l'Islam, tout en évitant avec soin de le mentionner. Cherchons dans l'actualité. Nous n'aurons
pas à beaucoup fouiner pour détecter leurs émules contemporains.
Nicolas Tandler
Farida Belghoul
apporte une lueur d'espoir
Chers amis et amies, soutenons nos cochons - sous toutes leurs formes !
Le manège ... a perdu son Cochon
Il aurait été enlevé à la demande de parents musulmans !?! mais alors !!
- Faudra-t-il enlever les Rayons charcuterie dans les Boucheries et Grands-Magasins !!
- Faudra-t-il bâcher les box des races porcines au Salon de l'Agriculture ?
- Faudra-t-il enlever les porcs et porcelets dans les parcs animaliers pour enfants !?!
- Faudra-t-il enlever les images des manuels scolaires pour la fable des 3 Petits cochons !?!
Français, si vous ne le savez pas encore, la dictature islamiste avance à
grands pas dans notre pays. Il est désolant de constater qu'un nombre important de Français ne s'en aperçoit pas et fait preuve d'un manque de lucidité flagrant.
Elle prend les formes les plus diverses. Ainsi à ISTRES en Provence, il y avait dans une allée
piétonnière un petit manège pour jeunes enfants. Sur ce manège était installé un petit cochon rose. Les islamistes ont demandé l’enlèvement de ce cochon parce qu’il troublait leurs
enfants.
Le « caïd » local, soucieux de gagner quelques électeurs musulmans à obtempéré.
« Il n’y a plus de cochon sur le manège. »
Envoyé par un Istréen observateur averti !!!...
NOUS
SOMMES BIEN DANS UN PAYS DE CONS !!!!
Vous soumettriez vous aux exigences de plus en plus nombreuses des Islamistes ? Si oui vous pouvez détruire ce mail. Si non agissez par n'importe quel moyen mais agissez, ne vous laissez pas
faire. L'union fait la force, en nous serrant les coudes on résistera, la France restera Française et ne deviendra pas Islamiste. Il faut pousser nos politiques à supprimer les diverses aides
comme cela s'est fait dans d'autres pays dont ils ont foutu le camp pour venir en masse en France.
En supprimant l'AME qui est pour les illégaux et le RSA pour les non Français, le gouvernement
trouvera les milliards d'euros qu'il cherche désespérément dans nos poches.
LE DISCOURS LE PLUS COURT JAMAIS PRONONCE par Vladimir Poutine
Le temps est venu
pour nos leaders élus de prêter attention au conseil de Vladimir Poutine. Est-ce si effrayant que cela ?
> > Le 4 août 2013, Vladimir Poutine, le président russe, s’est adressé à la Dūmā relativement aux rapports tendus avec des minorités en Russie :
> >
"En Russie chacun doit vivre comme des russes. N'importe quelle minorité, de n'importe où, si elle veut vivre en Russie, marcher et manger en Russie, devrait parler
le russe et devrait respecter les lois russes. > >S'ils préfèrent la Loi de la Sharia et vivre selon les préceptes musulmans
alors nous leur conseillons d'aller vivre là où telle est la loi nationale.
> >La Russie n'a pas besoin de minorités musulmanes.
Les minorités ont besoin de la
Russie et nous ne leur accorderons pas de privilèges spéciaux ni n’essaierons de changer nos lois pour les adapter à leurs désirs, peu importe leurs hurlements contre notre prétendue
'discrimination'. > >Nous ne tolérerons pas de manque de respect à notre culture
russe. > >Nous devrions savoir tirer les conséquences des suicides de l'Amérique, l'Angleterre, la Hollande et la France, si nous voulons
survivre en tant que nation.
> >Les musulmans reprennent ces pays mais ils ne prendront pas le contrôle de
la Russie. > >Les coutumes russes et nos traditions ne sont pas compatibles avec leur
manque de culture ou leurs coutumes primitives. > >Lorsque cette honorable assemblée pense à créer de nouvelles lois, elle doit prendre essentiellement en considération l’intérêt national russe et, considérant que les
minorités musulmanes ne sont pas des russes, elle ne doit pas prendre en compte la Sharia, la loi des musulmans.»
> > C’est par une ovation debout
de cinq minutes que les membres de la Dūmā ont salué ce discours de Vladimir Poutine.
> >N’est-il pas triste de devoir faire référence à un ex-communiste pour prendre conscience de nos problèmes en Occident ?
Centre Saint Paul : un débat exemplaire sur l’islam entre catholiques et laïques
« Une culture ne vit que par celui qui la porte » (Frère Thierry)
Ce samedi se tenait au Centre St Paul une conférence sur le thème « Faut-il avoir peur de
l’islam ? » avec pour intervenants René Marchand, l’Abbé Pagès, Pierre Cassen, Christophe Mohamed Bileck (Notre-Dame de Kabylie), Christine Tasin et l’Abbé de Tanouarn.
La salle était entièrement remplie mais un bref coup d’œil permettait de constater que l’assemblée avait majoritairement en commun la couleur poivre et sel de leurs cheveux… Frère Thierry a
présenté brièvement le déroulé de l’après-midi, avant de céder la place au premier intervenant, René Marchand…
Mahomet, ce looser assassin
René Marchand :
Après une prière en arabe dédiée aux Chrétiens d’Orient, René Marchand résume avec sa vivacité et son talent habituels la vie de Mahomet, explique comment celui-ci s’est fait expulser de la
Mecque parce qu’il était en quelque sorte l’idiot du village. Avec sa petite bande de fidèles installés à Médine ils ont vécu de razzias, d’assassinats, ne semant que la terreur et le sang sur
leur passage (« l’islam c’est la paix, l’amour, la tolérance… »).
Puis, afin d’aider à l’expansion de sa nouvelle idéologie, Mahomet a créé le statut de dhimmi dans le but de racketter les non musulmans jugés comme des sous-hommes juste bons à obéir et à payer
le tribut de leur infériorité.
René prend soin de nous rappeler que l’islam n’est pas une religion puisqu’est considérée comme religion uniquement une communauté de foi accordant la liberté de conscience, liberté qui n’existe
pas en islam puisque les apostats sont menacés de fatwa.
Il nous explique pourquoi nos deux mondes ne peuvent se comprendre l’un l’autre, et donne en exemple nos deux conceptions radicalement opposées du totalitarisme, lequel est évidemment violemment
rejeté par toute société évoluée et soucieuse de ses libertés, alors qu’il est au contraire jugé valorisant pour les musulmans pour qui la seule loi applicable est celle d’Allah, au détriment de
toutes les autres sans exception.
« Dieu a-t-il un plan pour l’islam ? »
Christophe Mohamed Mbilek :
« Dieu a-t-il un plan pour l’islam ? » demande-t-il d’emblée, avant d’expliquer la difficulté de discuter avec des musulmans sur le sujet de l’islam dès lors qu’ils sont
deux ou plus parce qu’ils sont contraints de se surveiller les uns les autres.
Il rappelle à l’assemblée que si en 1830 les Français ont débarqué dans les contrées d’Afrique du Nord c’était pour mettre fin à l’esclavagisme arabo-musulman, un fait historique très
soigneusement occulté par la doxa. Il explique les accords tacites passés entre le dey et la France afin que celle-ci ne touche pas à l’islam durant le temps de sa présence.
La cause du retard des musulmans (où sont les Nobel, les chercheurs ?) est évidemment due à l’aliénation à leur idéologie, les rendant héréditairement frustrés et envieux de nos libertés
auxquelles, bien que vivant parmi nous, ils sont incapables d’accéder, enfermés qu’ils sont dans un coran castrateur délivré par un prophète intouchable, le cerveau baillonné par l’interdiction
inaliénable de raisonner et d’exprimer la moindre réserve, même auprès de son conjoint, de ses enfants, de ses amis.
Autant dire que toutes les conditions sont réunies pour considérer l’islam comme une secte…
Selon lui, internet avec sa pléthore de données, est un outil précieux qui contribue à semer le doute dans la tête des musulmans car ils ont enfin accès à des informations extérieures à celles
dispensées par l’oumma. Encore faut-il qu’ils veuillent bien accéder à cette oasis de liberté…
L’amour du prochain n’existant pas en islam, il préconise de contribuer à ouvrir l’esprit sclérosé des musulmans ainsi que leur coeur à l’altérité en leur fournissant l’accès à l’Evangile à titre
de comparaison avec le coran.
« Une âme musulmane est remplie de ronces et d’épines »
Abbé Guy Pagès :
Selon la Déclaration des Droits de l’Homme en Islam, il est dit que l’islam fait partie intégrante de la nature de l’Homme. Nous serions donc tous musulmans à la base.
L’Abbé rappelle que si les chrétiens sont les enfants d’Abraham c’est par la foi et qu’ainsi ils sont reliés à Dieu, mais les musulmans ne revendiquent leur filiation à Abraham que par la chair,
celui-ci ayant fait descendance avec l’une de ses esclaves. Les musulmans n’ont donc aucun lien à Dieu mais sont seulement tenus d’obéir aveuglément à ses ordres, sans réfléchir ni discuter.
« Une âme musulmane est remplie de ronces et d’épines » qu’il faudrait donc arracher pour que le fidèle musulman perçoive les aberrations de l’islam, de la charia, du coran.
Il suggère une tactique destinée à contrer tout défi de trouver une œuvre égalable au coran -puisque celui-ci est considéré comme inégalable-, à savoir qu’on ne pourrait pas davantage égaler une
œuvre de Mozart pour la simple raison qu’il n’y a aucun point de comparaison auquel se référer. Un argument imparable qui met à bas leur défi et les met aussitôt en déroute.
« Un musulman est content d’être musulman parce qu’au moins il n’est pas chrétien ». La réalité est que l’âme du musulman est torturée par l’enfermement et la peur générée par
Allah, par la punition divine, par le jugement des autres. Il a peur de tout : des djinns, de l’enfer, de se faire tuer, de sa propre ignorance.
« L’Eglise chez elle et l’Etat chez lui »
Pierre Cassen :
La laïcité est le thème de Pierre Cassen qui insiste sur la nécessité de sa défense, « de Jeanne d’Arc à Marianne, union de tous les patriotes ! ».
Accusée de faire le lit de l’islam, la laïcité est régulièrement contestée par ceux qui ont une sensibilité royaliste et chrétienne, or même dans les royautés d’Europe et dans les pays chrétiens,
l’islam se perfuse là aussi à grands coups de clystère.
Pierre explique que la laïcité ne représente en aucun cas une hostilité envers les croyants mais qu’elle est la garantie que les croyances ne s’imposent pas à tous, respectant ainsi les
convictions de chacun. Il illustre son propos par cette citation de Victor Hugo : « L’Eglise chez elle et l’Etat chez lui ».
Pierre se remémore les premiers voiles, la crèche Baby Loup, la mise à terre de Fanny Truchelut condamnée pour avoir refusé la visibilité d’un voile sectaire et sexiste dans les parties communes
de son gîte. Un murmure scandalisé secoue la salle. Il y en aura bien d’autres par la suite, comme lorsqu’est évoqué le constat alarmant des pédiatres concernant les risques sanitaires dus à
l’e-coli, un risque sanitaire plus grave encore que celui de la vache folle mais soigneusement tu. Manifestement l’auditoire découvre des faits qu’il ignorait totalement, et ça ne seront pas les
seuls.
Il rappelle aussi la sortie de terre d’une mosquée tous les 5 jours en France, le fait que nombre d’entre elles annoncent la couleur sur leur fronton « el fath », la conquête. Nouveaux
murmures effarés dans l’assistance…
Il évoque encore ces employés non musulmans contraints de s’adapter au ramadan, raconte l’histoire d’une de ses connaissances dont le fils en était réduit à voler de l’argent à sa mère pour
pouvoir manger en cachette le midi dans un café éloigné de son établissement, pour éviter de se faire casser la figure à la cantine par les musulmans exigeant de lui qu’il cesse de s’alimenter
pendant le mois de jeûne…
Une fois encore, nombreuses réactions…
La salle se scandalise encore d’apprendre que Monseigneur Barbarin avait fait graver un « allah akhbar » sur la cathédrale St Jean de Lyon, à l’heure où les Coptes et les autres
chrétiens d’Orient se font massacrer. « Grâce à l’islam, Dieu est de retour dans nos sociétés » avait également osé déclarer un cardinal du Vatican.
L’arrêt de l’immigration ne résoudrait pas tous les problèmes en raison des naissances exponentielles qui ont lieu sur notre sol, par ailleurs, la laïcité est nécessaire mais insuffisante face à
un islam conquérant à qui nos politiques déroulent le tapis rouge, c’est pourquoi il faut cesser une fois pour toutes de le considérer comme une religion.
« Un peuple c’est quelque chose qui unit des gens qui ont une histoire commune et qui avancent ensemble »
Christine Tasin :
Rendez-vous est pris avec tous les patriotes de bonne volonté désireux de préserver leurs traditions françaises le 8 décembre prochain, veille de l’anniversaire de la loi de 1905.
« Un peuple c’est quelque chose qui unit des gens qui ont une histoire commune et qui avancent ensemble » s’exclame-t-elle, avant d’ajouter que pour elle, l’athée assumée, la
fête de Noël c’est sacré, que le sapin et la crèche ne sont pas négociables, d’autant que les origines de nos fêtes sont païennes et concernent donc tout notre peuple, bien au-delà des
convictions de chacun.
Christine expose l’aberration d’imposer deux jours de congé pour des fêtes qui n’ont jamais concerné le peuple français, selon les souhaits délirants de Dounia Bouzar.
Elle poursuit… le porc est chassé des cantines des écoles et des hôpitaux, les établissements scolaires suppriment peu à peu les symboles de Noël au nom de la laïcité, alors que jusqu’à ces
dernières années, chacun se félicitait de ces décorations festives. Pendant ce temps le tapis écarlate du sang des moutons se déroule sur un boulevard de bienveillance. La salle
manifeste sa désapprobation avant que Christine ne déclame d’un air accusateur « vous mangez tous du halal ! ». « Mais non ! » s’offusquent
certaines personnes du public, « mais si ! » réplique t-elle, ajoutant d’un ton péremptoire qu’il nous faut manger uniquement du cochon et du poisson.
Christine émeut la salle lorsqu’elle raconte cette terrible anecdote relatée par un adhérent de
Résistance Républicaine ayant côtoyé par le passé des Talibans dans des lieux inhumainement silencieux : une petite fille de 5 ans se trouvait aux côtés de chatons que manifestement elle mourait
d’envie de caresser, de toucher, avec lesquels elle voulait jouer. Un barbu s’est alors assis à ses côtés et lui a expliqué qu’il était interdit de jouer, qu’en islam c’était mal.
Elle les achève en parlant du livre d’Ayaan Hirsi Ali, Une vie rebelle, dans lequel celle-ci se remémore le jour où elle a retiré son voile après des années de conditionnement où on lui avait
répété qu’il lui arriverait des choses terribles si elle l’ôtait. Ayaan a été fermement incitée dès son plus jeune âge à se cacher parce que tous les hommes étaient perçus comme des violeurs
potentiels. En arrivant aux Pays-Bas, elle a côtoyé des Hollandaises qui se moquaient de ses frayeurs et l’encourageaient à s’émanciper, à retirer son linceul. Après forces hésitations, la jeune
femme a fini par se décider, retirant timidement son voile pour se rendre compte stupéfaite que le ciel ne lui tombait pas sur la tête et que les hommes occidentaux ne se jetaient pas sur elle
comme des bêtes sauvages…
« L’islam est une religion low cost »
Abbé de Tanouarn :
Il note l’importance d’une résistance face aux jeunes des cités déracinés, « fils de personne, désoeuvrés, déculturés », sans morale, pas même celle du bled.
Pour lui « l’islam est une religion low cost » par rapport aux autres. L’abbé est convaincu que les musulmans vont connaître une crise de conscience qui les fera se tourner
vers le baptême chrétien.
La salle s’étrangle, Christine Tasin en tête, lorsqu’il déclare sûr de lui « la laïcité est une police des religions », qu’elle relèverait du nihilisme…
« Le Camp des Saints marche parce que les gens reculent »
Un échange clôt la conférence. Pour René Marchand notre problème vient de la fierté d’appartenance que nous n’avons plus alors que les musulmans n’ont de cesse de revendiquer la leur.
Face à l’argument habituel consistant à dire qu’il faut attendre que les musulmans évoluent comme les chrétiens ont évolué, Christine oppose une fin de non recevoir : pas question de se
figer et de rétrograder dans notre évolution sociétale durant les 5 ou 6 prochains siècles afin de laisser tranquillement les musulmans rattraper leur abyssal retard ! Répondant à la
déclaration de l’Abbé de Tanouarn sur la laïcité, elle rappelle que la laïcité c’est la res publica, non pas un système mais un outil, que la liberté de conscience est pleinement respectée et
qu’il n’y a donc pas lieu ni de la redouter, ni de la renier.
Caroline Alamachère
9 mois de christianophobie en France et en chiffres…
Je participai, ce midi, au déjeuner d’amitié française organisé au Palais de la Mutualité de Paris par l’Alliance Générale contre le Racisme et pour le Respect de l’Identité Française et
Chrétienne (AGRIF) fondée par Bernard Antony. On m’avait demandé, comme rédacteur en chef de ce blogue, d’y prononcer quelques mots. Les voici…
Chers défenseurs de l’identité française et chrétienne,
je voudrais, en quelques minutes, comme rédacteur du blogue L’Observatoire de la Christianophobie, attirer votre attention sur l’ampleur des phénomènes de christianophobie dans notre pays, encore
que ce blogue “œcuménique” recense chaque jour et depuis le mois de mai 2010, les actes de christianophobie dans le monde entier.
J’ai compilé, dans la nuit, les manifestations de christianophobie en France parmi les 1 243 articles publiés et lus 1,4 million de fois, entre le 1er janvier de cette année et le 30
septembre dernier, c’est-à-dire pendant les seuls 9 premiers mois de 2013 :
● Interruptions ou perturbations de Messes ou de cérémonies religieuses : 4 cas.
● Piratages informatiques de sites ou de blogues chrétiens : 6 cas.
● Discriminations sociales ou professionnelles contre des chrétiens en raison de leur religion : 8 cas.
● Agressions contre des prêtres ou des religieux : 8 cas.
● Articles ou propos injurieux pour les chrétiens et la religion chrétienne dans les médias de la “bienpensance” : 11 cas.
● Tentatives d’incendies et incendies d’églises ou de lieux de culte chrétiens : 17 cas, quasiment deux par mois !
● Profanations et actes de vandalisme de cimetières chrétiens : 25 cas, soit environ un tous les dix jours !
● Profanations d’églises et actes de vandalisme contre et dans des lieux de culte chrétiens : 70 cas, un peu plus de deux par semaine !
● Insultes publiques contre les chrétiens, blasphèmes publics contre le christianisme, vandalismes ou destructions de symboles ou d’objets chrétiens : 109 cas, environ
un tous les deux jours !
Ces quelque 250 cas de manifestations publiques de christianophobie en France, autrement dit quasiment un cas par jour depuis le début de l’année et que j’ai
signalés dans un article mis en ligne sur mon blogue, ne sont que ceux que j’ai pu découvrir ou que, plus prosaïquement, j’ai eu le temps de traiter…
Qu’on ne s’y trompe pas, les chiffres que je viens de vous signaler ne recouvrent pas la totalité des actes de christianophobie en France : ils ne sont que des prélèvements sur un phénomène
plus ample, plus profond et en croissance constante.
Chacun de ces cas, en soi intolérable, aurait pu donner lieu à une ferme dénonciation publique, voire à une action judiciaire.
L’AGRIF est par vocation et statutairement fondée à dénoncer publiquement et à poursuivre pénalement ces innombrables attaques contre notre identité chrétienne, mais, pour cela, il lui en faut
les moyens, il lui faut plus de “munitions” pour la bataille et plus d’hommes pour la mener. C’est l’appel que je lance en ce jour du trentième anniversaire de L’AGRIF, car en matière de
christianophobie on ne doit rien lâcher, jamais, jamais, jamais…
«Il faut que l’Islam se repense totalement pour le monde contemporain» (Père Samir Khalil Samir)
Ce texte du Père Samir Khalil Samir, repris par le site Radio Vatican, est présenté comme
suit:
Chrétiens, musulmans modérés, chiites, sont frappés par la violence terroriste en Syrie, en Égypte, au Kenya, au Pakistan….Une telle
flambée est le signe d’une crise profonde de l’Islam qui n’a pas encore affronté le discernement du monde moderne et préfère se réfugier dans l’Islam du passé.
Le monde islamique doit reconnaître cette connivence avec une telle violence. L’effort des chrétiens pour le dialogue avec l’Islam et la
modernité. Ce sont les thèmes traités dans un article du Père Samir Khalil Samir, jésuite, spécialiste du dialogue islamo-chrétien, enseignant à l'université Saint-Joseph de Beyrouth et à
l'Institut pontifical oriental de Rome. Un article publié par AsiaNews.
Des chrétiens du Pakistan manifestent après le double attentat suicide devant l’église de tous les Saints de Peshawar qui a
fait au moins 81 morts et 120 blessés
_____________________
Les informations de ces derniers jours nous ont mis devant une nouvelle série d’attentats terroristes islamiques : les deux kamikazes de l’Église de Tous les Saints à Peshawar ;
l’enlèvement et les meurtres dans le centre commercial de Nairobi ; l’agonie de beaucoup de chrétiens en Égypte, les menaces faites aux chrétiens à Maaloula et dans toute la Syrie.
Les printemps arabes, menés ensemble par des chrétiens et des musulmans ont fait espérer un futur meilleur et une collaboration mutuelle pour les droits de l’homme, la démocratie et la
liberté religieuse. Mais au contraire, on a l’impression d’être revenu quelques années en arrière, pendant l’occupation américaine et internationale en Irak avec des exécutions, des
décapitations, des voitures piégées même pendant les célébrations religieuses.
Le phénomène du terrorisme d’origine islamique
Dans les faits survenus- en Égypte, au Pakistan, au Kenya, en Syrie- le point commun est le phénomène du terrorisme et le fait que ce sont tous des terroristes islamiques. Comment
pouvons-nous expliquer tout cela ?
Dans certains cas ce sont les sunnites qui attaquent les chiites ; parfois ils attaquent la police, symbole de l’ordre qu’ils veulent détruire ; dans la plupart des cas, ils attaquent les
chrétiens. Leur psychologie mérite d’être analysée.
Ce sont des terroristes prêts à risquer leurs vies pour donner la mort à d’autres, sans aucune explication. Leurs attaques sont perpétrées contre des innocents, contre des catégories
considérées comme ennemies : les musulmans chiites ou ahmadis mais le plus souvent contre des chrétiens.
Toutes ces personnes font face à des situations difficiles. En Somalie, d’où proviennent les Shebaab, responsables du massacre à Nairobi, le problème se situe entre musulmans (vu qu’il y a un
nombre limité de chrétiens) mais ils exportent leurs problèmes au Kenya avec l’excuse que Nairobi aide le gouvernement somalien à reprendre le contrôle du pays. La motivation est politique
mais quelle que soit la motivation exprimée, celle-ci est toujours traduite en violence. Et le pire est qu’elle s’exprime comme une violence commise au nom de l’islam.
Quelle est la réaction des musulmans ?
Cela vaut la peine de tenir également compte de la réaction des musulmans. Dans certains cas ceux-ci disent : C’est inacceptable ! Mais à quoi ça sert de dire cela ? Qu’est-ce que l’on fait
pour arrêter ces groupes ? Pour répondre à cette question, il faut comprendre d’où vient la violence. De fait, c’est la formation mentale, l’éducation reçue qui pousse les terroristes à la
violence. Soutenus par un imam cultivé qui émet une fatwa (un jugement juridique), ils s’habituent à se servir de la violence contre ceux qui ne pensent pas comme eux.
Au Pakistan, l’imam Hafiz Noman Kadir qui est contre les terroristes, a exprimé sa solidarité « à nos frères et sœurs chrétiens » en précisant qu’ils ont été touchés par « des terroristes qui
n’ont aucune religion ». Le premier ministre pakistanais Nawaz Sharif a également condamné l’attaque suicide en disant « les terroristes n’observent aucune religion ».
Ceci n’est pas correct : la religion des terroristes est déclarée et comment ! Ils se déclarent islamiques. Ils prétendent même être de vrais islamiques qui appliquent fidèlement la charia.
Malheureusement, les musulmans modérés, presque comme une manie, cherchent à tout atténuer, en éloignant les critiques de l’islam, en disant que les terroristes « n’ont pas de religion », ou
qu’ils « ne sont pas de vrais musulmans car l’islam est une religion pacifique, l’islam est la religion de l’équilibre (din al-wasat) et elle ne peut pas être extrémiste ! » Je voudrais aussi
les croire mais je voudrais demander: Que faites-vous pour combattre ce faux islam ?
Chaque semaine il y a de nouveaux groupes fondamentalistes qui naissent, inspirés par l’islam, dirigés par des imams qui les guident ou qui les soutiennent dans l’utilisation de la violence
contre les chrétiens ou contre certains groupes musulmans ou contre les mécréants (kuffār).
La majorité des musulmans dit : « Ce n’est pas le vrai islam ! » Mais alors il faut lutter contre cette fausseté, il faut donner des indications précises, demander à la police d’arrêter ces
massacres.
Les terroristes sont guidés par de vrais imams, cultivés et fanatiques
À Nairobi, le Sheikh qui guide le groupe des Shebabs somaliens, auteurs de l’attaque, est le Sheikh Ali Mahmoud Raji, leur porte-parole. Il a publié ce message : « Nous autorisons nos
moudjahidines à tuer les prisonniers en cas d’attaque. Les chrétiens qui encerclent nos hommes doivent avoir pitié des otages à l’intérieur de l’édifice ».
Déjà, l’utilisation du terme « moudjahidines »montre l’origine islamique : le moudjahidine est celui qui pratique le jihad comme décrit dans le Coran et dans les hadiths.
La tactique qu’ils ont utilisée est également islamique. À un certain moment ils ont fait sortir de l’édifice les musulmans. Pour les distinguer les uns des autres, ils ont demandé à tout le
monde : Tu connais le nom de la mère du Prophète ? (Āmina). Celui qui a répondu correctement a pu sortir et se sauver ; les autres sont restés comme otages et certains ont été tués.
C’est un fanatisme islamique sous différentes formes. C’est contre cela que doivent protester surtout les musulmans et pas seulement par des paroles. À la base de ce comportement des
terroristes il y a l’enseignement de certains imams qui les forment aux disciplines islamiques, qui les guident, qui les soutiennent, qui les éduquent jusqu’ à leur donner l’ordre de tuer.
Tant que l’on ne dénoncera pas ce comportement comme de la responsabilité de l’islam et que ceux qui se taisent sont d’une certaine manière complices, cela ne servira à rien de dire que nous
ne sommes pas d’accord avec la violence, même si par après on console les familles des chrétiens tués.
Ces considérations valent pour le Pakistan, le Kenya, l’Egypte et la Syrie.
La tendance islamiste est en train de prendre le pouvoir partout
Dans certains de ces pays, surtout l’Egypte et la Tunisie, il y a eu un esprit nouveau porté par les printemps arabes : ils ont fait émerger une nouvelle vision des droits de l’homme, de la
citoyenneté commune pour les chrétiens et les musulmans en mettant la religion en second plan dans un style laïc ouvert à tous et non séculariste. Mais ce discours n’aura duré seulement que
plus ou moins trois mois. Par la suite, les groupes islamiques ont pris la place : En Egypte les Frères Musulmans et les salafistes ; en Syrie toutes les bandes fondamentalistes de
l’étranger, payées par les Pays arabes du Golfe, même par des occidentaux convertis ; en Tunisie les salafistes et les Frères Musulmans (sous un autre nom).
Il y a dans le monde musulman un désir de vraie liberté, de démocratie, d’un islam ouvert au monde d’aujourd’hui ; mais il n’y a pas une prise de conscience assez forte pour faire le
contrepoids à la restauration islamiste. Partout la tendance islamiste a pris le pouvoir car les groupes sont bien organisés et savent manœuvrer les foules: en Tunisie, en Égypte (même si ils
sont en train de perdre le pouvoir), en Libye, en Syrie, même si nous ne le savons pas encore….
Le monde musulman est en profonde crise existentielle et de civilisation
Le problème c’est que l’Islam est en profonde crise existentielle et de civilisation. Le monde musulman se présente aujourd’hui comme un bloc, comme une Umma qui ne connaît pas les frontières
géographiques et politiques et qui bouge d’une frontière à l’autre pour diffuser ses propres idées, sa propre vision de l’islam et pour combattre en accord avec cette vision. Ce n’est pas le
cas pour le monde chrétien, subdivisé par caractères nationaux, culturels, etc…
Les musulmans se sentent politiquement faibles, militairement insuffisants, culturellement pauvres, scientifiquement faibles et réduits à une petite lumière. Ce mal-être est encore plus lourd
quand ils pensent à leur passé des VIIème au XIII ème siècles. C’était un empire puissant, ouvert à beaucoup de cultures, le plus évolué de l’Europe. C’était la grande période de la
Renaissance, notre illuminisme !
Pour expliquer ce grand pas en arrière, l’explication des fondamentalistes musulmans est simple et semble convaincante. On peut la résumer ainsi : tant que nous avons suivi fidèlement tout ce
qui était prescrit par le Coran et toute la tradition de notre prophète, nous étions les meilleurs en tout ; plus nous nous sommes éloignés de cette tradition, plus nous sommes devenus
faibles. Donc, la solution est claire : retourner au VIIème siècle ! Cette analyse simple convainc beaucoup de musulmans.
Et vu que le Coran dit de Mahommet : « En effet, vous avez dans le Messager de Dieu un excellent modèle à suivre, pour quiconque espère en Dieu et dans le Jour Ultime, et invoque Dieu avec
insistance (Sourate 33, des Factions alliées, Al-Ahzab,v.21), l’imitation du Prophète de l’islam devient une obligation. Et celui-ci a combattu les mécréants par tous les moyens, y compris la
guerre (selon la meilleure tradition, il aurait fait plus de soixante razzias ( ghazawāt) en moins de dix ans !) : Le retour aux origines relance donc l’idéal du jihād ( le combat sur la voie
de Dieu) .
Enfin, avec la manne du pétrole, il est devenu facile de se procurer les armes et de financer les groupes de combattants (moudjahidines). Avec l’argent, ils prennent de l’Occident les armes
et nous le voyons en Syrie, ou affluent les armes provenant de l’Europe, des États-Unis, de l’Arabie, du Qatar. L’argent sert à la violence dans un cercle vicieux qui se referme sur lui-même
sans produire une voie de sortie. Ils tuent quelques milliers de chrétiens, et puis- surtout- ils tuent en masse leurs correligionnaires.
Le vrai problème est la confrontation de l’islam avec la modernité
Mais la violence ne porte à aucune solution car le problème urgent est celui de confronter l’islam avec la modernité pour discerner ce qui doit être revu dans l’islam et ce qui doit être
accepté ou rejeté dans la modernité. C’est un discernement aussi bien de soi-même comme musulman que sur la civilisation qui vient d’au dehors. Un tel discernement sert à différencier le
positif et le négatif en commençant ensuite à construire à partir du positif.
C’est un discours simple mais très difficile, et il n’est pas réalisé. Alors on continue la lutte entre musulmans eux-mêmes, entre ceux qui veulent l’ouverture à la modernité à tout prix, en
acceptant tout, et ceux qui combattent totalement la modernité en la refusant en bloc comme athée, comme néo-paganisme (la nouvelle jāhiliyya) en s’inspirant de Mahomet qui a combattu le
paganisme. C’est la théorie de Sayyid Qutb, l’éminent membre et penseur des Frères Musulmans, développée dans son livre Ma’ālim fī al-ţarīq (« Pierres militaires sur la route), écrit en
prison pendant les années 1965-1966, un peu avant d’être exécuté le 29 août 1966 par pendaison.
Cet islam intégriste considère la modernité justement comme un néo-paganisme. Ils sont convaincus qu’ils vaincront s’ils combattent le néo-paganisme représenté par l’Occident, par les
chrétiens vus comme des émissaires de l’Occident et par les musulmans libéraux.
Malheureusement, on ne voit pas beaucoup de musulmans qui font cette analyse, même si les considérations que je résume ici sont présentes chez certains auteurs musulmans. Mais sur plus d’un
milliard de fidèles de l’islam, même un millier de lettrés illuminés reste un petit nombre. La Tunisie, pendant 50 ans, sous Bourghiba (qui fût président de 1957 à 1987), a eu une approche
critique qui a été positive avec une évolution vers la modernité sans créer de terrorisme.
Malheureusement, cette modernité existe presque toujours avec une dictature. On n’arrive pas à proposer une modernité sans dictature. Ceci parce que la population, n’ayant pas côtoyé les
intellectuels, se voit imposer des styles de vie qu’elle ne comprend pas. De leur côté, les Présidents, souvent des dictateurs, se voient obligés à imposer une méthode de modernité aux masses
qui auraient au contraire besoin d’être éduquées.
En Syrie et en Irak la même chose est pratiquement arrivée avec les membres du parti Baath (ou Baas), en Syrie de 1963 à 1966, puis de 1970 à aujourd’hui ; en Irak de 1968 à 2003 : ils
avaient introduit certaines réformes importantes dans le domaine éducatif et social mais toujours avec la force de la dictature. Le fondateur, Michel Aflak, un chrétien orthodoxe, fait de la
laïcité un pilastre du parti, reconnaissant pourtant le rôle prépondérant de l’islam dans la « nation ». Pour cela, lorsqu’on a commencé à combattre la dictature, tout a échoué. En éliminant
la dictature, ne reste plus que l’islamisme, ennemi de la modernité (de provenance occidentale) et de la laïcité.
Pour toutes ces raisons, il serait nécessaire qu’une université comme Al Azhar ou d’autres universités islamiques en Tunisie, au Maroc et en dehors du monde arabe, comme en Indonésie ou en
Malaisie, fassent ce travail de discernement par rapport à l’islam et à la modernité.
Un tel travail, commencé aux alentours de 1870 a duré pendant 60 ans, jusque 1930. Il y a des textes de grands penseurs dont les livres étaient alors interdits et qui ont fait ces avancées.
Un exemple : comparons les fatwas d’un grand personnage de Al Azhar, Mohammed Abdo (mort en 1905) avec les fatwas qui sont émises aujourd’hui à propos des mêmes arguments : ses fatwas sont
beaucoup intelligentes et ouvertes à la réalité, en vrai maître de l’islam.
Dans le monde islamique actuel, les gens se soumettent à l’islam dominant ou bien se taisent, ou fuient en Occident.
Nous, les chrétiens, nous avons déjà expérimenté ce travail entre foi et modernité, foi et raison. C’est pour cela que nous pouvons aider nos frères musulmans en les poussant à ce travail
pour aider l’islam à répondre aux besoins actuels de leurs Pays.
Concilier la pensée classique de l’islam avec la pensée moderne est la vraie réponse au fanatisme des terroristes.
Au contraire, une bonne partie du monde occidental pense aider le monde islamique avec des aides militaires ou les rapports commerciaux qu’il a tissé avec les Pays du Moyen-Orient : ces
rapports ne sont dictés que par les intérêts nationaux respectifs et ne portent à aucune évolution. Alors qu’il faut au contraire que l’Islam se repense totalement pour le monde contemporain.
L'Islam a toujours été politique. La seule forme d'organisation politique que connurent les musulmans fut l'Etat islamique.
Un musulman ne peut trouver en terre non musulmane sans l'appréhender comme un territoire où les lois islamiques doivent prévaloir. C'est tout le problème de la France. ( Maurice G. Dantec, - American black box - aux éditions Albin Michel, extrait de la page 490.
OU VA L'ISLAM ?
Où va l'Islam ? Il est vraisemblable que l'Islam lui-même l'ignore à peu près totalement. Ce grand corps informe s'éveille d'une longue léthargie, paupières closes, cerveau engourdi, membres
épars et secoués çà et là d'aveugles sursauts. Toute l'histoire de l'Islam manifeste d'un bout à l'autre ces étranges alternances de torpeur et de frénésie.
Il semble que l'atavisme nomadique de cet immense agrégat de peuples en soit la cause: l'Islam bouge et s'ébranle dans la seule mesure où il trouve un conducteur, un entraîneur, un führer, un
émule de Mahomet. Sans cet élan que lui communiquent le berger et ses chiens, le troupeau retourne à l'anarchie et, de degré en degré, à la somnolence. L'Islam ressemble à une limaille de fer
dont l'aimant seul peut assurer la cohésion.
C'est dire que l'islam présente, au regard de l'historien et du sociologue, l'aspect d'une force magnétique toujours exposée à la chute dans l'inertie, si le dynamisme d'une oligarchie
dirigeante: vient à lui manquer, ou si une résistance ne s'oppose pas à son passage et à son expansion. Depuis le VIIIe siècle jusqu'aujourd'hui, les rapports de l'Occident et de l'Islam sont
jalonnés de ces suites d'impulsions irrationnelles et de stagnations tout aussi inintelligibles. Comme on l'a souvent remarqué, le comportement du disciple de Mahomet ignore, sauf exception,
cette mesure entre l'excès et le manque dont l'intelligence grecque, enracinée dans l'ordre de la nature, a si longtemps imprégné l'Occident. L'Islam est instable et démesuré. Il est remarquable
que la civilisation islamique, à Bagdad ou en Espagne, ait connu ses moments de vive splendeur lorsque le don que la Grèce a fait pour toujours au monde l'eut atteint. Peu de cultures sont
parvenues à ce sommet d'efflorescence vitale et de subtile spiritualité conjointes.
Cette union fut de courte durée; l'Islam retomba rapidement dans ce mouvement oscillatoire qui le projette d'un extrême à l'autre et qui se retrouve, avec son contraste majeur, en presque tous
ses adeptes, sous la forme d'une brutalité explosive relayée par une exquise délicatesse inattendue, ou réciproquement. Tout se passe comme si l'Islam balançait toujours entre les qualités et les
défauts de la Barbarie, et les qualités et les défauts de la Décadence.
Peut-être faut-il trouver l'origine de ce roulement dans la structure strictement religieuse de la mentalité Islamique et dans la violente antithèse qu'elle établit entre Dieu,et les hommes.
Sans Dieu, je serais vil plus que la bête immonde,
fait dire Hugo à Mahomet. L'Islam ignore le Christ en tant que Dieu incarné, régénérateur de la nature humaine qu'Il assume en sa personne. Le Christ n'est pour lui qu'un prophète. La notion de
nature réformée par le Nouvel Adam lui est étrangère. Entre Dieu et l'homme, il n'y a rien, pour lui. A nouveau, Hugo a merveilleusement exprimé cette dualité de. l'âme religieuse islamique
écartelée entre le Ciel et la Terre
:.
Fils; je suis le champ vil des sublimes combats
Tantôt l'homme d'en haut, tantôt l 'homme d'en bas,
Et le mal en ma bouche avec le bien alterne
Comme dans le désert le sable et la citerne.!
La religion islamique est dépourvue de centre de gravité. Elle ne possède ici-bas aucun point fixe. Elle ne dispose d'aucun critère immuable, faute de ce Moyen-Terme qu'est le Christ entre
l'homme et Dieu, faute d'une Eglise conçue comme corps mystique et comme Jésus-Christ répandu et communiqué. Aussi oscille-t-elle entre le fanatisme sans nuances, massif, coagulé en quelque
sorte, et une poussière de croyances disparates qui vont de la mystique à la plus basse superstition. La foi en Allah, dominatrice et exclusive, se mêle à une multitude indéfinie de sectes dont
l'Encyclopédie Britannique énumère la série en trois colonnes de petit texte bien tassé.
Les conséquences politiques de cette attitude religieuse toujours trébuchante et déséquilibrée sont immenses.
C'est un lieu commun que la politique est ici un simple prolongement de la religion. Le Temporel et le Spirituel ne sont pas deux domaines distincts. Le premier n'est pas subordonné au second.
Ils se confondent. Même dans la phase de laïcisation que traversent actuellement les élites de l'Islam, il en est ainsi incroyantes ou pharisaïquement ritualistes, ces élites considèrent l'Islam
comme un monde à part, sans frontières, sans détermination qui proviendraient de la situation terrestre de l'homme et de la diversité corrélative des groupements humains. Méconnaissant
l'existence de la nature humaine et de ses implications, l'Islam méconnaît totalement l'idée de patrie et à l'intérieur des patries, l'idée d'une différenciation hiérarchisée entre les hommes due
à leurs fonctions différentes. Il n'y a pas de "caste ", ni ," d'ordre ", au sens de l'Ancien régime : dans l'islam c'est l'égalité absolue des fidèles. Le musulman se sent chez lui dans tout
l'Islam: son seul passeport est sa foi, vive ou dévaluée. Le Marocain ou le Tunisien n'est pas un étranger en Egypte.
L'Islam présente ainsi l'aspect d'une société sans classes, internationale ou plus exactement " anationale " dont les membres sont rassemblés dans une même conception des rapports entre Dieu et
l'homme, à la manière de la société dont rêvait Marx et que ses successeurs ont tenté d'instaurer en Russie. Il suffirait d'une chute du niveau religieux dans les élites dirigeantes - et elle est
en train de s'accomplir depuis le XIXe siècle - pour que l'Islam, braquant son regard sur la possession de la terre et sur les rapports entre l'homme et la seule matière, se trouve dans la même
position que la Russie. Ce n'est point par hasard qu'un des plus sagaces observateurs du communisme, M. Jules Monnerot, a nommé celui-ci " un nouvel Islam ". C'est par un sens très sur des
analogies entre les deux conceptions du monde.
L'Islam a du reste montré dans le passé, où il puise son exaltation présente, le même esprit totalitaire que le marxisme. Pour lui, comme pour le marxisme, l'humanité se divise en deux parts
radicalement hétérogènes: les fidèles et les infidèles, les musulmans et les Occidentaux. La philosophie matérialiste du marxisme est sans doute encore inconcevable à l'Islam. Les communistes
musulmans sont peu nombreux. Mais cette prétendue imperméabilité de l'esprit islamique au marxisme ne vaut guère plus que l'imaginaire discordance que certains découvrent entre l'esprit anglais
ou scandinave et la même doctrine. L'histoire récente prouve que la Grande-Bretagne et les pays nordiques, tout en gardant leur vernis idéalistes et en n'élisant que quelques rares députés
communistes, ont absorbé à larges doses un marxisme édulcoré.
L'alliance entre la Russie et l'Islam qui s'accomplit sous nos yeux n'a donc rien de contre-nature. Elle procède de mentalités qui se correspondent et qui peuvent parfaitement s'identifier dans
la confusion actuelle de l'histoire. Les Américains n'extirperont jamais, par leur anticolonialisme puéril, cette affinité hors de l'esprit musulman. La Russie les surclassera aisément en jouant
sur la ressemblance qui existe entre l'attitude antieuropéenne du musulman et l'attitude anticapitaliste: il lui sera facile de faire virer au moment opportun la première, qui existe et
s'exaspère, vers la seconde, qui est encore informe, et d'englober de la sorte les EtatsUnis dans la réprobation qui frappe l'Occident. La diplomatie américaine, toujours plus sensible aux
éléments économiques d'un problème qu'à ses facteurs psychologiques, ferait bien de s'apercevoir de ce détournement astucieux.
La politique étrangère soviètique n'a du reste jamais varié en la matière depuis les fameux entretiens - trop oubliés par les démocraties, sans mémoire ! -,que Zinoviev eut, au Congrès de Bakou,
le 1er septembre 1920, avec Enver Pacha. Elle remporte aujourd'hui les fruits d'un effort poursuivi sans la moindre défaillance et qui contraste avec les piteuses pirouettes que les événements
imposent à la diplomatie des peuples dits libres. Les deux « guerres saintes » que mènent la Russie contre le Capital et l'Islam contre l'Occident finiront par s'amalgamer si l'Amérique n'ouvre
pas les yeux.
La perspective est d'autant plus probable que la morale islamique ouvre un champ plus vaste que la morale chrétienne aux passions de l'esprit et au ressentiment. C'est là sans doute la raison
pour laquelle l'Islam s'insinue peu à peu dans les populations primitives de l'Afrique : son éthique, moins exigeante, y est plus aisément adoptée Personne ne niera, d'autre part, que le marxisme
fleurit partout où la morale se relâche. Le mot de Rivarol reste vrai « en déliant les hommes, on les déchaîne »
Il est vraisemblable que les historiens de l'avenir verront dans la dissolution de l'empire ottoman consacrée par les traités de 1918 une des hypothèques qui auront pesé sur le XXe siècle aussi
lourdement que la stupide destruction de l'empire austro-hongrois. Assagie par ses conquêtes, par ailleurs très écornées, l'ancienne Turquie stabilisait l'Islam au même titre que
l'Autriche-Hongrie calmait l'effervescence balkanique.
Ces deux systèmes formaient au surplus un tampon contre l'impérialisme russe. Nous payons aujourd'hui les conséquences de cette politique aveugle où " l'idéalisme " laïque et les sordides
préoccupations économiques se rejoignaient. Puissions-nous ne pas les payer très cher, car, pour citer à nouveau Rivarol, il n'est pas de pire malheur que de mériter ses malheurs !
Ce qui est sûr, en tout cas, c'est que les nationalismes arabes sont sans racines dans les traditions de l'Islam et qu'ils évolueront fatalement vers un seul « internationalisme et vers le
panislamisme. La Russie, toujours vigilante, y mettra d'autant plus de soins que les errements de la diplomatie dite atlantique l'y aideront. L'Occident n'a d'autre atout en main que la terrible
faiblesse du sens de l'Etat en terre islamique. Mais on fabrique aujourd'hui par la contrainte des Etats artificiels. Et d'autre part, l'Etat en Occident est dégénéré en Etat-Providence qui
vampirise son énergie et ses réactions vitales de défense.
Marcel DE CORTE, - La libre Belgique - 28 décembre 1956
Professeur à l'Université
de Liège.
Les européens sont plus paresseux que lâches, mais plus complexes que paresseux. Ils sont certainement moins paresseux que les musulmans, qui peuvent se venter de la culture de la paresse à
l'état pur - Peter Sloterdijk dans - Les battements du monde - Pauvert.
L'Occident n'a plus à recevoir de leçons de "lutte contre l’islamophobie" de pays ouvertement christianophobes (Alexandre Del Valle)
Où en est le dialogue islamo-chrétien ? Les responsables musulmans qui ont écouté la messe d’inauguration du Pape François semblent préférer le nouveau pontife argentin – qui a lavé
les pieds d’un musulman dans une prison de Rome et a souhaité « bâtir des ponts entre les religions » en relançant un "dialogue serein avec le monde islamique" - à son prédécesseur germanique
Benoît XVI, qui avait osé interpeller les musulmans sur la question de la violence religieuse.
C’est ainsi que Ekmeleddin Ihsanoglu, le dirigeant de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI, regroupant 57 Etats musulmans), a souhaité que "la relation entre l'islam et le
christianisme retrouve sa cordialité et son amitié sincère." De même, Al-Azhar, la plus haute autorité de l’islam sunnite, basée au Caire, a annoncé qu’elle pourrait renouer le dialogue qui
fut interrompu deux fois sous Benoît XVI : une première fois en 2006, suite au "discours de Ratisbonne" de Ratzinger qui citait un empereur byzantin déplorant les "mauvaises et inhumaines"
idées de Mahomet "propagées par la violence" ; puis une seconde fois en 2011, lorsque l’ex-Pape appela les pays musulmans à protéger les minorités chrétiennes menacées...
Cet appel répondait à l’attentat-suicide perpétré contre l’Église des Deux Saints d'Alexandrie (Égypte), qui tua 23 chrétiens coptes dans la nuit du 31 décembre 2010 au 1er janvier 2011.
Mais il ne convainquit point les pays islamiques à dénoncer la violence envers les Infidèles dès lors qu’elle est inscrite dans la Charià et le Coran, ce que déplorait justement
Ratzinger. Et au lieu de faire leur aggiornamento sur ce point, Al-Azhar, l’OCI et La Mecque, qui défendent une conception totalitaire de l’islam, décidèrent au contraire de
suspendre les rencontres avec le Vatican, au prétexte que Benoît XVI aurait "attaqué l'islam". Niant une réalité pourtant reconnue par les musulmans modérés et réformistes, ils rejetèrent en
bloc l’"affirmation injustifiée que les musulmans persécutent les autres personnes qui vivent avec eux au Moyen-Orient"…
Les 57 pays de l’OCI - Arabie saoudite, Turquie, Pakistan et Egypte en tête - initièrent alors une campagne planétaire de dénigrement de l’Eglise et de "l’Occident croisé", jouant sur la
corde sensible du victimisme islamique et de la mauvaise conscience européenne. Cette campagne, qui entraîna la mort de nombre de Chrétiens, culmina avec l’affaire des "caricatures de
Mahomet" et des "films anti-islam" montés en épingle pour faire oublier la christianophobie islamique.
Double langage et absence de remise en question des pays musulmans
Gagnés par la dhimmitude volontaire et la peur - renforcées par l’explosion de violences anti-chrétiennes et anti-occidentale, nombre de chrétiens ont donc salué le fait que Pape
François ménage bien mieux que Ratzinger la "susceptibilité des pays musulmans" et espèrent que par sa politique d’apaisement, il pourra améliorer le triste sort des chrétiens
d’Orient. De son côté, Mahmoud Azab, conseiller pour les affaires interreligieuses de l'imam Ahmed Al-Tayyeb d'Al-Azhar, a déclaré : "Espérons que le nouveau pape jettera de nouveaux ponts
solides et équitables pour un dialogue équilibré et efficace entre le monde islamique et le Vatican, un dialogue pour atteindre un consensus sur les valeurs suprêmes communes qui préservent
la dignité de l’islam et la réalise concrètement". "Nous reviendrons au dialogue avec le Vatican dès qu'apparaîtra une nouvelle politique". Une réconciliation sous condition … qui laisse
entendre que l’Eglise serait la seule responsable des blocages et que les pays islamiques n’auraient pas à respecter la liberté religieuse des minorités, bafouée par les lois inspirées de la
Charià qui, dans certains pays tels l’Arabie, l’Iran ou le Soudan, punissent de mort l’apostasie ou le prosélytisme chrétien !
On reste donc stupéfaits par cette exigence de tolérance à sens unique et par cette absence totale de remise en question des instances islamiques officielles qui
exercent continuellement des pressions à l’ONU et sur nos gouvernements pour faire adopter des législations "anti-blasphème" visant en fait à limiter la liberté d’expression au prétexte de ne
pas "diffamer l’islam". Alors que dans les pays islamiques, les chrétiens sont soit interdits (Arabie saoudite), soit régulièrement pris pour cibles par des attentats (Pakistan, Soudan,
Maghreb, Turquie, Egypte, etc)… Ainsi, tandis que les pays de l’OCI dénoncent "l’islamophobie" occidentale, les adeptes du Christ sont réduits à des citoyens de seconde zone en pays d’islam
et y forment des minorités humiliées.
Le dialogue à sens unique : islamophobie versus christianophobie
Adeptes de l’accusation-miroir, les pays musulmans exigent que les Européens s’excusent pour les Croisades et la Colonisation, mais ils ne songent aucunement à s’excuser pour les pirateries
barbaresques, l’esclavage des Noirs et des Slaves, la colonisation islamique (Afrique, Andalousie, Sicile, Balkans, Indes) du passé, ou même les génocides de 1,5 millions
d’Arméniens-assyro-chaldéens de Turquie (1896-1915), puis de 2 millions de chrétiens-animistes du Sud-Soudan (massacrés par le régime islamiste soudanais entre 1970 et 2007). Ce génocide du
sud-Soudan n’a jamais été reconnu officiellement par l’ONU, qui reste soumise au diktat moral et aux pressions diplomatiques de l’OCI…
Certes, le passé doit être dépassé et le dialogue islamo-chrétien semble partir d’une intention louable. Mais à condition que les pays musulmans combattent en échange la
christianophobie islamique comme l’Occident combat l’islamophobie. Il n’en est rien. Et ce dialogue entamé sans conditions par le Concile Vatican II ans les années 60 restera un
accord de dupes tant que les pays musulmans verront dans la main tendue des chrétiens et leur acceptation de cette tolérance à sens unique des marques de faiblesse, ce qui n’est pas
entièrement faux d’ailleurs… Car cette faiblesse incite les bourreaux impunis à redoubler de violence.
En réalité, de même que le dialogue islamo-chrétien voulu par Jean Paul II n’empêcha pas le massacre de chrétiens au Soudan ou en Irak, ni même l’assassinat de prélats catholiques en Turquie
(Don Andrea Santoro en 2006 ou Mgr Luigi Padovese en 2010), le silence du Pape François sur la nouvelle christianophobie et ses professions de foi islamiquement correctes ne stopperont pas
les condamnations d’apostats et autres persécutions de chrétiens au Pakistan, en Syrie, en Afrique du Nord ou ailleurs...
Le vrai "printemps islamique" arrivera lorsque l’égalité musulmans/non-musulmans sera officiellement enseignée et inscrite dans les lois des pays islamiques (comme l’égalité hommes/femmes),
ce qui ne semble pas être pour demain… En attendant, l’ONU, les Etats-Unis, l’UE et les gouvernements européens doivent exiger l’égalité de droits et la réciprocité religieuse et même en
faire des conditions aux aides économiques et aux accords diplomatiques... Les démocraties occidentales n’ont plus à recevoir de leçons de “lutte contre l’islamophobie” de la part de pays
ouvertement christianophobes !
Le Pape François, un bâtisseur de ponts, notamment avec l’islam
Quand le cardinal Bergoglio défendait Mahomet contre Benoît XVI
Devant le corps diplomatique accrédité par le Vatican qui écoutait ses premières déclarations religieusement, le Pape François s’est présenté comme un grand bâtisseur de ponts entre les
religions, et notamment avec l’islam, affichant la volonté de l’Eglise chrétienne de créer les conditions d’un dialogue accru et serein avec les musulmans.
Très sensible à la présence de nombreuses Autorités civiles et religieuses du monde islamique, lors de la messe qui inaugura son ministère, le Pape a donné le ton de son pontificat résolument
tourné vers l’autre, ce frère en Dieu : "Il est important d’intensifier le dialogue entre les différentes religions, je pense surtout au dialogue avec l’islam", insistant sur les
bienfaits du "dialogue entre nous", afin que "chacun puisse trouver dans l’autre, non un ennemi, non un concurrent, mais un frère à accueillir et à embrasser".
"Mes origines mêmes du reste, me poussent à travailler pour édifier des ponts", a ajouté le pape François, qui se veut être un tisseur de liens pour faire vivre "ce dialogue
entre les lieux et les cultures avec leurs éloignements, d’un bout du monde à l’autre, aujourd’hui toujours plus proches, interdépendants, qui ont besoin de se rencontrer et de créer des espaces
réels d’authentique fraternité".
Dans ce monde assis sur un volcan, évoquer la paix si fragile, si difficile à consolider quand elle a été durement obtenue, et si cruellement évanescente ou torpillée dans certaines régions du
monde, n’est pas chose aisée. Le souverain pontife a estimé qu’elle ne pouvait pas être "véritable si chacun est la mesure de lui-même, si chacun peut revendiquer toujours et seulement son
droit personnel, sans avoir le souci en même temps du bien des autres, de tous, à partir de la nature qui unit chaque être humain sur cette terre".
La nomination du Pape François a été bien accueillie par nombre de leaders musulmans, notamment par les 57 Etats membres de l’Organisation de la Coopération Islamique et par Al-Azhar, la plus
haute autorité de l’islam sunnite au Caire. Ekmeleddin Ihsanoglu, chef de l'OCI basée en Arabie Saoudite, a abondé dans le sens du Pape, en formant le vœu que "la relation entre l'islam
et le christianisme retrouve sa cordialité et son amitié sincère."
Du côté d'Al-Azhar, l’heure semble être venue de faire table rase du passé et de renouer avec le Vatican, après avoir rompu tout lien à deux reprises avec Benoît XVI, le prédécesseur du Pape
François, la première fois suite aux propos de ce dernier citant un empereur byzantin qui avait décrit le Prophète comme propageant des idées "mauvaises et inhumaines" par la violence, la
seconde fois suite à son exhortation à protéger les minorités chrétiennes. Un attentat suicide perpétré contre une église d'Alexandrie en Egypte, dans la nuit du 31 décembre 2010 au 1er janvier
2011, avait mis en émoi le Vatican. Al-Azhar avait alors décidé de suspendre ses rencontres avec Benoît XVI, considérant ses propos sur les chrétiens d'Orient comme des "attaques répétées contre
l'islam".
Signe des temps, la brouille avec le monde musulman est susceptible d’être dissipée, à la lumière de la déclaration de Mahmoud Azab, conseiller pour les affaires interreligieuses de l'imam Ahmed
Al-Tayyeb d'Al-Azhar, qui est sorti du mutisme pour répondre favorablement à l’appel du nouveau Pape François : "Dès qu'une nouvelle politique émerge, nous allons reprendre le dialogue avec
le Vatican", a-t-il assuré.
24/03/2013 – 15h30 BUENOS AIRES (NOVOPress) – Il y avait d’abord eu la manière dont le cardinal Bergoglio, en qualité d’archevêque de Buenos Aires (ci-dessus), avait torpillé la
célébration de la messe traditionnelle dans son diocèse, même après que le motu proprio Summorum Pontificum de 2007 eut reconnu que son interdiction n’avait aucune légitimité.
Il y avait eu ensuite le témoignage de l’évêque anglican d’Argentine, Gregory Venables, sur la réaction du cardinal Bergoglio, quand Benoît XVI avait créé des ordinariats pour accueillir les anciens anglicans revenus au catholicisme : «
Il m’a dit très clairement que l’Ordinariat n’était nullement nécessaire et que l’Église avait besoin de nous en tant qu’anglicans ».
Le Daily
Telegraph de Londres apporte à présent une nouvelle pièce à verser au dossier de l’attitude prise par le cardinal Bergoglio sous le pontificat de son prédécesseur. Il s’agit de sa
prise de position après le discours de Ratisbonne du 12 septembre 2006, dans lequel, on s’en souvient, Benoît XVI, pour illustrer les rapports entre foi et raison, avait cité l’empereur byzantin
Manuel II Paléologue : « Montre-moi donc ce que Mahomet a apporté de nouveau, et tu y trouveras seulement des choses mauvaises et inhumaines, comme son mandat de diffuser par l’épée la
foi qu’il prêchait ». Le grand quotidien londonien rappelle que « réagissant quelques jours après et s’exprimant à travers son porte-parole dans l’édition
deNewsweek en espagnol », le cardinal Bergoglio « avait qualifié les propos de Benoît XVI de“malheureux” ».
Plus précisément, l’abbé Guillermo Marcó, « porte-parole du cardinal Jorge Bergoglio
», selon son titre usel [son titre officiel était
« directeur de la salle de presse de l’archevêché de Buenos Aires », NDLR], avait accusé Benoît XVI d’oublier que « l’islam a et a eu un très grand nombre de bonnes choses,
et a apporté un très grand nombre de bonnes choses à l’histoire de l’humanité ». Il avait tranché brutalement : « Ces paroles du Pape ne me représentent pas ». Et, pour mieux
critiquer Benoît XVI, il lui avait opposé Jean-Paul II, adepte du dialogue avec le monde musulman : « Si le Pape [Benoît XVI] ne va pas reconnaître les valeurs de
l’islam et que les choses en restent ainsi, il me semble qu’il aura détruit en vingt secondes ce qui a été construit en vingt ans ».
L’article du Daily Telegraph, qui comporte plusieurs inexactitudes, se réfère à l’article alors publié dans le quotidien de gauche Página 12 par le journaliste Horacio Verbitsky. Celui-ci écrivait le 15 octobre 2006 : « La
dégradation des rapports entre le Vatican et l’archevêque de Buenos Aires, le cardinal Jorge Mario Bergoglio, […] a atteint la semaine dernière un niveau presque sans précédents
». « La réaction pontificale à l’attaque de Bergoglio a été foudroyante ». À titre d’avertissement, un proche de Bergoglio, l’évêque de Puerto Iguazú, Joaquín Piña Batlevell,
lui aussi jésuite, qui avait décidé de se lancer en politique, fut contraint à la démission immédiate. « La tension est si grande que Bergoglio a annulé son voyage prévu à Rome, où
Benoît XVI a convoqué le second synode des évêques de son pontificat » [en réalité, il
s’agissait du Conseil post-synodal, NDLR].
Verbitsky est un journaliste militant et controversé, connu par ailleurs comme auteur, en 2005, d’El Silencio, ouvrage qui accuse Jorge Mario Bergoglio, alors provincial des jésuites
argentins, de collusion avec la dictature militaire pendant la grande répression de 1976. Contrairement au Daily Telegraph, on ne croira donc pas sur parole toutes ses affirmations.
Mais le quotidien indépendant Clarín, le plus grand quotidien d’Argentine, avait lui aussi consacré un article à l’affaire sous le titre : « Le Vatican est furieux contre le porte-parole de Bergoglio ». Citant des sources vaticanes, le correspondant
de Clarín affirmait que les déclarations de l’abbé Marcó avaient été considérées comme une attaque « inouïe » contre le pape.
« Comment est-il possible que son porte-parole fasse des déclarations pareilles et que le cardinal Bergoglio ne se sente pas tenu de le désavouer et de le démettre immédiatement de ses
fonctions ? », avait déclaré à Clarín un prélat du Vatican. Ce silence de l’archevêque, avait-il conclu, « a affaibli sa position ici ».
On comprend la satisfaction des responsables musulmans argentins à l’annonce que le cardinal Bergoglio devenait le pape François. Interrogé par le Buenos Aires Herald, Sheik Mohsen Ali, directeur de la Maison pour la
diffusion de l’islam, a assuré que le cardinal Bergoglio « s’était toujours montré un ami de la communauté musulmane. Il a renforcé nos relations en visitant la mosquée At-Tauhid, à côté
de Floresta, et l’école arabo-argentine Ali Ibn Abi Talib ».
Le secrétaire général du Centre islamique de la république d’Argentine (CIRA), Sumer Noufouri, qualifie pour sa part Jorge Mario Bergoglio de personne « respectueuse, pour le
dialogue, qui connaît l’Islam ». « Pour illustrer la personnalité du nouveau pape », il raconte cette anecdote. « Lorsque Bergoglio est venu au CIRA pour déjeuner avec
le conseil d’administration, il nous a dit que, lorsqu’il avait parlé à Rome de ses relations avec les musulmans et qu’il avait dit qu’il venait au CIRA et que nous lui adressions nos
félicitations pour Noël, ils ne pouvaient pas le croire, ils étaient choqués » – et Dieu sait pourtant que, en matière de dialogue islamo-chrétien, le Vatican ne se choque plus
facilement… Pour Noufouri, « l’Argentine est un modèle de dialogue et de coexistence qui, Dieu aidant, pourrait être exporté dans le monde entier ».
Le dialogue islamo-chrétien a de beaux jours devant lui…
Flavien Blanchon
Magdi Cristiano Allam quitte l'Eglise, dégouté de son attitude face à l'islamisme
L'Eglise dont les évêques inaugurent les mosquées, refusent d'interdire la burka, défendent les prières de rues (Mgr Podvin), défendent les minarets en Suisse, refusent tout
débat politique sur l'islam (CEF), récitent la Shahada (cardinal Barbarin), inaugurent des centres de propagande Wahhabitte à Vienne (cardinal Tauran) etc. ...est devenue
l'Eglise collaborante avec l'islamisme.
Magdi Cristiano Allam (bio), ancien directeur de la
rédaction du Corriere della Sera, égyptien et musulman d'origine converti par Benoit XVI en 2008, acte héroique mettant sa vie en danger, député européen,
explique sa position dans le quotidien italien Il Giornale.
Extrait:"Ce qui m'a le plus éloigné de l'Église, c'est le relativisme religieux et en particulier la légitimation de l'islam comme vraie religion, d'Allah comme vrai
Dieu, de Mahomet comme vrai prophète, du coran comme texte sacré, des mosquées comme lieux de culte. Et cette folie caractérisée et suicidaire qui a poussé Jean-Paul II à embrasser le
coran le 14 mai 1999, celle qui a poussé Benoît XVI à mettre la main sur le coran et à prier en direction de la Mecque à l'intérieur de la Mosquée Bleue d'Istanbul le 30
novembre 2006, et qui a incité François à exalter les musulmans qui «adorent le Dieu unique, vivant et miséricordieux.»Lire l'article intégral.
Rome, le 14 mai 1999 : le pape Jean-Paul II reçoit une délégation irakienne composée de musulmans - dont un imam - et de catholiques. «À la
fin de l'audience, le Papes'estincliné devant le livre saint musulman, le Coran, présentée par la
délégation, et il l'embrassa comme un signe de respect. La photo de ce geste a été projeté à maintes reprises à la télévision iraquienne et elle démontre que le Pape n'a
pas seulement conscience de la souffrance du peuple irakien, mais qu'il a également beaucoup de respect pour l'Islam ».Témoignage du patriarche chaldéen catholique Raphaël
présent ce jour-là dans la délégation.
Magdi Cristiano Allam à l'Église : "Finissons-en avec la complicité dans le suicide collectif de l'Europe !"
Magdi Cristiano Allam est un éminent journaliste italien d'origine égyptienne. Musulman converti au catholicisme, son baptême par le Pape en 2008 a fait les manchettes. Dans cet
article, il fustige le discours islamiquement correct des évêques qui se mettent à genoux devant Allah.
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Ces évêques intimidés, à genoux devant Allah, par Magdi Christiano Allam
Les politiciens, les représentants de la société civile et les médias du monde entier ont voulu commémorer solennellement le huitième anniversaire de la tragédie du 11 septembre 2001,
dont les attentats sanglants contre les Tours Jumelles et le Pentagone ont constitué le point culminant du succès du terrorisme islamique égorgeur. Mais on est passé très discrètement sur
le troisième anniversaire de la leçon magistrale du Pape Benoit XVI à l'Université de Ratisbonne, le 12 septembre 2006, qui a marqué le point culminant de la réussite du terrorisme
islamique dans sa guerre de censure utilisant condamnations à mort et menaces contre le Saint-Père, coupable d’avoir évoqué la vérité historique de la propagation de l'islam par l'épée.
En soi, ce fait est emblématique de la réalité de la soumission à l'idéologie de l'islamiquement correct qui s’est imposé immédiatement avec la réaction d'apaisement adoptée par le
cardinal Jean-Louis Tauran, Président du Conseil Pontifical pour le Dialogue Interreligieux. Ce dernier convainquit le Pape à se justifier à trois reprises, et à assurer qu’il n’avait pas
eu l'intention d'offenser les musulmans, allant jusqu'à le faire prier en se tournant vers La Mecque dans la Mosquée Bleue d'Istanbul, en présence du Grand Mufti turc. Eh bien,
aujourd'hui, l’islamiquement correct triomphe dans toute l'Europe et trouve ses fervents défenseurs au sein même de l'Église catholique. La veille même de l'anniversaire du discours de
Ratisbonne, la Conférence des Evêques Suisses s’est officiellement prononcée en faveur de la construction de mosquées avec des minarets et a appelé ses compatriotes à voter «non», le 29
novembre, au référendum qui demande l'interdiction de construire des minarets, lancé par l’Union Démocratique du Centre (UDC) en Suisse. Les évêques suisses ont déclaré que « les
minarets, comme les clochers d'églises, sont le signe de la présence publique d’une religion ». Pour l’UDC suisse, qui a promu le référendum approuvé par le Parlement, les minarets sont «
le symbole d'une puissante revendication politico-religieuse, qui remet en cause les droits fondamentaux ».
Il y a, en Suisse, 310 000 musulmans sur une population de 7,5 millions d'habitants, et ils disposent de milliers de lieux de culte, dont quatre mosquées avec des minarets. Dans le
document publié par la Conférence des évêques suisses, tout en prenant acte de ce que les chrétiens sont victimes de discriminations dans les pays musulmans - sans mentionner le fait
qu’ils sont même persécutés et massacrés -, les citoyens suisses sont appelés à soutenir la construction de mosquées avec minaret, au nom du christianisme et de la démocratie :
« Nous sommes conscients que les droits relatifs à la liberté de religion et de culte ne sont pas respectés dans certains pays musulmans. Les chrétiens, en particulier, souffrent de
restrictions dans leur pratique religieuse et de limitations dans la construction d'édifices religieux. Nous réaffirmons notre compassion et notre solidarité envers les chrétiens harcelés
et persécutés. En tant qu’évêques et en tant que citoyens, nous nous réjouissons que notre Constitution fédérale ne contienne pas d’articles d’exception et nous espérons qu'il n'en sera
pas introduit de nouveaux. L'interdiction généralisée de la construction de minarets affaiblirait les efforts visant à forger une attitude d'acceptation réciproque dans le dialogue et le
respect mutuel. La crainte, même à cet égard, est mauvaise conseillère. La construction et l'utilisation des minarets sont soumises de fait aux règles générales prévues pour toute
construction. Tout en reconnaissant la difficulté réelle de faire coexister différentes religions, nous vous invitons à rejeter l'initiative [du référendum négatif], au nom des valeurs
chrétiennes et des principes démocratiques de notre pays ».
Nous retrouvons ce langage islamiquement correct dans la brochure « Chrétiens - Musulmans : Que faire ? », publiée le 1er mars 2009 par le groupe de travail «islam» de la Conférence
des Evêques Suisses qui, en tant que chrétiens, accordent légitimité et égalité de statut à l'islam, au Coran et à Mahomet, tout en prenant acte du fait que l'islam condamne le
christianisme comme une doctrine polythéiste. Nous lisons dans ce fascicule :
« Avec le judaïsme et le christianisme l'islam fait partie des religions monothéistes. Dans ce contexte, les musulmans, eux aussi, voient dans la personne d'Abraham le prototype de
l'homme vraiment croyant qui réussit à surmonter toutes ses épreuves. Le texte sacré et la plus importante source spirituelle de l'islam est le Coran (littéralement, la récitation), que
les musulmans considèrent comme une révélation immédiate et directe de Dieu, Parole incréée de Dieu devenue livre. Cette vision du livre diffère de notre compréhension de la Bible.
L'islam, dans la conscience qu’il a de lui-même, se perçoit comme la forme originelle définitive et pure de la foi dans le Dieu unique, et considère Mahomet comme le dernier prophète («
sceau de la prophétie ») dans la longue liste des prophètes. Du point de vue de l'islam, la mission de Mahomet comme prophète a une double signification : il confirme et corrige la
révélation juive et chrétienne : réaffirmer la vérité de la mission de Jésus, comme il a réaffirmé la vérité de la mission de Moïse avec la Torah, par l’intermédiaire de l'Evangile, et
supprimer ou corriger les modifications et falsifications de la pureté originale du texte. La déclaration prend l’exemple notamment de la dévotion chrétienne à Jésus-Christ en tant que
Fils de Dieu, que le Coran rejette comme une négation de l'unicité de Dieu, ou même de la doctrine chrétienne de la Trinité qui, d'un point de vue musulman, est considérée comme une
doctrine polythéiste ».
Je me demande si un seul des évêques suisses sait que l'Abraham musulman n'a rien à voir avec l'Abraham biblique, que le Dieu du Coran n'a rien à voir avec le Dieu qui s'est fait homme et
qui s'incarne dans Jésus, et donc que l'islam ne peut en aucun cas être considéré comme une religion monothéiste au même titre que le judaïsme et le christianisme. Il n'est pas étonnant
que, le 15 septembre 2006, le Président du Groupe de travail « lslam », Monseigneur Pierre Bürcher, se soit fait le porte-parole des « musulmans blessés » par le discours de Benoît XVI à
Ratisbonne, en soutenant le fait que « les musulmans de Suisse demandent une clarification », et en déclarant que « le respect et la tolérance ne sont pas à sens unique. Que chaque
religion doit respecter l'autre. Et que la seule attitude à adopter est la règle d'or : « faites à autrui ce que vous désirez que l’on vous fasse ».
Vendredi dernier [11 septembre], dernier jour du mois de jeûne musulman du Ramadan, le Conseil Pontifical pour le Dialogue Interreligieux a publié un message de bonne volonté, intitulé «
Chrétiens et musulmans : ensemble pour vaincre la pauvreté ». En affirmant : « rejeter l'extrémisme et la violence exige nécessairement la lutte contre la pauvreté en encourageant un
développement global », ce message reprend la thèse de la relation entre pauvreté et terrorisme, contredite de façon éclatante par la longue série d'attaques terroristes qui ont
ensanglanté le monde depuis le 11 septembre 2001. Le discours islamiquement correct est perceptible dans le fait que l'Eglise n'a pas le courage de dire que le terrorisme est islamique et
que le terrorisme islamique n'est pas du tout engendré par la pauvreté, mais n’est en fait que la transposition fidèle des nombreux versets coraniques qui incitent à la haine, à la
violence et à la mort, sans parler de l'émulation produite par les exploits de Mohammed qui a personnellement participé à des massacres comme celui de 627, au cours duquel il a égorgé
plus de 700 Juifs de la tribu des Banu Quraish, aux portes de Médine.
L’islamiquement correct, je l’ai touché du doigt sur la feuille distribuée à la messe du dimanche, le 6 septembre, dans toutes les églises d’Italie, avec un encadré intitulé « Pour un
dialogue interreligieux, l'Eglise catholique et l'islam », et une photo du Pape serrant la main d'un membre de la délégation musulmane des prétendus « 138 sages de l'islam », à côté de
Tariq Ramadan. Eh bien, justement ce personnage, l'idéologue de nationalité suisse le plus célèbre des Frères Musulmans en Europe, est le principal promoteur de la stratégie qui vise à la
fois à légitimer et à mettre sur pied d'égalité, l'islam, Allah, le Coran, Mahomet et la Charia, et à faire reconnaître que l'islam est partie intégrante des racines historiques de la
civilisation européenne, comme le judaïsme et le christianisme. Cette stratégie est maintenant patronnée par l'Organisation de la Conférence Islamique, le cadre unitaire de près de 50
pays à majorité musulmane. Dans son livre, « Vers un califat universel, comment l'Europe est devenue complice de l'expansionnisme musulman » (Lindau, 2009), Bat Ye'or rappelle qu'en
octobre 2008, a eu lieu à Copenhague la deuxième Conférence Internationale pour l'Education et le Dialogue Interculturel. Dans son discours, le Secrétaire général de l'Organisation de la
Conférence Islamique (OCI), le Turc Ihsanoglu, a déclaré:
« Je suis particulièrement intéressé par des projets qui mèneront à une description correcte de notre passé commun, afin de rendre clair que l'islam n'est pas étranger, mais bien
partie intégrante du passé, du présent et de l'avenir de l'Europe dans tous les domaines de l'activité humaine, et qui montreront comment la civilisation et la culture musulmanes ont
contribué à la création de l'Europe moderne ».
Eh bien, chère Église catholique, réfléchissons. Dans cette Europe laïque, relativiste et déchristianisée, les musulmans vont de l’avant avec détermination pour faire reconnaître leur
paternité de notre civilisation. Au moment où nous avons honte de proclamer la vérité historique des racines judéo-chrétiennes, eux se proposent de combler le vide identitaire avec les
prétendues racines musulmanes de la civilisation européenne. Et si nous permettons qu'aux racines judéo-chrétiennes se substituent les racines musulmanes, il ne restera substantiellement
rien de nous : sans âme, sans valeur et sans identité, nous disparaîtrons. Je dis donc à l'Eglise : Finissons-en avec l'islamiquement correct ! Finissons-en avec la complicité dans le
suicide collectif de la civilisation européenne.
Magdi Christiano Allam
Source :upjf.org : La présente traduction a été réalisée
d’après le texte original repris, sous le titre "Le suicide collectif de la société européenne", par Informazione Corretta, le 13 septembre 2009. Adaptation française : Danielle Elinor
Guez.
J. Véliocas, ces maires qui courtisent l’islamisme
Crédit photo : DR/ Article publié le 15.01.2013
Interview de Mireille Vallette
La construction de mosquées illustre la honteuse compromission de la classe politiques française avec l’islamisme.
Interview de Joachim Véliocas, auteur d’un ouvrage empli de révélations, mais dont aucun média français n’a parlé.
« Le journalisme noble est mort en France, les médias d’opinion l’ont émasculé. Il survit comme il peut sur la Toile,
à la lueur fragile des chandelles. » (Alain Dubos; Riposte laïque)
Ils sont maires, députés, secrétaires d’Etat ou ministres. Certains participent à la construction de mosquées en contournant la loi, accolent le mot culturel à des locaux exclusivement
destinés à distiller un islam obscurantiste pour tous âges, de la crèche à la pierre tombale. D’autres acceptent le financement de pays étrangers qui pratiquent chez eux l’épuration
religieuse, voire la persécution de minorités.
« Ces maires qui courtisent l’islamisme », le livre-enquête de Joaquim Véliocas, est un passionnant récit, parfaitement documenté, de ces incroyables concessions faites à l’islam radical. Sa
parution en 2010 aurait dû faire sauter des personnalités politiques et déclencher un débat national. Or, que croyez-vous qu’il arrivât ? Seuls quelques très modestes médias et des sites
spécialisés en ont parlé.
Mais la qualité paie: le livre a bénéficié d’une vente continue depuis sa sortie, jusqu’à se hisser en 2012 au sommet du hit parade des essais chez Amazon et à la FNAC. Le travail que
poursuit Véliocas dans son site, L’Observatoire de l’islamisation, n’y est probablement pas pour rien.
Ceci n’empêche pas l’omerta médiatique d’être toujours religieusement respectée par les faux journalistes et les vrais militants dont regorge la France.
Entretien avec l’auteur – qui tient à rester « physiquement » anonyme – sur cette classe politique qui cède la France aux tenants d’une terrible régression.
L’imam Tareq Oubrou vient de recevoir la légion d’honneur. Qui est-il pour mériter cet honneur ?
Tareq Oubrou est un Marocain, arrivé à 19 ans en France pour ses études. Il a obtenu la nationalité française on ne sait pourquoi. Il a officié dans des mosquées à Nantes, Pau, Tarbes puis
Bordeaux où il dirige la principale mosquée. Le projet de grande mosquée de Bordeaux qu’il devait mener est stoppé. De source fiable, je peux affirmer que les révélations de mon ouvrage a
fait freiner la mairie des quatre fers, car j’ai clairement établi son profil islamiste. Dans des conférences internes qui ne devaient pas être médiatisées, mais dont des enregistrements
vidéo ont fuité, on l’entend enjoindre ses coreligionnaires à travailler à restaurer le Califat, à lire le Coran comme les salafistes, à considérer tout projet politique non islamique comme
« basé sur le mensonge », etc. Il a changé de discours récemment, à plus de 50 ans, comme par hasard au moment même où il se plait à jouer le modéré de service dans les
médias, et au moment où il doit convaincre la mairie de Bordeaux de lui donner un terrain pour une mosquée. Le terrain a d’ailleurs déjà été acheté par Alain Juppé dont on a vu la grande
naïveté avec les Frères Musulmans égyptiens. La légion d’honneur d’Oubrou est une illustration que l’anti-France est au pouvoir avec les socialistes.
Peut-on citer des buts communs aux associations islamistes – Conseil français du culte musulman, CFCM; Union des organisations islamiques de France, UOIF; la turque Milli Gorus
– qui reçoivent des subventions et la responsabilité de ces mosquées ?
Le CFCM regroupe l’UOIF et le Milli Gorus, son alter-ego turc, qui travaillent à la transformation de la société française en société islamique. Le président actuel de l’UOIF, Ahmed Jabbalah,
déclarait il y a quelques années que « l’UOIF est une fusée à deux étages. Le premier est démocratique. Le deuxième mettra sur orbite une société islamique ». Il vient
d’être reçu par le président égyptien Morsi, membre des Frères Musulmans, en catimini. Ce n’est pas étonnant, les responsables successifs de l’UOIF ont toujours revendiqué leur filiation
doctrinale avec les Frères Musulmans, et les leaders régionaux des Frères Musulmans ont toujours été invités à leur congrès annuel, de Mahfoud Nanha en Algérie au Tunisien Rached Ghannouchi ,
en passant par Yussef Al-Qaradawi le cheikh pro-Hamas qui fait figure de référence doctrinale. Le Milli Gorus, créé en Turquie par Necmettin Erbakan dans les années 70, qui encadre la
diaspora turque en Europe, a les mêmes objectifs: vivre en vase clos à l’abri des Occidentaux, travailler à intégrer la Charia dans les droits nationaux, créer un maillage complet du
territoire européen, en ne reniant jamais son identité turque, l’assimilation étant comme le répète leur Premier ministre Erdogan « un crime contre l’humanité ».
Une mosquée est par définition intégriste, car le politique et le religieux sont inséparables en islam. La laïcité est un concept complètement occidental, et les quatre écoles juridiques
sunnites de la charia ne diffèrent que très peu.
Quelles caractéristiques de ces opérations illustre l’action de Jean-claude Gaudin (UMP) à Marseille ?
Jean-Claude Gaudin, pour tenter de séduire le vote musulman, a voulu mettre à disposition un terrain public pour la grande mosquée en projet, ce que le Tribunal administratif a retoqué. Des
islamologues renommés de l’Université française, dont Marie Thérèse-Urvoy et Yolande de Crussol, avaient dénoncé cette attitude dans une lettre adressée au maire UMP, que je reproduis dans
mon livre. Selon eux, Gaudin commet une faute en ne voulant pas voir la volonté hégémonique de l’Islam dans les territoires qu’il colonise.
A votre avis, cette lutte pour l’expansion de l’islam et le refus de l’intégration vient-elle des musulmans ou des leaders des ces associations ?
Le devoir d’étendre l’islam par la prédication (Dawa’) est enseigné dans tous les manuels de droit musulman (charia), les leaders de ces associations n’ont même pas besoin d’en
rajouter dans leurs prises de paroles médiatiques, c’est la nature même de l’islam. La massification et la concentration de ces populations musulmanes rend de
facto l’intégration très compliquée, mais certaines associations insistent bien sur la nécessaire mise à l’écart de l’Occident impie, comme le Milli Gorus qui construit de plus en
plus de mosquées, notamment grâce à l’ancien maire de Vénissieux André Gérin qui fit mine de défendre la laïcité en dirigeant la commission d’enquête sur la burqa alors qu’il a aidé ces
islamistes à construire leur mosquée géante!
Pourquoi un tel mutisme des médias sur ces compromissions ?
Les médias sont soit dépendant financièrement de membres de l’UMP (Le Figaro), soit très proches du PS (Le Nouvel Obs, Le Monde, Libération, Le Point, etc.). Donc
révéler les financements et compromissions avec les islamistes ne cadre pas avec leurs objectifs militants!
A propos de l’importance du vote musulman (93% pour Hollande), pensez-vous que pour être élus, des politiques sont délibérément prêts à laisser l’islam prendre le pouvoir ?
Bien sûr, pour un politicien, l’important est de s’assurer des postes pour gagner de l’argent. Une fois à la retraite, il pourra aisément fuir les zones à risques de France, il n’y à qu’à
voir où ils passent leurs vacances, ils se fichent de « la terre et les morts »comme disait Barrès, de nos clochers, comme de leur première chemise.
Quel rôle joue l’UAM93 en Seine-Saint-Denis ?
Ce mouvement est une scission de l’UOIF. Il regroupe une trentaine d’associations dont autant de mosquées de Seine-Saint-Denis. Ses communiqués sur son site officiel défendent la Charia, loi
suprême qui doit supplanter les lois humaines, et le port du niqab… Les politiques de tous partis, PS, UMP, Modem, PCF, se pressent à leurs diners pour obtenir les votes de leurs fidèles.
Cette fédération contrôle plus de la moitié des lieux de prières dans le 93.
Comment est née la grande mosquée de Strasbourg ? Quelle est l’orientation de l’association qui a porté ce projet ?
La grande mosquée de Strasbourg est née grâce au concours financier de la mairie, du Conseil régional et du Conseil général en vertu du particularisme de la région qui n’était pas française
en 1905. Le site officiel de la mosquée préconise des lectures ultra-islamistes, comme les livres de l’ancien chef de la Bosnie Alija Izetbegovic « Le manifeste islamique »(1970) où il est
écrit qu’il ne peut pas y avoir de coexistence pacifique entre musulmans et non musulmans d’un même Etat… Egalement les livres de Mawdudi, le grand penseur islamiste pakistanais. Un séminaire
de formation a été donné en hiver 2008 aux cadres de la mosquée par le cheikh Said ramadan Al-Bouti, dont les ouvrages enseignent le jihad offensif. Je révèle le contenu de ces textes dans
mon livre.
Quelle a été l’action de Martine Aubry dans le nord ?
Elle a été chaleureusement remerciée par Amar Lasfar, l’imam de la mosquée de Lille-Nord pour son aide à l’ouverture d’un lycée musulman situé… à l’étage de la mosquée! Martine Aubry, qui
vient en amie aux congrès de la Ligue des musulmans du Nord d’Amar Lasfar, n’a pas été choquée par ses déclarations passées: « Dans l’islam, la notion de citoyenneté n’existe pas,
mais celle de communauté est très importante, car reconnaître une communauté, c’est reconnaître les lois qui la régissent. Nous travaillons à ce que la notion de communauté soit reconnue par
la République. Alors, nous pourrons constituer une communauté islamique, appuyée sur les lois que nous avons en commun avec la République, et ensuite appliquer nos propres lois à notre
communauté. » Et encore : « L’Assimilation suppose pour les populations islamiques se fondre à terme dans la population. Ceci est exclu, car cela signifie l’abandon de
la loi islamique […] Il n’y aura pas de dérogation à cette règle. »
Vous citez des noms, vous montrez de graves compromissions. N’avez-vous reçu aucune plainte ? Pensez-vous que ces personnalités vous ont lu ?
Porter plainte ne ferait que médiatiser mes révélations et aboutirait à l’effet inverse escompté par ces élus: surtout ne pas faire parler de moi. Alain Juppé a gelé le projet de mosquée, car
les révélations sur la personnalité de l’imam Oubrou font beaucoup parler dans les milieux de droite de la ville, jusque dans l’équipe municipale qui comporte des membres patriotes et
éveillés.
Depuis la parution de ce livre, pensez-vous que quelque chose a changé en France, qui permette d’espérer ?
Non, tout s’aggrave, l’immigration musulmane n’a jamais été aussi importante, ce depuis dix ans. Il faut que les Français historiques se préparent à vivre dans une société où leur culture
sera minoritaire, qu’ils s’organisent en réseaux et consolident des positions en province. Le réseau des Identitaires en prend le chemin avec des maisons de l’identité où se fréquentent des
milliers de jeunes, de Bordeaux à Lyon. Les réseaux (vraiment) catholiques sont les mieux préparés pour affronter l’avenir avec leurs écoles hors contrats, leurs grandes familles et leur
ancrage en Province.
Personnellement, je pense comme Jean Raspail que « les carottes sont cuites », les historiens de demain seront très durs contre nos dirigeants actuels. Imaginez, même la droite refuse de
contrôler nos frontières nationales et régularise les clandestins! Etant catholique, je n’espère plus grand chose de ma patrie terrestre, mais bien plus de ma patrie céleste. « L’herbe sèche,
la fleur tombe, mais la parole de notre Dieu demeure éternellement. » Esaïe 40.8
L’Union européenne donne de l’argent pour des mosquées turques dans le nord de Chypre
La mosquée Lala Mustapha Pacha est l’ancienne cathédrale Saint-Nicolas à Famagouste en Chypre du Nord. Construite au début du XIVème siècle dans un style gothique classique
alors que l’île appartient à la Maison de Lusignan – une famille d’origine française -, la cathédrale est transformée en mosquée après la capture de Famagouste par l’Empire ottoman en 1571,
fonction qu’elle a encore de nos jours. Elle porte le nom de Lala Mustafa Pacha, le conquérant de l’île (source : Wikipédia). Crédit photo : dolanh via Flickr (cc).
17/01/2013 – 12h00 BRUXELLES (via le site de Lionel Baland) – Le député européen du Vlaams Belang Philip Claeys a découvert
que l’Union européenne va donner de l’argent pour des mosquées turques située dans le Nord de Chypre, occupé par la Turquie.
En 1974, l’armée turque a envahi Chypre et occupé le Nord de l’île. Les Grecs en ont été chassés, des milliers d’entre eux ont été assassinés. Des centaines d’églises grecques orthodoxes et de
monastères ont été détruits par les Turcs, pillés, brûlés et depuis lors négligés.
Depuis 2004, Chypre est membre de l’Union européenne, mais la Turquie poursuit l’occupation de la partie située au Nord. Les Turcs refusent d’entretenir les restes des églises orthodoxes situées
dans leur zone.
Après une longue opposition des Turcs, la Commission européenne a maintenant décidé d’établir une liste de 11 monuments prioritaires au sein des deux communautés qui doivent recevoir de l’argent.
Les Turcs ont placé, en tant que provocation, quatre mosquées sur la liste. Pas de problème pour l’Union européenne : elle s’engage à verser 4 millions d’euros et encore plus d’argent suivra.
Pour Philip Claeys, « l’Union européenne va donc payer aux occupants au profit de bâtiments qui sont le symbole de l’occupation. Pas étonnant que l’Union européenne ne soit prise au
sérieux nulle part dans le monde. »
Marseille : toujours plus de mosquées avec la bénédiction de Jean-Claude Gaudin
19/01/2013 – 18h15
MARSEILLE(NOVOpress) – Le sénateur-maire UMP de Marseille, Jean-Claude Gaudin, a inauguré jeudi les travaux de rénovation de la mosquée « El
Taqwa », avenue Camille-Pelletan. Coût de l’opération : deux millions d’euros afin d’accueillir 1 000 musulmans. Jean-Claude Gaudin a salué « un symbole au cœur
d’Euromediterranée où la mosquée sera partie intégrante du nouveau paysage ». Le maire de Marseille s’est félicité aussi des autres projets de mosquées à Saint-Barthélémy, aux Cèdres,
au Plan d’Aou et à Saint-Mauront.
« El Taqwa » devient l’une des plus grandes mosquées de Marseille avec celles de la Capelette, du marché aux Puces, de Malaval. Mais la mosquée de Saint-Louis, située dans les quartiers
nord de Marseille, dépassera toutes les espérances islamiques : l’édifice pourra accueillir 10 000 à 14 000 musulmans pour une somme cette fois de 22 millions d’euros, financés massivement
par l’Algérie, le Maroc, l’Arabie saoudite, le Koweït et le Qatar. Quand des puissances musulmanes rejoignent des politiciens français pour plus de mosquées dans l’Hexagone, la boucle est bouclée
de l’islamisation ?
Crédit photo : Joshua McFall, via Flickr, (cc).
USA: l'évêque de Worcester annule la venue de Robert Spencer pour satisfaire les islamistes
Monseigneur Robert McManus (photo) dirigeant le
diocèse de Worcester dans le Massachusset a signifié à l'islamologue Robert Spencer, auteur d'ouvrages importants sur l'islamisme, qu'il n'est plus le
bienvenu à une journée de conférence intitulée Catholic Men's Conference.
Les islamistes ont appelé, avec la complicité d'un journaliste du Boston Globe, à intimider le diocèse en lui envoyant des messages faisant passer Spencer pour un horrible
"islamophobe".
La priorité du diocèse (et de l'Eglise en général) étant de préserver un dialogue amical avec l'islam, la venue d'un intellectuel qui a l'habitude de dire la vérité sur l'islam
radical risquait de compromettre cette infructueuse collaboration qui a commencé après le concile Vatican II.
Le voile descend, il nous recouvre tous peu à peu, par Mark Steyn
Mark Steyn a été poursuivi devant trois commissions des droits de la personne au Canada pour islamophobie suite à la parution de son livre America Alone dans
lequel il parle de l'islamisation de l'Europe comme conséquence de son évolution démographique. Toutes les plaintes ont été rejetées.
Dans cet article, il décrit des faits confirmant le message de son livre.
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Lors de l’été 2010, ils étaient nombreux, en rang dans les rues de la capitale du Pays de Galle, pour rendre un dernier hommage à un garçon de 7 ans, mort dans l’incendie de sa
maison.
Mais en réalité, Yaseen Ali Ege avait brutalement été battu à mort, puis immolé avec de l’essence de barbecue. Par sa propre mère. Pour ne pas avoir assez bien appris le coran. Dans les mois
précédant le drame, maman avait essayé de le lui faire apprendre à coups de bâton, à coups de rouleau à pâtisserie et à coups de marteau, mais malgré tous ces encouragements, il n’avait pu
mémoriser que quelques pages. Et donc elle l’a tué, et elle a déclaré par la suite qu’elle se sentait « à 100% mieux ».
Ce mois-ci, au tribunal royal de Cardiff, Madame Ege a été condamnée et mise en prison par Monsieur le juge, Wyn Williams, à cause de ce qu’il a dénoncé comme« un crime
affreux », qui a infligé « énormément de souffrances » à un enfant innocent. Toutefois, le juge a fait preuve de suffisamment de discrétion pour ne rien
évoquer de problèmes culturels bien plus fondamentaux. Tant que le marteau parental et le kérosène restent sous bonne garde dans la cabane à outils, il n’a sans doute rien à dire du bien
fondé, voire de la priorité d’éducation, à contraindre un enfant « gallois » à apprendre le coran. Et il n’avait rien à dire non plus sur la capacité d’un enfant qu’on élève ainsi à
prendre sa juste et active part dans une société occidentale. Ann James, la directrice de l’école primaire de Radnor, l’école du petit Yaseen, a dit de lui qu’il était « un
petit garçon charmant, [qu’il] se conduisait très bien et souriait tout le temps », en oubliant de mentionner que le jour de son assassinat, on l’avait gardé à la maison, empêché de
participer au « pique-nique des ours en peluche » car sa mère avait estimé qu’il valait mieux qu’il se concentre sur l’étude du coran.
Et pour dépoussiérer l’expression qui m’a valu d’être trainé devant les commissaires canadiens des « Droits de la Personne », c’est l’heure du
« pas d’amalgame ». Pas d’amalgame, bien sûr que les musulmans ne brutalisent pas tous leur famille – même si la fille de 10 ans d’Asia Parveen, à Stok Newington, a du être soignée pour
56 blessures infligées car elle ne lisait pas assez de versets du coran, même si Hesha Yones, de l’ouest londonien, a été égorgée par son père car trop « occidentale », même si un
bébé de 5 mois a été battu à mort avec un coran, en Suède, à Halmstadt, même si une campagne contre la violence musulmane au foyer a été lancée justement ce mois-ci en Ecosse, même si un
sondage de la BBC a montré que 2/3 des jeunes musulmans britanniques soutiennent la violence contre ceux qui « déshonorent » leurs familles, et même si, aux Pays Bas, les musulmanes
représentent 60% des personnes recueillies dans les foyers de femmes battues … Et pas d’amalgame, bien sûr, tous les musulmans ne pratiquent pas la ségrégation, même si 57% des Britanniques
d’origine pakistanaise sont mariés entre
cousins, et même si à Bradford, dans le Yorkshire, ce chiffre s’élève à 75% …
Néanmoins, force est de reconnaitre que de nombreux musulmans partagent les mêmes sensibilités culturelles que la mère du petit Yaseen.
Et dans ce sens, Madame la directrice James, et Monsieur le juge Williams sont à la traîne de tous les indicateurs. La démographie transforme la Grande Bretagne. Selon le recensement de 2011,
la population musulmane du Royaume-Uni a doublé dans la décennie qui a suivi le 11 septembre. A Cardiff, l’enterrement du petit Yaseen a eu lieu à la Mosquée Bilal, qui se trouvait être
auparavant une église chrétienne, construite durant le renouveau du protestantisme gallois au 19èmesiècle. Au pays de Galle, ce renouveau chrétien c’est désormais de l’histoire
ancienne. Si la population musulmane doit encore doubler dans les 10 ans à venir, on verra des juges et des directeurs musulmans rejoindre Monsieur Williams et Madame James sur les bancs des
tribunaux et dans les écoles. Un juge musulman ne porterait-il pas un regard plus aimable sur Madame Ege, ou tout du moins un regard plus respectueux de ses motifs ? Un directeur d’école
musulman ne serait-il pas porté à réorienter les priorités d’enseignement, de sorte que les études extrascolaires de Yaseen ne seraient plus nécessaires ?
Qui sait ? Au pays de Galle, comme dans la plupart du monde occidental, nous sommes au beau milieu d’une expérimentation socioculturelle sans aucun précédent dans l’histoire. Nous ne pouvons
pas savoir où cela nous mènera précisément, mais sur le continent, on en voit déjà émerger les contours : à Amsterdam, la ville que l’on connaissait avant comme « la plus tolérante
d’Europe », tabasser des gays est devenu chose courante ; des « jeunes » y ont fait irruption lors d’un défilé de mode, ont attrapé un mannequin gay, et l’ont atrocement
roué de coups. Claire Berlinski avait écrit il y a deux ans dans le National Reviewqu’à La Courneuve, dans cette banlieue
française, 77% des femmes voilées disaient le faire pour « éviter la colère des patrouilles de bonne moralité islamique ». A Postdam, le Collège de Théologie Abraham Geiger
conseille à ses rabbins de ne pas s’aventurer dans les rues en portant des signes distinctifs de leur foi. Dans les synagogues, de Copenhague à Berlin en passant par Rome, on prévient les
Juifs qu’il vaut mieux cacher leurs kippas sous un chapeau ou une casquette après les offices religieux. A Paris, un homme qui ne portait pourtant aucun habit religieux a été tabassé et
laissé inconscient dans le métro pour avoir été surpris en train de lire un livre écrit par le Grand Rabbin. Le message est clair et net, pour les Juifs, pour les gays, pour les femmes :
dans la nouvelle Europe, mieux vaut ne pas être perçu comme différent. Baissez la tête, ou alors, couvrez-là.
Pendant 10 ans, ceux qui me traitaient « d’alarmiste » n’ont eu de cesse que de me dire qu’il n’y avait rien à voir. L’enfant de 7 ans dont on ne remarque même pas l’absence au
« pique-nique des ours en peluche » … Le système de santé britannique [National Health Service] assiégé de toutes parts, croulant sous le coût des complications génétiques dus aux
mariages entre cousins, mais qui propose maintenant une « reconstruction de l’hymen » discrète et gratuite aux filles musulmanes qui se seraient un peu trop laissées occidentaliser
… Les femmes non musulmanes qui préfèrent se voiler plutôt que s’attirer des ennuis dans les banlieues [en français dans le texte] … Les rabbins qui portent des casquettes
dans les rues de Berlin et de Bruxelles …
Et l’une des raisons de ce « circulez, il n’y a rien à voir », ce sont les dimensions toujours plus grandes que prennent nos contorsions, nos lâchetés, tous ces accommodements que
nous faisons pour ne pas le voir. Le voile descend, il nous recouvre tous peu à peu …
Source : The Veil Descends, par Mark Steyn, National Review's Happy Warrior, 15
janvier 2013. Traduction par Olaf pour Poste de veille
Des extrémistes musulmans prévoient un autodafé de bibles dimanche prochain
L’Etat de Penang, situé dans le nord-ouest du pays, se prépare à grands renforts policiers à empêcher un autodafé de bibles annoncé pour dimanche 27 janvier à Butterworth, chef-lieu du
district de Seberang Perai.
La nouvelle, connue depuis mardi dernier, a été relayée rapidement, provoquant l’indignation des chrétiens et l’inquiétude des autorités, ...
... à quelques mois des élections générales, qui se préparent déjà dans un contexte de grande tension religieuse. En quelques heures le Web s’est enflammé, tandis que se multipliaient les
condamnations (ou approbations) de l’autodafé ainsi que les déclarations des différents mouvements religieux ou politiques, le grand absent de ces débats restant le gouvernement central,
resté étrangement silencieux.
C’est le Rév. John Kennady, pasteur de l’Eglise anglicane St Mark à Butterworth, qui a découvert mardi 22 janvier dans sa boite aux lettre un tract invitant « tous les musulmans de
Malaisie » à participer à « une grande fête » pour brûler des bibles en malais, dimanche 27 janvier à 10 heures devant le Dewan Ahmad Badawi de Butterworth.
Les organisateurs, un certain « Groupe d’action contre les bibles en malais » inconnu jusqu’à présent, expliquent avoir choisi le dimanche en raison de son caractère sacré
pour les chrétiens, et concluent par cette incitation « Donnons leur une leçon ! ».
Après avoir immédiatement prévenu la Christian Federation of Malaysia (CFM), qui réunit la majorité des dénominations chrétiennes du pays (dont l’Eglise catholique), le
pasteur a informé la police de Butterworth, laquelle a averti le gouvernement de Penang. The Malaysian Insider du 24 janvier annonce que la police de Penang est déjà
déployée sur le vaste terrain situé devant le Dewan Ahmad Badawi, un immense bâtiment municipal. La population a été quant à elle avertie de ne pas participer à un « événement
» organisé par « des individus irresponsables, menaçant la paix et la sécurité des habitants ».
Première à réagir officiellement, la CFM a condamné « l’acte sacrilège » dès le 22 janvier dans une déclaration signée de son président, Mgr Datuk Ng Moon Hing, évêque
anglican du diocèse de West Malaysia. Elle a également appelé les organisateurs de l’autodafé à renoncer leur entreprise « haineuse et menée à des fins purement politiques ».
L’évêque anglican a souligné en effet que ces menaces intervenaient quelques jours seulement après qu’un homme politique ait lancé un appel à brûler en masse les bibles en malais.
Datuk Ibrahim Ali, chef du groupe pro-malais Perkasa et parlementaire proche de l’UMNO-BN, la coalition au pouvoir, a en effet fait scandale le week-end dernier en appelant
à brûler toutes les bibles en langue malaise, celles-ci utilisant le mot « Allah » pour se référer à Dieu. Le leader extrémiste avait affirmé auparavant que des exemplaires de ces bibles
avaient été distribués à des lycéens de Penang, les mettant en danger d’apostasie par l’emploi d'un terme « réservé à l’islam ». Un article du Malaysian
Insider publié le 24 janvier rapporte cependant que l’enquête de police vient de révéler que tous les exemplaires incriminés étaient en anglais et ne pouvaient donc contenir les
mots en question.
Un arrêt de la Haute Cour a pourtant statué en 2009 en faveur des
chrétiens, ces derniers ayant démontré que ce terme et d'autres, pré-islamiques, étaient employés par les chrétiens de langue malaise depuis plus de quatre siècles. Mais face au tollé des
musulmans et des administrations refusant d’appliquer le jugement, le
gouvernement avait fait appel de la décision, craignant de perdre l’électorat majoritaire du pays (1). La question est donc pour le moment toujours suspendue, et plusieurs responsables
politiques et religieux en ont profité pour rétablir l’interdiction des « mots réservés à l’islam » dans leur juridiction (2).
Le ministre-président de l’Etat de Penang, Lim Guan Eng, a déclaré qu’il prendrait « toutes les mesures nécessaires pour empêcher cet acte épouvantable qui met en danger l’harmonie
nationale ». Egalement secrétaire du Parti d’Action démocratique (PAD), dans l’opposition, Lim Guan Eng avait déjà pris clairement parti dans la polémique sur l’utilisation du mot «
Allah » en demandant au gouvernement dans son message de Noël, de reconnaître ce droit à tous.
« Jamais nous ne menacerions de brûler ou profaner aucun livre sacré d’aucune religion que ce soit », s’est indigné Mgr Ng, soulignant que les chrétiens « qui prêchent la
paix et l’amour, souhaitent seulement oeuvrer au bien du pays, dans la bonne entente avec les autres religions ».
Les différentes obédiences chrétiennes ont elles aussi condamné unanimement la menace d’autodafé ainsi que la déclaration du chef du Perkasa qui l’avait précédée. Le 23
janvier, le président du National Evangelical Christian Fellowship (NECF), le Rév. Eu Hong Seng, a notamment appelé les chrétiens à répondre avec modération et dignité à
une « initiative désastreuse et insensée ».
La classe politique, soucieuse de maintenir le calme avant les élections, s’est également manifestée, à commencer par Anwar Ibrahim, leader du PKR (3), principal parti d’opposition, qui a
condamné vigoureusement un « acte extrême qui doit être rejeté par tous les Malaisiens, y compris les musulmans ». Le 23 janvier, Lim Chee Wee, président du barreau de Malaisie,
a demandé à ce que des poursuites judiciaires, notamment pour « sédition », soit entamées contre le chef du Perkasa tandis que le procureur général Tan Sri
Abdul Gani Patail ouvrait un dossier d’instruction contre lui pour « incitation à la haine religieuse ».
Du côté musulman, les critiques ont également fusé. Sisters in Islam et Islamic Renaissance Front, dans une déclaration publiée le 22 janvier
avec Aliran, une ONG locale, ont fustigé à leur tour le leader de Perkasa. « Brûler un livre saint va à l’encontre de tous les enseignements des religions
révélées, dont l’islam (...) ; cet appel abominable est d’autant plus abject qu’il a été lancé à des fins électoralistes par l’UMNO-BN, qui tente de manipuler les musulmans malais »,
dénoncent les signataires dans leur texte commun. « De plus, cet acte fournira un précédent qui permettra de futurs autodafés de livres saints comme celui de la communauté sikh qui
utilise également le mot « Allah ». Nous ne voulons pas être complices de cet acte ignoble et irresponsable », concluaient-ils.
« Pris sous le feu des critiques » le chef du Perkasa a nié toute implication dans le projet d’autodafé, rapporte leMalaysian Insider du 24
janvier. Selon le leader extrémiste, sa déclaration n’était qu’un « avertissement » destiné à « prévenir toute violence contre les chrétiens » que ces
derniers risquaient de subir en diffusant des bibles « contenant des termes réservés aux seuls musulmans ».
A quelques mois des élections générales prévues pour juin et qui s’annoncent comme les plus disputées de l’histoire du pays, la question
religieuse occupe déjà une place déterminante. La coalition au pouvoir depuis l’indépendance du pays en 1957 cherche aujourd’hui à inverser la tendance imprimée lors des précédentes élections
de 2008, au cours desquelles pour la première fois elle a perdu la majorité des deux tiers qu’elle détenait au Parlement. Le soutien de l’électorat malais, et donc musulman, est plus que
nécessaire à l’UMNO s’il veut conserver sa majorité, alors que, selon les derniers sondages, le parti a perdu bon nombre de ses partisans malaisiens d’origine chinoise, qui constituent 25 %
de la population.
Notes
(1) En Malaisie, près de 60 % de la population est d’origine ethnique malaise et donc considérée de facto comme appartenant à l’islam, la religion officielle du
pays. Les chrétiens sont quant à eux estimés à plus de 9 %, toutes obédiences confondues.
(2) C’est cas notamment du sultan de l’Etat de Selangor qui a promulgué un décret le 9 janvier dernier interdisant l’utilisation du mot « Allah » par les non-chrétiens.
(3) Le PKR (Parti Keadilan Rakyat), chef de file de la coalition d’opposition, prône la justice sociale et la lutte contre la corruption ainsi que les discriminations ethniques
et religieuses.
Arabie Saoudite: nouvelle ségrégation
Les magasins saoudiens employant des hommes et des femmes devront désormais ériger une séparation d'au moins 160 centimètres de haut pour empêcher les deux sexes de se côtoyer, a annoncé
aujourd'hui la presse du royaume ultraconservateur.
Selon la presse, cette décision est stipulée par un mémorandum signé par le chef de la puissante police religieuse, chargée de veiller au respect de la morale islamique, Abdel Latif Al-Cheikh, et
le ministre du Travail Adel Faqih.
En juin 2011, les autorités du royaume, où la ségrégation des sexes est strictement imposée, avaient ordonné aux magasins de lingerie féminine de remplacer leurs vendeurs, généralement
asiatiques, par des vendeuses saoudiennes. Cette décision avait ensuite été étendue aux parfumeries. En décembre, le chef de la police religieuse avait violemment critiqué le ministère du
travail, estimant que les nouvelles vendeuses ne bénéficiaient pas "d'une atmosphère adéquate pour travailler" et affirmant que certaines avaient fait "l'objet de harcèlement".
La décision des autorités d'employer des femmes avait fait suite à une campagne menée sur internet par des femmes exprimant leur gêne face à la présence de vendeurs masculins dans les magasins de
lingerie, même si les cabines d'essayage pour femmes restent prohibées dans le royaume. La décision était entrée en vigueur malgré l'opposition du mufti d'Arabie saoudite, cheikh Abel Aziz
Al-Cheikh, qui avait estimé que cela mettrait les vendeuses "en contact direct" avec les hommes gérant ces magasins.
Le ministre du Travail avait indiqué que cette décision devait créer à terme jusqu'à 44.000 emplois pour les Saoudiennes, parmi lesquelles le taux de chômage dépasse les 30% selon une étude
officielle, alors que le royaume fait appel à quelque huit millions de travailleurs étrangers.
Belgique : Mais où est le cordon sanitaire autour du parti Islam ?
Egypte : Photo récente prise à l'Université d'el Mansourah
Illusions perdues … Fin d’un mythe…
Le mythe de croire que nous vivions en démocratie et que nos dirigeants politiques, qui en sont les garants, veillaient sur elle et sur nous… Pauvres imbéciles que nous sommes…
Naifs… Bernés… Violés… Agressés… Mais combien de temps encore?
Le parti ISLAM qui prône ouvertement l’instauration de la charia est entré officiellement dans notre espace démocratique et se développe tel un cancer, propageant les idées nauséabondes de leur
loi, au nom d’une prétendue religion, d’un prétendu prophète pour des prétendus…. Le parti ISLAM propage sa peste verte, couleur de son emblème. Cela se passe sous nos yeux et nous acceptons sans
broncher… A notre nez et à notre barbe. Mais surtout au nez et à la barbe de tous nos dirigeants politiques qui, non seulement, ont assisté sans broncher à ce hold-up de notre démocratie mais qui
de plus s’en sont faits les complices…
Pour répondre à cette agression frontale des islamistes sur nos droits et libertés, perpétrée par nos ennemis mortels, des islamistes, nos dirigeants politiques ont choisi le silence…
Silence de lâches, silence de traîtres…
Discours violent ? Non !!! Discours réaliste…
Face à cette agression aussi évidente des ennemis de la démocratie, qu’ont-ils fait ? RIEN !!!
Qu’ont-ils essayé de faire ? RIEN !!!
Cela doit cesser ! Nous ne pouvons continuer à être dirigés par des traîtres ! Dehors les collabos !
Des hommes politiques qui s’autoproclament « démocrates » ! Facile à dire…
Au nom de la démocratie, ils se sont empressés de mettre en place des cordons sanitaires autour de certains partis « indésirables », parce que ces partis osent mettrent le doigt sur
certains problèmes qu’ils sont incapables de résoudre…
Mais où est le cordon sanitaire autour du parti ISLAM ?…
Ils n’en ont même pas parlé. Trop occupés à lécher les babouches, ils n’ont même pas relevé la tête… Ils ont continué de lécher… Pas seulement les babouches des électeurs musulmans que chaque
parti s’arrache… Mais aussi les babouches des princes du pétrole… Celles des salafistes saoudiens qui financent à coups de milliards les propagateurs de la charia et qui soudoient par
société-écrans interposées les politiciens et les partis politiques… Telle une gigantesque pieuvre, les islamistes s’infiltrent partout dans notre société à coup de dollars… Contrôle de la presse
grâce au contrôle des agences publicitaires, or les medias survivent grâce à la publicité… Or le succès politique passe par la présence dans les medias… Et pour avoir accès à ces medias sous
contrôle islamiste, nos hommes politiques s’aplatissent tel des misérables carpettes…
Vous osez critiquer l’islam ? Sale raciste !… Islam de PAIX et d’AMOUR ? Alors, dites-moi … Pourquoi 70 % des prisonniers en Belgique sont-ils musulmans… Qui commet les agressions
crapuleuses ? Qui commet l’énorme majorité des viols en bande ? Qui désigne-t-on lorsqu’on parle de jeunes en matière de délinquance et de violence ? Qui sont les vendeurs de
drogue ?…
Qui ? Les chrétiens ? Les juifs ? Les bouddhistes ?
Nous sommes stigmatisés, nous, Belges, Européens, démocrates, chrétiens, juifs, blancs, homosexuels, femmes libérées, hommes sans dieu… Et ils sont victimisés, eux, les pauvres arabes, pauvres
musulmans, pauvres émigrés, pauvres violeurs, pauvres lapidateurs, pauvres pendeurs de pédés, pauvres coupeurs de mains, pauvres pendeurs d’apostats, pauvres pédophiles…
Trop tard, le ver est dans le fruit ? Non ! On n’en est plus là… Ca c’était valable il y a 20 ou 30 ans… Aujourd’hui, il faut parler de gangrène, de cancer… L’islamisme est le cancer de
notre société… Les élus du parti ISLAM en sont les germes… Germes qu’ils nous faut éliminer sans tarder…
Il y va de notre survie, de celles de nos enfants… Nos dirigeants politiques doivent s’en charger… Ou nous en chargerons… Et nos dirigeants devront répondre de leur trahison… Un jour ou l’autre
ils devront s’expliquer et certains devront payer…
Pour eux aussi cela doit être la fin des illusions… Illusion de jouir d’une impunité totale pour acte de trahison… Illusion de se payer sur le dos du peuple qu’ils trahissent… Illusion qu’ils
pourront continuer de nous abuser…
Pour terminer, une 2 petites équations à résoudre …
1- Sachant que nous avons en A des gens respectueux de la démocratie et qui ont un taux de natalité de 2,1 par couple et que en B, nous avons des gens qui veulent détruire la démocratie et qui
ont un taux de natalité de 6,4 par couple. Question 1 : dans combien de temps la population de A aura-t-elle submergé la population de B ?
2- Sachant que les gens de A travaillent 5 fois plus que les gens de B. Sachant que plus on a d’enfants au sein d’une même famille plus les allocations par enfants augmentent. Sachant que plus on
travaille, plus on cotise aux caisses d’allocations familiales. Question 2 : combien de temps les gens de A vont-ils encore accepter cette situation ?
David Erzet
La règle de l’abrogation, essentielle pour comprendre le coran et ne pas se faire enfumer
Ordre des sourates
La règle de l’abrogation constitue la clé indispensable pour la compréhension du coran, et donc de l’islam.
Si on ne connaît cette règle fondamentale, on peut être déconcerté ou découragé devant les nombreuses contradictions présentes dans le livre saint des musulmans ; on risque également de se faire
rouler dans la farine lors de discussions avec des musulmans rusés ou malintentionnés.
Anne-Marie Delcambre consacre un bref chapitre de son dernier livre [1] à ce thème. Elle rappelle que « dans le cas de deux versets qui se contredisent …le verset révélé en dernier abroge le
verset révélé en premier ».
Etant donné que dans le coran, les sourates ne sont pas classées dans l’ordre chronologique, mais par ordre de grandeur décroissante (de la plus longue sourate à la plus courte, à l’exception de
la première), une question se pose inévitablement : en cas de contradiction entre deux versets, comment savoir quel est le verset révélé en dernier ?
Réponse : « Il faut (…) se référer aux études des savants de l’islam pour connaître l’ordre chronologique ». Ceux-ci distinguent les sourates mecquoises (révélées à La Mecque entre
610 et 622) et les sourates médinoises (révélées à Médine entre 622 et 632).
Le principe du verset abrogeant (nâsikh) et du verset abrogé (mansûkh) est d’ailleurs contenu dans le Coran lui-même :
Sourate 16 (mecquoise, la 70ème révélée), verset 101 : « Quand Nous remplaçons un verset par un autre – et Allah sait mieux ce qu’Il fait descendre – ils disent : « Tu n’es qu’un menteur. » Mais la plupart d’entre eux ne savent pas.
»
Sourate 2 (médinoise, 87ème révélée), verset 106 : « Si nous abrogeons un verset ou si nous le faisons passer à l’oubli, nous en apportons un meilleur ou un semblable. Ne sait-tu pas qu’Allah est omnipotent ?
»
Quel est l’effet de tout ceci ? La règle de l’abrogation a des conséquences pratiques, concrètes. Illustrons-le par deux exemples.
Premier exemple.
Pourquoi la consommation d’alcool est-elle interdite aux musulmans ? La sourate 16, verset 67 dit pourtant :« Des fruits des palmiers et des vignes, vous retirez une boisson
enivrante et un aliment excellent. Il y a vraiment là un signe pour les gens qui raisonnent ».
Il faut savoir que la sourate 16 est une sourate mecquoise (c’est la 70ème révélée) et qu’elle est abrogée par la sourate 2 (médinoise, 87ème révélée), verset 219.
Celle-ci est abrogée à son tour par la sourate 4 (médinoise, 92ème révélée), verset 43.
Cette dernière est finalement abrogée par la sourate 5 (médinoise, 112ème révélée), verset 90 : « O les croyants ! Le vin, les jeux de hasard, les statues, les flèches de
divination sont une abomination inventée par Satan. Ecartez-vous-en afin que vous réussissiez. »
On a donc ici affaire à une succession de versets qui s’abrogent les uns les autres, et c’est le dernier d’entre eux (chronologiquement) qui a le dernier mot. « D’après le principe de
l’abrogation qui régit l’application du Coran, c’est la sourate 5 qui doit guider la conduite du musulman. Il faut donc ne pas consommer d’alcool » [2].
Deuxième exemple.
Pourquoi certains, dont je fais partie, déploient-ils autant d’efforts pour dire, à l’encontre de tant d’autres, que l’islam n’est PAS la religion pacifique et tolérante qu’on a coutume de nous
décrire ? Le coran contient bien de nombreux versets « pacifiques », « gentils », « tolérants ». En effet.
Mais il en comprend également d’autres, qui sont « intolérants », d’une extrême violence envers les juifs, les chrétiens, les non-croyants.
Dès lors, à quels versets se fier ? Il faut une nouvelle fois savoir à quelle période se rapportent les versets en question. Les premiers (tolérants) appartiennent à la période mecquoise, les
seconds (violents) à la période médinoise.
Par conséquent, toujours en vertu du principe de l’abrogation (contenu dans le coran, je le rappelle), les versets qui prêchent l’indulgence, la tolérance, sont abrogés par ceux qui prônent la
violence et l’intolérance. Ceux qui invoquent les versets de la période mecquoise pour soutenir que « l’islam est une religion de paix etc. » sont ignorants du principe de l’abrogation, ou pire,
le connaissent très bien mais essayent de nous manipuler.
Anne-Marie Delcambre fournit dans son dernier livre, au chapitre « Sourates du Coran ? », une liste fort précieuse des sourates de La Mecque et de Médine. Sur un total de 114 sourates, 86 sont
mecquoises, 28 sont médinoises.
Sont médinoises les sourates suivantes (dans l’ordre de la révélation) : 2, 8, 3, 33, 60, 4, 99, 57, 47, 55, 13, 76, 65, 98, 59, 24, 22, 63, 58, 49, 66, 64, 61, 62, 48, 5, 9, 110. La sourate 2
est ainsi la première sourate de la période médinoise, et les sourates 5, 9 et 110 en sont les dernières.
Arrêtons-nous un instant sur deux sourates médinoises particulièrement importantes.
« La sourate 9, sourate médinoise, l’avant-dernière révélée, est d’une importance primordiale. Le verset 29 de cette sourate 9, révélée en 631, abroge toute disposition antérieure autorisant une
attitude plus douce envers les polythéistes, les juifs, les chrétiens, les sabéens et les zoroastriens. Ce verset n’établit plus de différence entre les idolâtres et les monothéistes. » [3]
Or, que dit cette sourate 9, verset 29 ? « Combattez ceux qui ne croient ni en Allah ni au Jour dernier, qui n’interdisent pas ce qu’Allah et Son messager ont interdit et qui ne professent pas la religion de la vérité,
parmi ceux qui ont reçu le Livre, jusqu’à ce qu’ils versent la capitation par leurs propres mains, après s’être humiliés ».
Le verset 4 de la sourate 47 (95ème révélée) est appelé « verset du jihad » : il abroge tous les versets appelant à la paix.
Et que dit le « verset du jihad » ? « Lorsque vous rencontrez (au combat) ceux qui ont mécru, frappez-en les cous. Puis, quand vous les avez dominés, enchaînez-les solidement. Ensuite, c’est soit la libération
gratuite, soit la rançon, jusqu’à ce que la guerre dépose ses fardeaux. Il en est ainsi, car si Allah voulait, Il se vengerait Lui-même contre eux, mais c’est pour vous éprouver les uns par les
autres. Et ceux qui seront tués dans le chemin d’Allah, Il ne rendra jamais vaines leurs actions ».
Il faut donc avoir cette règle de l’abrogation à l’esprit lors de toute discussion au sujet de l’islam, que ce soit avec des gens qui l’ignorent et à qui il faut alors l’expliquer, ou avec des
gens qui la connaissent mais comptent sur notre ignorance pour avancer leurs pions et nous induire en erreur…
Tant que cette règle de l’abrogation se sera pas abrogée, si j’ose dire, les tentatives de ceux qui conseillent de ne tenir compte que des sourates mecquoises n’ont hélas aucune chance d’aboutir.
Le Soudanais Mahmoud Muhammad Taha (1908-1985), pour l’avoir proposé, le paya de sa vie : il fut déclaré coupable d’apostasie et fut pendu le 20 janvier 1985. Il avait septante-six
ans.
[1] A.-M. Delcambre, Soufi ou mufti ? Quel avenir pour l’islam ? , Desclée de Brouwer, 2007
[2] A.-M. Delcambre, op. cit. , p. 52
[3] A.-M. Delcambre, op. cit. , p. 27
La chaine salafiste Iqra lance une version française diffusée sur Freebox : djihad et charia au programme?
Le principal site d'information des musulmans en France s'est félicité de la nouvelle le 10 décembre dernier:
"Après les anglophones, c’est au tour des francophones de confession musulmane d’être servis par Iqraa. La célèbre chaîne religieuse leur est désormais accessible. La doyenne des TV
islamiques commence dès mercredi 12 décembre sa diffusion en langue française. Une nouvelle qui ravira un très grand nombre de musulmans de France qui attendaient son lancement de longue
date.(...)
La version française d'Iqraa sera intégrée au bouquet arabo-musulman,disponible sur
Freebox TV. Le lancement se fera en direct avec l’émission « Fatawa » (Avis juridiques), qui sera également transmise sur la version arabe de la chaîne Iqraa
mercredi 12 décembre, à 21 heures, heure de Paris. Les téléspectateurs sauront être au rendez-vous. "
Sur le site de l'institut de recherche sur les médias arabes MEMRITV, on peut se
faire une idée plus précise de l'orientation wahhabite de la chaîne en visionnant les émissions de la chaîne IQRA, des propos extrêmistes, que vous pouvez consulter en intégralité sur ce
lien, quelques extraits parmi d’autres :
- le cheikh Saad Elbrik (accueilli à Puteaux) se plaint :
« Dès que l’on dit quelque chose de bien sur Hitler, on est accusé d’antisémitisme »
- le cheikh Aidh Al-Qarni (accueilli à la mosquée de Puteaux!) :
« Les gorges doivent être tranchées et les crânes fracassés; c’est le chemin vers la victoire "
– le cheikh saoudien Mohammad Al-Arifi :
« L’Islam n’impose pas d’âge minimum pour le mariage »
- l’imam saoudien Mohammad Musa Al-Sharif
: « Le jour viendra où l’Islam règnera à nouveau sur le Monde »
- le cheikh saoudien Mohammad Al-Arifi : « Les soldats israëliens ont trop peur de quitter leur tank pour uriner ou déféquer, la Palestine sera libérée par la force, et non par la
négociation. »
- le professeur d’université Salman-Al-Abdali : « Les attentats-suicide OK à Tel-Aviv, mais pas à Ryiad »
- l’expert législateur saoudien Basem Alem : « Nous avons le droit d’appeler au Jihad offensif pour imposer notre mode de vie »
- l ‘imam yéménite Abd Al-Majid Al-Zindani présente des preuves scientifiques que la femme ne peut parler et se souvenir en même temps
- le saoudien Adnan Hassan Bahareth: « les femmes ne peuvent réussir en politique que si elles sont dirigées par des hommes »
- le cheikh Yousuf Al-Qaradawi justifie le meurtre des enfants et des femmes israëliens dans des opérations suicide
- l‘imam égyptien Zaghloul Al-Naggar: « Israël doit être détruite. L’Amérique doit être réduite à néant »
- le ministre de l’Information saoudien Muhammad Abduh Al-Yaman : «Nous avons dit aux chrétiens et aux juifs dans des échanges interreligieux que leurs Livres
Saints sont falsifiés et que nous voulons les ramener à la Vraie Religion »
- l’imam égyptien Gamal Qutub : « Les Juifs détestent le Monde, et le Monde les déteste«
Le 29 août 2005 sur les ondes de la chaîne saoudienne IQRA TV, Abdallah Basfar, le secrétaire-général de la Commission de mémorisation du Coran de la MWL, invité chaque année par
l'UOIF en France, a ouvertement incité tous les musulmans à contribuer financièrement aux activités terroristes du Hamas en donnant à son organisation :
«Le Prophète a dit : 'Celui qui équipe un combattant — c'est comme s'il avait combattu lui-même.' Vous êtes étendu dans votre lit, en sécurité dans votre maison, vous
donnez de l'argent et Allah vous crédite des récompenses d'un combattant. Qu'est-ce que c'est? Un privilège». (MEMRI)
3 janvier 2006, 16 h 15: Extraits de la conférence de cheikh Mohamed Saleh al-Mounjid :"Allah seul a fait les lois et Il est seul juge, mais les
mécréants, voués à l’enfer éternel, se permettent de mélanger les lois humaines aux lois d’Allah."
« Pour ce qui est du djihad, les djihadistes doivent tuer les ennemis, mais ils ne doivent pas tuer les femmes et les enfants de ces mécréants. Par contre, si une
femme porte les armes, elle doit être tuée. Quant à l’impôt que les pays musulmans doivent prélever sur les mécréants vivant sur leurs terres pour leur assurer la protection, ce sont seulement
les hommes qui doivent le payer"
19 janvier 2006, 22 h 30
« Fi rihab el charia » (Sur la voie de la charia) :
Le présentateur, cheikh Massoud el-Ghamdi, reçoit le prédicateur cheikh Abdallah ben Salem el-Batati. Sujet du jour : « Le hijab, une obligation pour chaque musulmane, imposée par le Coran
et la Sunna et non laissée à son choix. » Extraits :
Le présentateur : « On a fait et on continue à faire beaucoup de remous en Occident, notamment en France, sur le port du voile dans les écoles et sur les lieux de travail. Ils ont
prétendu que c’était un signe religieux ostentatoire, et ils l’ont interdit. Qu’avez-vous à dire ? »
L’invité : « Ils n’ont pas le droit d’obliger un musulman à agir contre les obligations de sa religion. Cela est grave. Le nikab pour toutes,
et par la force s’il le faut ! »
23 janvier 2006, 20 h 30
Le présentateur est cheikh Jassem Mohamed el-Metaweh, directeur de la chaîne Iqra:
« Awlawiyate » (Priorités) :« Combattez les mécréants avec votre argent, votre personne et votre langue »
Suisse : l’Aïd el-Kébir célébré dans une église
Payerne, petite ville du Canton de Vaud, en Suisse, c’est dans une salle appartenant à l’Eglise évangélique réformée que les musulmans célèbreront l’Aïd el-Kébir (ou Aïd al-Adha). Bien que la ville compte un bon
millier de musulmans, ces derniers n’ont pas encore un lieu de culte permanent.
« Je tiens à remercier les deux Eglises (ndlr : protestante et catholique) pour ce geste d’une grande ouverture », a déclaré le président de
l’Union des associations musulmanes du canton de Vaud, Pascal Gemperli, précisant que « ce n’est pas la première fois qu’elles coopèrent avec la communauté musulmane de Payerne
». Il espère que « ce n’est pas la dernière. »
De son côté, le pasteur Laurent Zum-Stein a expliqué les raisons de ce choix naturel, déclarant que « refuser d’accueillir celui qui en a besoin, c’est ne plus être en
harmonie avec l’Evangile. »
Preuve des bonnes relations entre les deux communautés religieuses, Dominique Voinçon, agent pastoral laïc de la paroisse catholique, sera à cette célébration de l’Aïd
al-Adha. « J’ai été marqué par mon expérience dans un village du Burkina Faso. Musulmans et chrétiens vivaient en symbiose toutes les fêtes religieuses », a-t-il
déclaré.
Porte-parole de la communauté musulmane de Payerne, Mehdi Shadini est également allé dans ce sens. « Je viens d’un pays, le Kosovo, où églises et mosquées sont côte à côte
sans qu’il n’y ait jamais de problèmes », témoigne-t-il.
Pascal Gemperli a salué ce rapprochement mais a également indiqué qu’« il faut un local propre (aux musulmans) pour ne pas toujours dépendre des autres ». La
communauté musulmane de Payerne est effectivement à la recherche d’un local répondant à leurs besoins. En novembre 2011, ils avaient trouvé un local adéquat mais la mairie, sous la pression du
voisinage, a fini par refuser.
Des musulmans tentent de détruire une église en Egypte
Observatoire de la Christianophobie / 08 octobre 2012
Et pas n’importe quels musulmans puisqu’il s’agit de Mohammad Mostafa Kamel, procureur au tribunal pénal d’Alexandrie, qui en compagnie de ses deux fils et d’autres
musulmans convoqués pour l’occasion ont pénétré dans l’église St. Mary de Rashid (à 65 km à l’est d’Alexandrie) et ont démoli l’autel de l’église. Les profanateurs
étaient venus sur place avec des engins de démolition dans l’intention de raser l’église dont le procureur prétend faussement qu’il en est le propriétaire. En fait, l’église, dont la construction
remonte au IXe siècle, était la propriété de l’église grecque-orthodoxe qui l’a légalement cédée à l’église copte orthodoxe. Le curé de l’église, le Père Maximos, accompagné
d’un autre prêtre et de l’avocat de la paroisse s’est immédiatement rendu au poste de police pour signaler cette voie de fait, arrivé également su place le procureur et ses deux fils les ont
menacés de mort. Les religieux ont déposé plainte pour menace de mort, mais la police, tout en enregistrant cette plainte et en confisquant les engins de démolition, a refusé d’inculper
l’agresseur au motif que c’était un procureur… Déjà en 2009, ce même procureur, ses fils et ses affidés, avaient attaqué cette église et démoli son mur d’enceinte et blessé le garde de l’église.
À défaut d’avoir le droit pour eux, ces agresseurs, toujours déboutés de leurs prétentions par les tribunaux égyptiens, ont de la suite dans les idées…
D.H.
Comment « islamiser » la Tunisie, selon Rached Ghannouchi
Le principal parti au pouvoir en Tunisie, Ennahda, est secoué à cause d’une vidéo dans laquelle on aperçoit Rached Ghannouchi s’adressant à des salafistes. Il leur explique comment islamiser la
Tunisie et éviter l’exemple algérien.
Tempête chez Ennahda. Le principal parti au pouvoir en Tunisie, Ennahda, subit de violentes secousses à cause d’une vidéopostée sur Youtube et dans laquelle on aperçoit son chef historique, Rached Ghannouchi, s’adresser
à des salafistes. Il leur demande d’être patients face aux laïques, et de suivre ses conseils pour « islamiser » la Tunisie par étapes.
La vidéo, qui fait le bonheur des libéraux tunisiens, a fait le tour de la toile et des médias. Rached Ghannouchi explique à ses interlocuteurs qu’il faut à tout prix éviter la stratégie de
forcing opérée en Algérie durant la décennie noire. « En 1991, on pensait que l’Algérie avait atteint un point de non retour, mais on s’est trompé. Il y a eu un retour en arrière et les
mosquées sont revenues aux mains des laïques ». Et d’ajouter que « cela risque d’arriver en Tunisie », surtout que « la mouvance laïque est plus forte en Tunisie et que
les islamistes algériens sont plus forts que ceux de Tunisie ».
C’est ce même Ghannouchi qui, quelques jours auparavant, affirmait à la presse l’existence d’ « un danger salafiste ». Un double discours qui laisse perplexe sur le parti
« islamiste modéré » qu’Ennahda prétend être. « Nous avons le pouvoir » mais « ils (les laïques, ndlr) ont la main sur l’économie, les médias,
l’administration », et « il n’est pas sûr d’avoir la police et l’armée » sous la coupe d’Ennahda.
Manipulation et dénigrement
Ce dernier cible également l’ancien Premier ministre de la transition, Béji Caïd Essebsi : « El Béji ne cessait de répéter pendant toute une année que nous ne pourrions pas dépasser
20 % et qu’on serait par conséquent maîtrisable. Vous voyez bien qu’il se trompait et nous avons créé une grande surprise ». Mais il se rend compte que « ce n’est pas
définitif » car « ils se rassemblent aujourd’hui », a-t-il ajouté en faisant allusion à l’opposition. Le patron islamiste demande à ses interlocuteurs d’être patients :
« Celui qui veut lancer une radio a désormais la possibilité de le faire, celui qui veut une télévision y serait d’autant plus autorisé. Vous pouvez organiser des camps, inviter des
prêcheurs. Tout cela vous est permis, alors pourquoi autant d’impatience ? » Quant à la charia, le leader d’Ennahda estime que « les textes de loi ne valent que ce qu’on peut
en faire ».
Après avoir gardé dans un premier temps le silence, un membre d’Ennahda a finalement tenté de justifier, ce mercredi à midi, les propos dérangeants de Rached Ghannouchi sur les ondes d’une
radio privée. Ameur Laareyedh, membre du bureau politique du parti, parle de « montage » et de « manipulation », de « propos sortis de leur contexte » et de
« mauvaises interprétations » des médias. « L’objectif d’Ennahda n’est pas de diviser le pays, preuve en est la coalition tripartie au pouvoir », a-t-il tenté d’argumenter
sur un ton agressif.
L’auteur de la vidéo, un présumé salafiste, affirme que la vidéo est présente sur Youtube depuis le mois d’avril 2012. Dans un communiqué publié mercredi après-midi,
Ennahda affirme que la scène a été filmée en février 2012 et qu’il s’agit purement d’une « campagne pour dénigrer le parti ». Manipulation ou non, Ennahda vient à nouveau de prendre
un énorme coup de massue.
Scoop Dreuz : un musulman interrompt la messe et se met à réciter le coran en public…
L’incident s’est passé il y a quelque temps, dans une église de Genève. L’accélération des agressions de ce genre tendraient à démontrer un interventionnisme islamique programmé, en terres
infidèles. Il vaut la peine d’analyser ce genre d’événement.
Un samedi soir, à 18h00, dans une église catholique, un prêtre célèbre l’eucharistie avec une centaine de fidèles de sa paroisse.
Pendant la lecture des textes bibliques, il voit depuis son siège de présidence un homme entrer brusquement dans l’allée de la nef, (une casquette rouge vissée sur la tête) et se diriger droit
vers le chœur. Les fidèles regardent cet homme étrange passer au milieu d’eux, étonnés de sa démarche. Sans hésiter, l’homme se positionne devant l’assemblée, il interrompt la personne laïque qui
faisait la deuxième lecture extraite d’une lettre de St Jean, dont le texte mentionnait le terme de « fils de Dieu »…
L’inconnu enchaîne d’une voix forte et sans accent particulier, dans un excellent français avec une diction parfaite : « non, messieurs dames ! Dieu n’a pas de fils ! Ce qu’on
est en train de vous raconter est faux, totalement faux » (en montrant du doigt le lecteur). « Nous les musulmans, nous connaissons la vérité : Dieu n’a pas de fils. Jésus
n’est pas le fils de Dieu, vous n’êtes pas ses fils, car le saint coran nous dit qu’Allah n’a pas d’épouse pour engendrer des fils. Allah exige qu’on obéisse à ses lois, un point c’est tout !
»
Et s’ensuivent des considérations sur les saintes Ecritures falsifiées par les juifs et les chrétiens, etc, etc, avec citations en arabe à l’appui, cela, pendant de très longues minutes. Les
fidèles interloqués ne réagissent pas, attendent que le discours se termine.
Le célébrant a décidé de ne pas bouger de son siège, afin de ne pas envenimer la « prise d’otages », donc il reste silencieux et volontairement, n’entre pas en discussion avec l’intrus dans le
but de ne pas relancer ses arguments. Il ne souhaite pas descendre les marches du chœur pour aller, en habits sacerdotaux, prendre le « prédicateur » par le bras, mais espère que quelqu’un va se
lever pour le faire sortir…rien ne se passe. Au bout d’un moment, l’homme stoppe son prêche, regarde l’assemblée, puis sort une cigarette et l’allume devant tout le monde, lâche un gros nuage de
fumée, enfin tourne les talons et repart par le même chemin vers la sortie.
Le célébrant poursuit la célébration sans aucun commentaire. La parenthèse de la « dawa » est terminée… A la sortie de la messe, les gens réagissent en minimisant l’événement, sans doute par
manque de conscience globale du problème, et le prêtre essaie de leur faire prendre en compte la gravité du fait, ne serait-ce que sur le plan du respect mutuel dans la vie civique.
Visiblement, la surprise et la peur suite à cet acte de « terrorisme spirituel » ont engendré le déni.
Le lendemain, le prêtre passe au poste de police et fait une déclaration en décrivant les faits. Le gendarme lui fait signer et place la feuille sur une pile de dossiers. Malgré le signalement
précis, il n’y a jamais eu de suite à cet incident. Cependant, des amis évangéliques du centre de Genève ont raconté que, une semaine plus tard, le même homme au teint sombre et au verbe haut,
casquette sur la tête, était venu interrompre le culte de la même manière, avec les mêmes propos. Il estimait de son « devoir » de proclamer la « vraie foi », et perturber une célébration
chrétienne était pour lui un acte de « légitime défense » islamique devant l’incrédulité des impies que sont les « associateurs » honnis par le coran.
Imaginons un instant une situation inverse : quelqu’un venant interrompre la prière du vendredi dans une mosquée pour vanter la supériorité des Ecrits judéo-chrétiens et dire à la foule des
musulmans qu’elle fait fausse route…
Décembre 2010 : Un dirigeant des Frères Musulmans en Europe encourage les musulmans à «conquérir le monde via le mouvement halal» Écrit par Point de Bascule on 21 Mars 2012. Posted in Articles
Dans un discours prononcé à Islamabad (Pakistan) en décembre 2010 devant les délégués à un congrès sur le halal (Global Halal Congress), le mufti de Bosnie-Herzégovine Mustafa Ceric a enjoint les
musulmans à «conquérir le monde via le mouvement halal».
À l’époque, la déclaration avait été rapportée par le Daily Mail d’Islamabad (archivée sur GMBDR) : “The Grand Mufti of Bosnia Herzegovina, Dr Mustafa Ceric urged the Muslim Ummah to conquer the world through Halal movement”.
Mustafa Ceric (Ciric) fait partie du Conseil européen de la fatwa et de la recherche, un organisme qui
regroupe des leaders des Frères Musulmans et qui est dirigé par leur guide spirituel Youssef Qaradawi. Jamal (Gamal) Badawi, un autre leader du réseau basé en Nouvelle-Écosse, fait également
partie du Conseil. Badawi a été l’un des directeurs de la Muslim Association of Canada (MAC), la principale organisation des Frères Musulmans au pays, de 2002 à 2006.
Il est toujours impliqué dans la direction de plusieurs autres organisations de la confrérie islamiste en Amérique du Nord.
L’exhortation à la conquête lancée par Mustafa Ceric s’ajoute aux nombreuses autres déclarations suprématistes de leaders islamistes de différentes époques. Point de Bascule en a rapporté
plusieurs dans un article intitulé Le projet de conquête islamique.
En juillet 2011, devant ses supporteurs de l’Islamic Circle of North America (ICNA) réunis à Dallas (TX), Tariq Ramadan a déclaré : «Ça devrait être nous, avec notre compréhension de
l’islam, avec nos principes qui colonisons positivement les États-Unis d’Amérique.» La transcription des principaux extraits du discours est disponible sur Point
de Bascule.
En janvier 2012, Tariq Ramadan a été nommé directeur d’un nouveau centre de recherche sur la charia basé au Qatar. Lors de l’annonce officielle, il était accompagné de Mustafa Ceric et de Youssef Qaradawi.
Dans un mémorandum écrit en 1991 et produit en preuve lors des procès pour terrorisme de leaders de la Holy Land Foundation (HLF) aux États-Unis en 2007 et 2008, les Frères Musulmans
encouragèrent le recours aux institutions et aux principes en vigueur dans les sociétés occidentales pour les détruire de l’intérieur :
(Traduction PdeB) «Les Frères Musulmans doivent comprendre leur travail d'implantation en Amérique comme une sorte de grand jihad visant à éliminer, à détruire de l'intérieur la civilisation
occidentale et à saboter sa misérable demeure afin que la religion d'Allah soit victorieuse sur toutes les autres religions. (...) C'est la destinée du musulman que de mener le jihad peu
importe où il se trouve et ce, jusqu'à son dernier souffle.»
Quand les Frères Musulmans parlent de «mener le jihad», ils ne parlent pas nécessairement de recourir au terrorisme mais de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour miner la société occidentale
de l’intérieur. Ainsi, Youssef Qaradawi, le guide spirituel des Frères Musulmans, a expliqué à ses supporteurs dans une fatwa de
2009 qu’ils doivent participer au dialogue interreligieux pour convertir les chrétiens et les juifs. Dans un discours de 1990, il leur a dit qu’ils devaient le faire pour
décourager les leaders chrétiens de supporter d’autres chrétiens impliqués dans des conflits avec les musulmans. À l’époque, Qaradawi avait mentionné les cas spécifiques du Soudan et des
Philippines.
L’islam des Frères Musulmans est une doctrine de guerre, de désinformation et de sédition. Le recours actuel au halal fait partie de cette stratégie
«Détruire de l'intérieur la civilisation occidentale et saboter sa misérable demeure», voilà ce qui est l’ordre du jour.
Une application graduelle de la charia
Dans sa chronique du 15 mars 2012 à l’émission de Paul Houde (audio 01:21), Jean Lapierre a parlé d’un «halal léger» pour décrire le
fait que toutes les règles du halal qu’on retrouve dans les manuels de charia ne sont pas appliquées à Olymel à l’heure actuelle. Ça ferait de nos islamistes qui poussent pour le halal au Québec
des modérés alors que ceux qui appliquent 100% des modalités seraient des radicaux. C’est mal comprendre comment les islamistes procèdent pour appliquer la charia.
Les règles énoncées dans les manuels de charia représentent l’idéal. Ce sont les objectifs visés par les islamistes. Ceux-ci travaillent pour mettre en œuvre certaines de ces modalités à court
terme et d’autres à plus long terme. Le rythme auquel ils appliquent les modalités de leur programme halal est fonction du rapport de force qu’ils arrivent à établir dans une région donnée. Dans
un texte de décembre 2011, Youssef Qaradawi encourage précisément de «recourir au gradualisme dans l’application de la charia».
Pour comprendre les implications des programmes de certification halal, il est important d’examiner les rapports que les organismes qui fournissent l’accréditation entretiennent avec
l’infrastructure des Frères Musulmans ou d’autres organisations islamistes qui utilisent la bénédiction des poulets ou d’autres opérations symboliques comme un levier vers l’interdiction des
produits non-halal dans les sociétés où elles opèrent.
Plus le mouvement halal prend de l’ampleur dans une société donnée, plus la coercition des islamistes s’exerce contre ceux qui refusent de se conformer à leurs exigences. Il en va de
l’interdiction des sandwiches au jambon en Malaisie aux menaces que des chauffeurs de taxi musulmans font peser sur la survie économique des entreprises qui les embauchent quand ils refusent de
transporter de l’alcool.
Le premier exemple réfère à un directeur d’école de Kuala Lumpur qui a écrit aux parents de ses élèves non-musulmans pour les aviser que leurs enfants ne pouvaient plus apporter de
lunchs non-halal à l’école «par respect pour l’islam qui est la religion officielle du pays et par respect pour l’opérateur de la cafétéria». (JihadWatch – 26 juillet 2004)
À l’aéroport de Minneapolis, des chauffeurs de taxi musulmans menacent directement la survie économique de l’entreprise pour laquelle ils travaillent en refusant de prendre des
voyageurs qui transportent de l’alcool. Dans une société fondée sur le respect des droits individuels, un chauffeur de taxi devrait pouvoir refuser des clients. Par contre, en
contrepartie, son patron devrait pouvoir se départir de ses services parce qu’il a dérogé à son contrat. Les islamistes ont bien compris que plusieurs clauses de nos chartes donnent
préséance aux soi-disant droits collectifs de groupes d’intérêt au détriment des droits individuels et ils exploitent à fond ce filon. La plus petite minorité, rappelons-le, c’est
l’individu et non un groupe d’intérêt. La liberté de religion consiste à pouvoir prendre ses propres ressources pour développer ses propres institutions. Elle ne signifie pas de pouvoir
forcer d’autres individus à se conformer à des préceptes qu’ils refusent. Les chauffeurs de taxi qui ne désirent pas transporter d’alcool ont toujours l’option de partir leur propre
compagnie et de s’afficher ouvertement halal. Personne ne devrait avoir à accommoder leur adhésion au halal et leur refus de transporter de l’alcool. (JihadWatch – 28 février 2007)
Tout ce qui mène au haram (non-halal) est haram et sera combattu par les islamistes
En acceptant l’autorité morale d’organisations islamistes qui leur donnent le feu vert pour vendre leurs produits, les entreprises qui passent au halal établissent un précédent que ces mêmes
organisations ne manqueront pas d’invoquer plus tard lorsqu’elles poseront de nouvelles conditions pour accorder leur certification.
Le guide spirituel des Frères Musulmans, Youssef Qaradawi, consacre un passage spécifique de son livre Le licite et l’illicite dans l’islam (The Lawful and the Prohibited
in Islam) à l’aspect englobant du halal :
(Traduction PdeB) Un autre principe islamique c’est que si quelque chose est interdit, tout ce qui y mène est également interdit. Ainsi, l’islam vise à bloquer toutes les voies qui mènent au
haram (non-halal).
(…) Les juristes musulmans ont établi que tout ce qui contribue ou mène au haram est également haram.
(…) Ainsi, dans le cas des boissons alcoolisées, le Prophète a maudit non seulement celui qui boit mais également celui qui produit les boissons, celui qui les sert, celui à qui elles sont
servies, celui qui se fait payer pour elles, etc. (page 22)
L’objectif des islamistes impliqués dans le halal, c’est de contrôler toutes les étapes qui vont de la production, au transport, à la commercialisation des produits. Voilà pourquoi Mustafa Ceric
peut raisonnablement parler de «conquérir le monde via le mouvement halal». S’il ne s’agissait que d’une bénédiction de poulets chez Olymel comme plusieurs commentateurs québécois tentent de
présenter la question, les Frères Musulmans n’auraient pas les ambitions de conquête que leur leader Ceric a exprimées.
Au fur et à mesure que les organisations islamistes augmenteront leurs exigences pour accorder la certification halal, elles organiseront des actions ciblées contre les entreprises qui refusent
d’obtempérer. En 2000, quand les Frères Musulmans du Parti Justice et Développement au Maroc tentèrent de bloquer des réformes favorables au statut de la femme que le roi voulait apporter au Code
de la famille, ils eurent recours à ce que Dominique Lagarde de l’Express qualifia de technique du
débarquement (inzal). Dans ce cas-là, les militants islamistes arrivèrent en nombre aux réunions qui discutaient de la réforme du Code de la famille, ils monopolisèrent la parole, etc.
Dans le cas de campagnes contre des entreprises qui refusent de passer au halal, on doit s’attendre à des pressions semblables à celles que les islamistes et leurs alliés exercent contre le
magasin Le Marcheur de Montréal pour le forcer à fermer ses portes car il vend des souliers fabriqués en Israël. Assiéger des entreprises qui vendent des produits d’Israël, c’est aussi ça le
halal.
La légitimité du recours à la force pour faire appliquer la charia et imposer le halal
Jusqu’où iront les islamistes pour imposer le halal? Au chapitre 4 de son livre sur Les priorités du mouvement islamique (Priorities of the Islamic Movement in the Coming Phase), Youssef Qaradawi déclare que l’islam permet de recourir à la
force pour éliminer ce qui est mauvais à toutes les fois que c’est possible (“changing wrong by force whenever possible”).
Dans un texte publié sur IslamOnLine en 2011, Qaradawi a tenu à rappeler que le jihad
offensif (attaquer les non-musulmans sur leur territoire) fait bel et bien partie de ce qu’il défend. La décision des Frères Musulmans de recourir à la force dépend uniquement de considérations
de nature tactique, du niveau d’appui dont ils bénéficient dans une région donnée, etc.
Les ristournes de certification et la zakat servent à financer le programme de conquête des islamistes
Lors du reportage sur le halal diffusé durant l’émission Dumont Le midi le 13 mars dernier, le représentant d’Olymel a reconnu que sa compagnie payait «plusieurs milliers de
dollars» par année pour la certification halal. (audio 05:52)
Les marchands musulmans qui vendent les produits halal doivent également redonner une partie de leurs profits sous forme de zakat (contribution obligatoire à l’autorité musulmane).
Les sections h8.7-h8.18 du manuel de charia Umdat al-Salik (Reliance of the
Traveller – La dépendance du voyageur) précisent que la zakat peut être utilisée pour payer trois grandes catégories de personnes : ceux qui collectent la zakat, des personnes dans le besoin et
ceux qui mènent le jihad. Ce manuel de charia est endossé par l’International Institute of
Islamic Thought, une organisation des Frères Musulmans basée aux États-Unis proche
de Mustafa Ceric.
Insister pour que les produits halal soient correctement identifiés est loin d’être une demande excentrique. C’est rien de moins qu'une question de sécurité nationale. Dans d’autres pays, des
défenseurs des libertés individuelles ont pris une approche proactive et mis sur pied des agences qui garantissent que la viande qu’ils certifient provient d’animaux qui ont été insensibilisés
avant d’être abattus et qu’aucun profit découlant de la vente des produits qu’ils certifient ne sera versé au financement du jihad islamique.
NOTE : Une semaine après la visite de Ceric en Libye, son associé Youssef Qaradawi du Conseil européen de la fatwa et de la recherche incitait les soldats libyens à tuer Kadhafi.
Aïd al-Adha : les vœux de Mgr Dubost et du P. Roucou Rédigé par Michel Dubost et Christophe Roucou | Jeudi 25 Octobre 2012
Message aux musulmans à l’occasion de l’Aïd al-Adha
Paris, le 25 octobre 2012
Chers amis musulmans,
Le vendredi 26 octobre 2012, vous célébrez la Fête du sacrifice, Aïd al-Adha. Elle commémore le geste de soumission à Dieu d’Abraham, Ibrahim, père dans la foi des croyants juifs,
chrétiens et musulmans, Fraternellement, au nom de l’Eglise catholique en France, nous vous adressons nos meilleurs vœux.
Que cette fête soit l’occasion d’implorer Dieu, l’Unique, en faveur de la paix dans le monde, de la justice et de la dignité pour tous les hommes.
Cette fête se déroule pour vous dans un contexte difficile, marqué par la guerre civile en Syrie, par des tensions dans d’autres régions et par des comportements hostiles vis-à-vis de
vous, dans notre pays, comme l’occupation récente du chantier de la mosquée de Poitiers. En septembre dernier, avec Mr Moussaoui, nous engagions nos concitoyens, à un sursaut de
fraternité. Cet appel reste d’actualité.
Pour les uns et les autres, cette fraternité s’enracine dans notre foi en Dieu et nous conduit au respect de tout être humain créé par Lui. C’est pourquoi nous prions Dieu, Seigneur
des univers et Père miséricordieux de l’humanité entière, pour qu’Il convertisse nos cœurs et nous donne l’audace d’initiatives communes qui servent la compréhension mutuelle, le
vivre ensemble, la justice et la paix.
Nous implorons Sa bénédiction sur vous et vos familles.
Bonne fête de l’Aïd al-Adha,
Mgr Michel Dubost,
Evêque d’Evry, président du Conseil pour les relations interreligieuses
P. Christophe Roucou,
Directeur du Service national pour les Relations avec l'Islam, S.R.I.
Message aux musulmans à l'occasion de l'Aïd el Adha publié le 24 oct. 2012 09:31 par webmaster SRI [ mis à jour : 24 oct. 2012 09:44 ]
Conférence des évêques de France Conseil pour les relations interreligieuses Service pour les relations avec l’islam, SRI
Paris, le 25 octobre 2012
Chers amis musulmans,
Le vendredi 26 octobre 2012, vous célébrez la Fête du sacrifice, Aïd el Adha. Elle commémore le geste de soumission à Dieu d’Abraham, Ibrahim, père dans la
foi des croyants juifs, chrétiens et musulmans, Fraternellement, au nom de l’Eglise catholique en France, nous vous adressons nos meilleurs vœux.
Que cette fête soit l’occasion d’implorer Dieu, l’Unique, en faveur de la paix dans le monde, de la justice et de la dignité pour tous les
hommes.
Cette fête se déroule pour vous dans un contexte difficile, marqué par la guerre civile en Syrie, par des tensions dans d’autres régions et par des
comportements hostiles vis-à-vis de vous, dans notre pays, comme l’occupation récente du chantier de la mosquée de Poitiers. En septembre dernier, avec Mr Moussaoui, nous engagions nos
concitoyens, à un sursaut de fraternité. Cet appel reste d’actualité.
Pour les uns et les autres, cette fraternité s’enracine dans notre foi en Dieu et nous conduit au respect de tout être humain créé par Lui. C’est pourquoi
nous prions Dieu, Seigneur des univers et Père miséricordieux de l’humanité entière, pour qu’Il convertisse nos cœurs et nous donne l’audace d’initiatives communes qui servent la compréhension
mutuelle, le vivre ensemble, la justice et la paix.
Nous implorons Sa bénédiction sur vous et vos familles.
Bonne fête de l’Aïd el Adha,
Mgr Michel Dubost,
Evêque d’Evry, président du Conseil pour les relations interreligieuses
P. Christophe Roucou,
Directeur du Service national pour les Relations avec l'Islam, S.R.I.
Contact : SRI 01 42 22 03 23
www.relations-catholiques-musulmans.cef.fr
Le chef d'al-Qaida exhorte les musulmans à séquestrer des Occidentaux
Une vidéo d'une durée de deux heures a été publiée cette semaine sur des forums de militants islamistes.
Le chef d'al-Qaida, Ayman al Zaouahri, a exhorté les musulmans à enlever des Occidentaux pour obtenir en échange la libération
de prisonniers djihadistes. Dans une vidéo non datée et d'une durée de deux heures publiée cette semaine sur des forums de militants islamistes, le successeur d'Oussama Ben Laden a également incité la communauté musulmane à soutenir l'insurrection syrienne et à faire adopter la loi islamique, la
charia, en Égypte.
Pour ce djihadiste d'origine égyptienne, il faut prendre en otage des individus qui habitent dans "des pays qui mènent des guerres contre les musulmans", car c'est la seule manière de libérer
"nos prisonniers, dont cheikh Omar Abdel-Rahman," ce religieux égyptien qui purge une peine de réclusion à perpétuité aux États-Unis pour avoir été le cerveau de l'attentat contre le World Trade
Center en 1993 à New York.
Ayman al Zaouahri a également demandé au clergé ultra-conservateur égyptien de se battre pour l'inclusion de la charia dans la nouvelle Constitution. Cette question est l'objet d'âpres débats
dans la classe politique égyptienne, opposant libéraux, salafistes et Frères musulmans au pouvoir.
Arabie saoudite : le Grand Mufti condamne les appels à des États laïques dans le monde musulman
Le mufti d'Arabie saoudite a appelé jeudi à se conformer à la charia (loi coranique), critiquant vivement les partisans d'un Etat civil, prôné face à la montée islamiste dans la
foulée du Printemps arabe, à l'occasion du pèlerinage musulman de La Mecque.
"La charia doit être pour la nation islamique la source de législation (...). Elle s'applique à tous les aspects de la vie, en tout lieu et
en tout temps", a lancé cheikh Abdel Aziz Al-cheikh dans un prêche devant les 2,5 millions de pèlerins réunis sur le Mont Arafat, près de La Mecque, moment fort du
hajj.
Il a dénoncé "ceux qui prônent un Etat civil, une minorité qui cherche à asséner un coup à la religion (musulmane) sous des prétextes fallacieux et des slogans
erronés". "Au nom de la liberté, ils prétendent que la religion n'est pas valable, s'opposent à la peine de mort et aux autres peines car elles sont contraires aux droits de
l'Homme (...) et prétendent que la nation islamique, si elle applique la charia, se coupe des nations évoluées". "Ces prétentions désespérées font partie des campagnes menées par
les ennemis de l'islam pour transformer la nation islamique, l'éloigner de sa religion et effacer son identité", a-t-il encore affirmé.
Ses propos surviennent alors que des voix s'élèvent dans le monde arabe pour défendre un Etat civil après l'accession au pouvoir de mouvements islamistes dans des pays dont les dirigeants
ont été renversés par le Printemps arabe, comme la Tunisie et l'Egypte.
Source : RTL, 25 octobre 2012
Pourquoi aimez-vous tant l’islam et détestez-vous autant la France ? Posted on 28 octobre 2012 by Danielle Moulins - Article du nº 274
Mesdames et messieurs les ministres, les députés, les sénateurs, les maires, leurs adjoints, assistants et chargés de mission, mesdames et messieurs les syndicalistes, mesdames et messieurs les
responsables des innombrables associations défendant bec et ongles les droits de l’homme, messieurs les évêques, mesdames et messieurs les journalistes chargés du toilettage matinal, méridien et
vespéral de l’information, j’aimerais vous poser une simple question : pourquoi aimez-vous tant l’islam?
Indéniablement vous cajolez l’islam en facilitant la construction de mosquées, en participant à leur inauguration, en les décrivant comme des fleurons de notre architecture, comme des lieux de
culture et d’humanisme.
Vous le dorlotez en faisant la promotion du ramadan, en le nommant « mois sacré », en le présentant comme une période de partage, de générosité, de convivialité, en participant aux
repas de rupture du jeûne.
Vous le bichonnez, cet islam envahissant, en interdisant aux citoyens d’exprimer leurs inquiétudes face à l’offensive du halal, à la multiplication des voiles islamiques, des barbes et des kamis
qui en disent long sur le changement de population de nombreuses villes de notre pays et sur l’installation prégnante d’un mode de pensée aux antipodes de nos valeurs philosophiques et
républicaines.
Vous l’adulez, cet islam ravageur, en interdisant toute critique de son idéologie totalitaire et gare à ceux qui se risquent à contrevenir à votre diktat impérialiste : vos chiens de garde
associatifs les saisissent aux mollets et les traînent à la 17ème chambre, vos juges les assignent à résidence en les accusant d’incitation à la haine raciale et de détérioration de tapis de
prière (sans rire!).
A croire que vous l’idolâtrez ce totalitarisme politico-religieux en matraquant urbi et orbi les mêmes rengaines assénées ad nauseum à l’encontre de ceux qui osent critiquer l’islam : ce sont des
racistes, des fachos, des militants d’extrême-droite, ou de droite extrême, des graines de Breivick, des nazis et même, le pas est allégrement franchi, des promoteurs de pogroms anti-sémites!
Vous fourbissez avec volupté les armes mensongères de l’islam, la dissimulation, la doucereuse taqqya, en ne laissant la parole qu’aux prétendus « experts » de votre bien aimée religion
d’amour et de paix, aux Tariq Ramadan, aux Tareq Obrou, aux Malek Chebel et aux inénarrables sociologues spécialistes du (mé)fait religieux : monsieur Taddéi a récemment laissé dégoiser pendant 8
minutes, et c’est long,l’ invraisemblable Raphaël Liogier, inventeur de la Muslim Pride, qui nous a doctement expliqué que l’islamisation est un fantasme!
Vous protégez jalousement tous les avatars de la charia qui pourtant corrompt chaque jour davantage nos idéaux républicains, notre laïcité, notre sens civique, qui ravale les femmes au statut
d’éternelle mineure reproductrice ou de viande à violer, qui les empaquette et les désocialise, qui soumet les enfants à un intense lavage de cerveau dans des écoles coraniques de plus en plus
nombreuses. Je ne peux croire que vous ignoriez ce qu’on y enseigne comme par exemple la vie du prophète sanguinaire, massacreur de tribus juives, pilleur, violeur, pédophile, esclavagiste, promu
au rang de « beau modèle »à imiter comme modus vivendi, la haine des juifs, des chrétiens, des mécréants, le devoir de djihad, la certitude que l’islam est supérieur à tout et qu’il
doit dominer le monde.
Éperdument ouverts à l’Autre et passionnément tolérants pour toute manifestation de l’identité islamique, vous fustigez la France moisie, la France rancie, ringarde et réac qui n’accepte pas
assez vite les richesses et les progrès formidables apportés par ce renouveau d’obscurantisme religieux drapé dans les ors du Qatar, sanctifié par vos rêves de dialogue islamo-chrétien, accrédité
par les mensonges historiques des programmes de l’éducation nationale (ah, l’âge d’or d’Al Andalous!), encensé au Louvre par les mandarins de la Culture officielle. Au nom de votre passion pour
un islam fantasmé digne des peintres orientalistes du 19ème siècle, un islam des mille et unes nuits, dégoulinant de miel et de jasmin, suintant de pétrole, vous méprisez, vous humiliez, vous
fustigez, vous punissez des hommes et des femmes qui ont pour seul tord d’aimer leur pays, leur terre, leur patrie. Ces hommes et ces femmes ne supportent plus la souffrance quotidienne que vous
leur infligez en niant leur identité, leur culture, leur mode de vie, ce raffinement occidental, cette douceur de vivre qui, jusqu’à il y a peu, était enviée par la terre entière, ce refuge de la
tolérance qui a accueilli des milliers de réfugiés fuyant la terreur islamique. Vous laissez des villes et des territoires de notre pays se transformer en républiques islamiques où règne la
charia, vous abandonnez des millions d’individus à la terreur et au désespoir, mais vous, vous vivez sans doute bien à l’abri, loin des « quartiers », loin des mosquées, loin du halal…
Voulez-vous ce cauchemar sans cesse grandissant pour vos enfants?
Alors, répondez-moi, pourquoi aimez-vous tant l’islam?
Danielle Moulins
Nigeria : Massacre dans un foyer universitaire
« Quel est ton prénom ? » demandaient les hommes armés à chaque étudiant. Ceux qui portaient un prénom chrétien étaient abattus
« Ils m’ont dit que je devais renier ma foi si je voulais rester en vie. J’ai refusé » raconte Manasseh, un survivant. « Ils ont fait réciter des versets du Coran à mon camarade de chambre
musulman puis ils l’ont fait sortir de la chambre. Ils ont dit qu’ils ne s’en prenaient qu’aux "infidèles" et qu’ils allaient tous les tuer aujourd’hui. Ensuite, ils ont tiré sur moi et m’ont
entaillé le dos à coups de couteaux. »
Manasseh a survécu à l’attaque qui s’est déroulée le 1er octobre, jour anniversaire de l’indépendance du Nigeria, dans un foyer
universitaire proche de l’école polytechnique de la ville de Mubi, dans l’Etat d’Adamawa au nord-est du Nigeria. Mais une quarantaine de ses camarades étudiants ont été
massacrés.
« Nous voulons refléter le Christ »
Malgré la visite du président Goodluck Jonathan sur place pour rencontrer les familles des victimes, l’enquête ne progresse pas, et l’on ne sait toujours pas qui est derrière cette attaque
sanglante même si tous les soupçons se portent sur les islamistes de Boko Haram. En effet, ils sont nombreux à avoir investi cet Etat après avoir été chassés par
l’armée de l’Etat voisin de Borno. D’autre part, un chrétien venait d’être élu à la tête de la représentation étudiante locale, une provocation pour les islamistes de la région.
Malgré cette flambée de violence, les chrétiens de Mubi jouent la carte de l’apaisement à l’image de ce pasteur qui déclare : « en dépit des circonstances, l’Eglise restera
attachée à Dieu et triomphera. Nous ne riposterons pas, nous voulons refléter le Christ, même face à ceux qui nous haïssent. Nous ne quitterons pas Mubi, c’est là que le
Seigneur nous a placés. Nous continuerons à travailler à la gloire de notre Père céleste. »
Photo : Entrée principale de l’école polytechnique de la ville de Mubi
Sujets de prière :
Remercions Dieu pour la foi des chrétiens de Mubi,
Prions pour les blessés et les familles des victimes,
Prions pour les chrétiens de Mubi afin qu'ils gardent confiance en Dieu et ne succombent pas à la peur.
USA : l'ambassadeur Chris Stevens et l'envoi d'armes lourdes aux djihadistes syriens (Benghazigate)
Le gouvernement américain a attribué l'attaque terroriste du 11 septembre contre le consulat de Benghazi, qui a coûté la vie à l'ambassadeur Chris Stevens et trois autres Américains, à une mani
La politique officielle des Etats-Unis est de refuser l’entrée d’armes lourdes en Syrie. Mais il y a des preuves croissantes que des agents américains, en particulier l’ambassadeur Chris Steve
En mars 2011, Stevens est devenu l'agent de
liaison officiel des États-Unis avec l’opposition libyenne liée à
Al-Qaïda. Il travaillait directement avec Abdelhakim Belhadj du Groupe de combat islamique libyen maintenant dissous dont certains militants auraient participé à l’attaque ayant coûté la vie à Stevens.
En novembre 2011 The Telegraph rapportait que
Belhadj, agissant en tant que chef du Conseil militaire de Tripoli, « a rencontré les leaders de l'Armée syrienne libre [FSA] à Istanbul et à la frontière avec la Turquie » dans
le cadre des efforts du nouveau gouvernement libyen en vue de fournir de l’argent et des armes à l’insurrection croissante en Syrie.
Le mois dernier, le Times de Londres rapportait qu'un navire libyen « transportant la plus grande cargaison
d’armes pour la Syrie … avait mouillé en Turquie ». La cargaison de 400 tonnes comprenait des missiles anti-aériens SA-7 et des lance-roquettes.
Ces armes lourdes viennent probablement du stock d’environ 20.000 systèmes antiaériens portables à tête chercheuse (des SA-7 pour la plupart) obtenus par Mouammar Kadhafi de l’ancien bloc
soviétique. Reuters rapporte que les rebelles syriens ont utilisé ces armes
pour abattre des hélicoptères et des
chasseurs syriens.
Le capitaine du navire était « un Libyen de Benghazi dirigeant une organisation appelée le Conseil national libyen pour le secours et le soutien », probablement établie par le
nouveau gouvernement. Cela signifie qu’il n’y avait qu’une seule personne - Belhadj - entre l'ambassadeur Stevens et l’homme de Benghazi ayant livré les armes lourdes
en Syrie.
En outre, nous savons que les djihadistes sont les meilleurs
combattants de l'opposition syrienne, mais d’où viennent-ils ? La semaine dernière le Telegraph
rapportait qu'un commandant de la FSA se référait aux « Libyens » quand il a expliqué que la FSA « ne veut pas de ces extrémistes ici ».
Si le nouveau gouvernement libyen envoyait des combattants islamistes chevronnés et 400 tonnes d’armes lourdes en Syrie via un
port du sud de la Turquie - une transaction négociée par le principal contact de Stevens en Libye pendant la révolution libyenne - les gouvernements de la Turquie et
des Etats-Unis en avaient certainement connaissance.
Qui plus est, il y avait un poste de la CIA à Benghazi, à 1,2 mille du
consulat américain, utilisé comme « base permettant, entre autres, la collecte d'informations sur la prolifération des armes pillées dans les arsenaux du gouvernement
libyen, y compris des missiles surface-air » …et le système de sécurité de ce poste « était supérieur à celui de la villa louée dans laquelle Stevens est mort ».
Et nous savons que la CIA a fait passer des armes
aux rebelles dans le sud de la Turquie. La question est de savoir si la CIA a été impliquée dans la distribution des armes lourdes en provenance de la Libye. En tout cas, le lien
entre Benghazi et la montée des djihadistes en Syrie est plus fort que ce qui a été officiellement reconnu.
Occuper une cathédrale et bousculer un prêtre, c'est subventionné par le PS !
Que J-M.Ayrault s'explique d'abord sur les financements publics des activistes anti-chrétiens par ses lieutenants avant d' être pris au sérieux lorsqu'il menace Génération Identitaire.
En pleine messe, les activistes d'Act up avaient investi la cathédrale de Paris le 5 juin 2005. Voici un extrait des dépêches AFP et AP de l'époque :
" Cette fois ci, la violence n’était plus que verbale pour les militants d’Act-Up (une cinquantaine selon l’association) qui ont pénétré dans Notre-Dame de Paris où ils ont plagié un
« mariage » de deux femmes, avec un des membres du groupe déguisé en prêtre.
"des coups qui ont blessé l’archiprêtre, monseigneur Patrick Jacquin. Touché à la nuque, il a reçu sur place les premiers soins des pompiers.
"Il y a eu une manifestation dans la cathédrale, c’étaient des sauvages. J’ai été mis à terre et piétiné, frappé par derrière à la base du cou, c’est scandaleux de s’en prendre à moi
et au pape", a-t-il déclaré à l’AFP.
"Cette bande musclée a envahi la cathédrale créant un trouble manifeste de l’ordre public. Je me réserve le droit avec l’archevêché de porter plainte contre ces actes barbares,
odieux et scandaleux", a-t-il ajouté.
Selon Associated Press, le service de communication de la cathédrale a annoncé dans un communiqué son intention de porter plainte avec constitution de partie civile.
Selon lui, l’archiprêtre Mgr Jacquin « a été ceinturé puis frappé à la nuque par deux individus » avant de s’évanouir. Il dénonce des « propos cathophobes, notamment à
l’encontre du pape Benoît XVI », qui relèvent d "’une incitation à la haine raciale et religieuse ».
Le budgetde l’association Actup indique qu’elle a reçu :
302 354 euros des ministères
45 000 de la région Île-de-France PS
11 088 du Cnasea
131 500 de laboratoires
100 000 de la Fondation Pierre Bergé
les cotisations des adhérents n’étant même pas indiquées au dit budget. Le maire de Paris, Bertrand Delanoë, a signé, en septembre, une
convention triennale avec l’ association homosexuelled’un montant annuel de 35 000 euros (une somme versée
depuis 2003 chaque année).
Une lecture des comptes de cette association très médiatique mais totalement absente du véritable terrain de la prévention contre le SIDA montre qu’elle compte “environ
137 adhérents” et “cinq salariés”.
On pourrait rappeler la parabole de la paille et la poutre très à propos de Jésus Christ, qui transcende décidément le temps. En fait, si Génération Identitaire avait investi une mosquée en
activité tout en giflant l'imâm, peut être toucherait-elle des subventions de félicitation du PS. Ils ont été trop timorés samedi, trop petits bras, qu'ils se ressaisissent ! CQFD
Joachim Véliocas- Observatoire de l'islamisation.
Retour sur le discours extraordinaire, clair et précis de Paul Weston à l'adresse de nos dirigeants criminels
Aux dirigeants qui livrent l'Occident à l'islam : "Nous vous demanderons des comptes"
Samedi 30 octobre 2010 avait lieu à Amsterdam une manifestation en soutien à Geert Wilders et pour la liberté d'expression. L'auteur Paul Weston, représentant de l'International Free Press Society
Bonjour, mon nom est Paul Weston et je représente l'International Free Press Society. Je suis ici aujourd'hui parce que nos élites libérales ont trahi nos pays pour
l'islam.
Il y a 42 ans, le politicien britannique Enoch Powell a prononcé son célèbre discours des «rivières de sang» dans lequel il déclarait que «la fonction suprême de l'homme d'Etat
est de parer aux fléaux évitables.» Nos politiciens d'aujourd'hui font exactement le contraire : ils promeuvent activement un fléau évitable.
Il y a 80 ans, un homme, Winston Churchill, a été très clair sur la prévention d'un fléau manifeste et actuel, Herr Hitler et les nazis. Mais Churchill était la voix solitaire
qui crie contre la vague d'apaisement, et un carnage qui aurait pu être évité a eu lieu avec une intensité redoublée.
L’Europe se retrouve aujourd’hui dans une situation similaire. L’islam croît aux plans démographique, territorial et militant tout en étant présenté comme une «religion de paix»
par des politiciens lâches et carriéristes du type que ceux qui ont apaisé Hitler.
Pour Winston Churchill, l’islam n’était pas une religion de paix. Il l’a décrite comme une religion de sang et de guerre. Toute personne ayant une connaissance de la fondation
et de l'histoire de l'expansion islamique sait que c'est la vérité.
Mahomet était un seigneur de guerre. Et il excellait. Il a vaincu militairement et converti la plupart des tribus païennes et chrétiennes de la péninsule arabique. Après sa
mort, l'islam s’est rapidement répandu par l’épée, il a vaincu d’anciennes civilisations et envahi des continents.
Aujourd'hui, l’islam est en Europe, il est en Occident, et il exige ce qu'il a toujours exigé : la domination islamique totale. Et si nous voulons résister, ils utilisent la
terreur contre nous.
Nos politiciens traîtres continuent pourtant de parler d’une «religion de paix », et ils nous disent que si nous refusons cette notion fantasmatique et ridicule et choisissons
plutôt de croire Churchill qui disait que l’islam est une religion de sang et de guerre, nous serons jetés en prison.
Bien sûr, l’islam n’est pas une religion de paix. Son fondateur était un guerrier, et le plus grand honneur accordé à un musulman est la promesse de hordes de houris parfumées
[ndlr : esclaves sexuelles] et de rapports sexuels éternels dans l’Au-delà qui se méritent non pas par des actes de bon samaritain, mais en mourant en martyr en combattant
pour répandre l’islam impérialiste.
Islam signifie littéralement soumission. Quel genre de religion se définit par la «soumission» ?
L’islam divise le monde en deux sphères : la Maison de l'islam (soumission) et la Maison de la guerre. Quel genre de religion se définit par la conquête militaire?
Pourtant, nos dirigeants nous disent que nous ne pouvons pas critiquer l'islam parce que c’est une religion, pendant que l'Organisation de la conférence islamique s’efforce,
avec la connivence des Nations unies, de rendre illégale toute critique de l'islam.
Mais l'islam est beaucoup plus qu'une religion. Il s'agit d'un cadre politique, social, juridique et structurel qui domine totalement la vie d'un dévot musulman, et souhaite
incidemment dominer aussi la vie de tous les dévots non musulmans.
L’islam est profondément intolérant et profondément antidémocratique. Il ne croit pas aux lois édictées par les hommes dans une démocratie, préférant se conformer à la parole
absolue d'Allah telle qu'elle a été interprétée au 7e siècle par un analphabète du désert.
Nos politiciens ont importé cette idéologie intolérante et antidémocratique dans les démocraties libérales de l'Occident, puis ils osent nous criminaliser quand nous nous y
opposons !
Mais comment ne pas critiquer l'Islam? Nos politiciens peuvent-ils vraiment protéger l’islam en tant que religion, le mettant ainsi hors de la portée de la loi ?
Quand des homosexuels sont pendus à des grues, est-ce l'islam politique en action ou l’islam religion? Quand des femmes adultères sont enterrés jusqu'aux épaules puis lapidées à
mort, est-ce l'islam politique ou l’islam religion ? Quand les musulmans qui veulent quitter l'islam sont condamnés à mort, est-ce l'islam politique ou l’islam religion ? Quand des
épouses et des filles sont tuées par des maris, des pères et des oncles pour préserver l’honneur familial, est-ce l'islam politique ou l’islam religion ?
S’il s’agit de l’islam politique, il faut dénoncer sa cruauté et sa barbarie. Si c’est l’islam religion, comment peut-on ne pas la dénoncer également ? Ce qui est mal est mal et
ce qui est barbare est barbare et ne peut être soustrait à la critique en s'abritant sous le mot «religion».
En criminalisant la liberté d'expression, nos dirigeants socialistes montrent leur ambition dictatoriale. La liberté d’expression est la marque d'une société libre. La supprimer
est un acte totalitaire d'autant plus grave que cette liberté est notre seul moyen de défense dans l'opposition pacifique à l'idéologie totalitaire islamique étrangère.
J’espère que vous saisissez l’ironie de la situation. Pour protéger et promouvoir une idéologie totalitaire étrangère, nos gouvernants sont prêts à utiliser des méthodes
totalitaires domestiques pour nous empêcher de défendre notre démocratie et notre liberté.
L’Occident se conforme à la Convention européenne des droits de l'homme. Mais pas l’islam. Ils ont plutôt signé la Déclaration du Caire sur les droits de l'homme en islam. Et
ils ont une réserve très importante : en cas de conflit entre la charia et les droits de l’homme, devinez ce qui l’emporte ? Tout à fait. La charia prévaut sur les droits de
l’homme.
C'est comme si un signataire de la Convention de Genève assassinait et torturait des prisonniers de guerre mais qu’il échapperait à un procès pour crimes de guerre parce que «ça
fait partie de sa religion.»
Quand nos politiciens prétendent que l’islam est une religion de paix et laissent les musulmans imposer leurs lois chez nous, à l’Union Européenne et à l’ONU, alors nos
politiciens trahissent leur pays et trahissent leur peuple. C’est un acte de haute trahison.
«Peut-on commettre un acte de trahison en période de paix ?» se demandent certains. Mais sommes-nous vraiment en paix ?
Nous ne nous considérons pas comme étant en guerre avec l’islam, mais l’islam se considère, lui-même, comme étant en guerre contre nous. Et cette guerre nous sommes en train de
la perdre. Sur les plans du territoire, de la démographie, de la politique et de la démocratie.
En effet, cette guerre est une agression sur deux fronts. D’un côté l’islam radical, de l’autre la trahison de la gauche.
On impose à nos enfants de célébrer le multiculturalisme et l’islam, sans leur dire la vraie histoire de l’islam violent et expansionniste. Par contre, on leur raconte que leur
propre histoire, leur religion, leur culture, leurs traditions, leur existence même, est juste une litanie d’impérialisme, de racisme, de meurtres et d’esclavage. C’est l’une des
techniques psychologiques efficaces dont le but est de rendre l’ennemi sans défense, ou, pour citer Alexandre Soljenitsyne, «afin de détruire un peuple, il faut d’abord détruire ses
racines».
Un gouvernement qui fait subir cela à son propre peuple, à ses propres enfants, est un gouvernement qui, manifestement, mérite d’être renversé.
Quelqu’un peut-il vraiment argumenter en disant qu’un gouvernement qui flatte l’envahisseur étranger, tout en arrachant les défenses psychologiques et légales de ses propres
citoyens, est un gouvernement qui ne serait pas coupable de haute trahison ? Maintenant, nous arrivons à une partie plus réjouissante de ce monologue déprimant, parce que dans ce moment de la bataille, nous avançons. Lentement, il est vrai, mais
constamment, et je pense que personne ne pourra nous arrêter.
Geert Wilders en Hollande, René Stadtkewitz en Allemagne, dont la popularité soudaine a obligé Angela Merkel à faire un virage à 180 degrés et à dénoncer le
multiculturalisme.
Les Démocrates Suédois, Heinz-Christian Strache en Autriche, le Parti du Peuple Suisse, et en Angleterre où nous prévoyons un mouvement politique qui reprendra le flambeau de
l’English Defense League et qui grandit rapidement.
Et cette croissance ne peut que s’accélérer. De plus en plus de gens ont pris conscience de la nature de l’islam et de la profondeur de la trahison des gouvernants de gauche, et
plus important, dans la mesure où les gens perdent leur crainte d’être traités de racistes – cette étiquette ayant été spécialement inventée pour nous retirer toute résistance contre
un envahisseur racialement désigné et qui utilise le thème racial comme arme contre nous.
En fait, regardons de près cette étiquette «raciste» maintenant. Ce n’est pas raciste de défendre notre pays contre une menace évidente et grandissante. Ce n’est pas raciste de
défendre notre culture, notre héritage et nos traditions. Ce n’est pas raciste de s’efforcer d’assurer un avenir démocratique à nos enfants et à nos petits-enfants.
Si vous choisissez de ne pas défendre votre culture, votre pays et un avenir démocratique pour vos enfants, alors vous pouvez vous tapoter l’épaule dans les cocktails au
champagne des « non racistes » socialistes à Islington. Vous pouvez adorer les idoles «anti-racistes» des autres autant que vous adorez les vôtres, mais cela n’enlève en rien de ce
que j’ai dit de vous : des traîtres.
Vous êtes un traître à votre patrie, un traître à votre culture, et un traître envers vos enfants à naître.
Et de plus vous êtes un vrai raciste, un raciste génocidaire. Dans une génération à peine, les jeunes Européens de souche vont devenir une minorité ethnique dans leur propre
pays, si l’immigration de masse et la démographie galopante des musulmans continuent à ce rythme.
On peut appeler cela poliment une immigration de remplacement. Plus crument, cela s’appelle un génocide non sanglant.
L’ONU est très claire sur ce point. La définition d’un génocide est la suivante, je cite :
Article 2 : Dans la présente convention, le terme génocide signifie tout acte commis avec l’intention de détruire, totalement ou en partie, un groupe national, racial ou
religieux.
Nous avons été trahis.
L’un des plus tristes aspects de cette trahison est l’effet produit sur nos vétérans, sur tous ceux qui ont combattu pour leur pays et qui sont encore une vivante
mémoire.
L’ancien pilote de Spitfires, Alex Henshaw, est décédé il y a trois ans. Il était parfaitement conscient de la trahison politique de son pays. Il a dit :
«Je ressens une profonde tristesse en pensant aux hommes jeunes que j’ai connus et qui ont donné leur vie pour une cause à laquelle ils croyaient. Je me dis souvent, si ces
hommes jeunes revenaient maintenant et marchaient dans leurs villages, leurs villes, et voyaient ce qu’il nous advient, ils se diraient : nous avons été trahis.»
Oui, Mr Henshaw, vous avez été tous trahis, et vous tous, gauchistes, socialistes et verts, vous allez devoir reconnaître ce que vous avez fait.
Allez donc faire un tour dans vos villes, vos villages, et regardez les centaines de milliers de tombes, comme un testament du sacrifice ultime fait par des hommes jeunes, afin
que vous puissiez vivre, aujourd’hui, en toute liberté dans une démocratie. Vous allez devoir apprendre que ce n’est pas une simple trahison, mais une triple trahison :
La trahison de tous nos parents qui ont combattu pour notre liberté,
La trahison de ma génération, que vous menacez d’emprisonner lorsque nous défendons l’héritage de notre liberté, et
La trahison de nos enfants à naître, qui, sauf si nous n’arrêtons pas les tendances, immédiatement, vont hériter d’un pays ravagé par des haines tribales et religieuses,
ce qui entraînera, inévitablement, une gigantesque guerre multiculturelle à échelle continentale qui fera ressembler le conflit Yougoslave à une légère escarmouche.
Et, bien sûr, c’est la trahison totale de la liberté et de la démocratie.
En effet, la liberté et la démocratie ne sont pas apparues magiquement. Elles ont évolué sur 2500 ans, enracinées dans l’héritage Gréco Romain et Judéo Chrétien, et elles ont
été défendues dans le sang et le sacrifice.
La démocratie et la liberté ne sont des possessions personnelles dont les socialistes pourraient disposer à leur gré, sans notre accord, au profit des descendants de guerriers
du désert vivant encore comme au 7e siècle, et qui jugent notre attachement à la démocratie comme une simple faiblesse à utiliser contre nous.
Je ne blâme pas l’islam. Les islamistes font exactement ce qui est prescrit dans leur livre. Mais je blâme nos politiciens. Il y a deux camps dans cette guerre de civilisation,
et nos politiciens sont dans le camp de l’ennemi.
Alors, je leur dis :
Vous avez les leviers du pouvoir en ce moment, mais nous effectuons une ascension irrésistible. Pensez-vous sérieusement que vous pourrez continuer à faire tout ce que vous avez
fait subir à votre propre peuple, sans des répercussions futures ?
Vous pouvez encore arrêter tout cela, si vous le choisissez, tout simplement, en mettant l’intérêt de votre peuple avant celui de l’islam.
Mais vous ne le ferez pas, n’est-ce pas ? Alors, vous nous mettez dans une mauvaise posture. Si nous ne faisons rien, nous devons accepter que nos enfants devront vivre un jour
sous le joug des lois de la charia.
Et si nous faisons quelque chose, alors ce sera, par définition, une révolution. Mais ce n’est pas nous qui l’avons voulue. C’est vous. La plupart d’entre nous étions satisfaits
de tondre notre pelouse, d’aller au travail et de payer nos impôts.
Vous avez fait de nous des révolutionnaires. Votre comportement montre que vous avez plus peur de l’islam que de nous, mais laissez-moi vous dire ceci, à vous tous, menteurs et
traîtres carriéristes socialistes :
Vous détenez le pouvoir maintenant, mais dans une décennie nous détiendrons le pouvoir et nous vous demanderons des comptes. Nous vous traînerons devant un tribunal du
style Nuremberg où vous serez jugés pour haute trahison, où vous serez jugés pour crimes contre l’humanité, et pour la première fois depuis longtemps, nous serons vos
juges.
Traduction par Suzanne en collaboration avec Poste de veille
DÉCRYPTAGE - Si la France ne dispose pas de statistiques religieuses permettant de comparer les communautés, les mécanismes démographiques laissent augurer d'un prochain basculement.
Le poids culturel et religieux du christianisme en France - dont la strictelaïcité est un fruit paradoxal - empêchera pour longtemps l'islam et sa culture de donner le
ton dans l'Hexagone, même si le développement de cette religion y est spectaculaire. Un basculement religieux, silencieux et peu visible, est néanmoins en train de se produire en terme de
«pratique» religieuse.
S'il est toujours délicat de comparer la pratique religieuse entre des cultes et des croyances aussi différentes que l'islam et le
catholicisme, il apparaît que cette première religion en France demeure encore à cette place, mais pourrait passer au second rang. En
termes de «pratique» et non sur le plan de la culture et de l'influence. Et ce, dans un avenir proche, deux ou trois décennies.
En France, on peut estimer aujourd'hui que en données absolues, pour unmusulman pratiquant, il y a trois catholiques pratiquants. Mais si l'on approfondit l'analyse, il apparaît que ce rapport tend à s'inverser d'une façon inéluctable car il est
inscrit mécaniquement dans la démographie.
Si l'on compare la seule fréquentation de la mosquée le vendredi (sans prendre en compte la pratique du ramadan, souvent culturelle,
donc beaucoup plus importante) et la pratique dominicale catholique, les éléments de cette évolution sont limpides:
- 65 % des catholiques pratiquants ont 50 ans et plus ;
- 73 % des musulmans pratiquants ont moins de 54 ans.
Pas de statistiques religieuses
La France ne dispose pas de statistiques religieuses qui permettent de connaître avec précision la population de chaque
communauté. Le recueil de ce genre de
données par recensement est interdit par la loi. En revanche, les données accumulées par les instituts de sondages - et qui se trouvent confirmées au fil des années - permettent une approche
rigoureuse du sujet.
Deux études de l'Ifop (datant de 2010 pour le catholicisme et de 2011 pour l'islam) contiennent des éléments précis sur la
pratique religieuse des moins de 34 ans (au sens de messe dominicale ou mosquée le vendredi): 16 % des catholiques pratiquants appartiennent à cette catégorie d'âge pour 48 % des
musulmans pratiquants. Ces pourcentages, rapportés à trois facteurs - la population française globale, une estimation basse de la population musulmane (4,5 millions), les populations
pratiquantes catholiques et musulmanes - indiquent qu'il y a actuellement en France un jeune catholique pratiquant pour trois jeunes musulmans pratiquants.
Petits, petits, venez picorer mes pétrodollars !
Posted on 2 octobre 2012 by Chantal Crabère - Article du nº 271
L’inauguration d’une mosquée pouvant accueillir mille huit cents fidèles, à Strasbourg, doit nous interpeller. Construire la plus grande mosquée de France, au centre de l’Europe, dans
la ville accueillant l’une des instances du pouvoir politique européen, c’est tout un symbole…comme l’est celui de la plus grande mosquée d’Europe
construite à …. devinez ? Mais c’est ROME bien sûr ! Celle-là , bâtie sur un terrain de trente mille mètres carrés a un minaret de quarante-trois mètres et peut
accueillir douze mille personnes. Pour construire grand et investir l’Europe l’islam dominant et les puissances du Golfe ne lésinent pas et choisissent, ceci n’est pas un
hasard, des lieux plus que symboliques…Pouvoir politique européen pour l’un et pouvoir central de la chrétienté pour l’autre.
Il y a presque quarante ans, en 1974, le pape très œcuménique Paul VI avait donné son accord pour la construction d’une très grande mosquée à Rome, moyennant l’engagement que l’on puisse aussi
construire des églises dans les pays où l’islam était la religion majoritaire. L’Arabie Saoudite, qui avait dû trouver qu’elle avait là un collaborateur complaisant, inattendu, bien naïf,
ignorant la pratique de la « takiya » islamique, s’était empressée d’aligner les pétrodollars …. On avait promis…. Et on a vu la suite. De construction d’églises en
terres musulmanes ? Que nenni, ou si peu ( la chasse est trop bien gardée et l’apostasie punie de mort), mais des mosquées par milliers en Europe. Sans doute les instances du Vatican,
réalisèrent-elles leur erreur, par la suite, puisqu’elles furent pratiquement absentes lors de l’inauguration en juin 95, mais l’Ambassadeur d’Arabie saoudite reçut, lui, pour la
circonstance le Prince Salman numéro deux des Princes de Ryad, venu à Rome avec une trentaine d’Emirs…. : « Eh bien quoi ce sont nos sous, non ? ».
Le monde chrétien, en montrant sa bonne volonté a été bien mal inspiré, et surtout bien mal récompensé : « évaluée à 300 000 personnes, estimation sans doute prudente, la
communauté musulmane d’Italie rassemble non seulement des immigrés des pays du Maghreb ou d’Egypte, mais aussi des milliers de catholiques qui, chaque année, se convertissent à
l’islam : en Italie, les ventes du Coran tiennent tête aux best-sellers d’Umbert Eco (1) » écrit Edouard Mir dans Libération le 22 juin 1995. Le Vatican s’est donc laissé
piquer sa clientèle et on a vu aussi le sort qui a été réservé ensuite à la communauté chrétienne libanaise quelques années plus tard, contrainte de quitter le Liban, puis aux moines de
Tibhirine et puis aujourd’hui aux autres partout en terres d’islam. A qui a profité ce marché de dupes ? A l’islam!
Aujourd’hui tire-t-on les réflexions sur le sort fait aux chrétiens d’Orient ou d’Afrique ? Certes non, ils peuvent mourir, assassinés par les intégristes, on continue d’inaugurer des
mosquées, rien ne semble pouvoir stopper cette progression galopante…. Grâce aux pétrodollars le pouvoir politico- religieux de l’islam s’infiltre dans toute l’Europe. A
Strasbourg encore, ça sent les pétrodollars. Les monarchies du Golfe garantes de l’islam pur et originel, sont très riches, on le sait, mais le Maroc ? Quand on pense à
l’analphabétisme important et à la misère de bien des Marocains, sa Majesté le Roi ne devrait-elle pas utiliser les impôts du peuple marocain au bien-être de ce peuple en priorité ?
Ne devrait-elle pas payer des enseignants, construire des écoles pour alphabétiser, construire des hôpitaux, plutôt que d’envoyer des dirhams à Strasbourg?
La stratégie des Pays du Golfe pour activer l’expansion de l’Islam en Occident est bien au point. D’abord asservir les politiques par des invitations princières et luxueuses, en corrompre
quelques uns. Proposer d’investir dans tous les pans des forces industrielles européennes, investir le secteur bancaire avec la finance islamique
Enfin racheter nos oeuvres d’art, notre patrimoine immobilier classé, entretenir grassement les Prédicateurs, mais cacher les manigances : « Nous ? Financer les extrémistes,
financer le terrorisme ? Vous n’y pensez pas… Nous sommes au dessus de tout soupçon, purs mensonges que tout cela ! »
Tout ceci me fait penser à deux choses : aux drapeaux que l’on fixe sur les cartes pour marquer les avancées en terres conquises : Rome en 1995, Strasbourg en 2012,
même si l’on ne sabre pas le champagne en Orient, encore que, ça doit être une grande explosion de joie.
Si nos élus étaient un peu plus cultivés et futés ils devraient savoir que le mot « Al Fath » figurant sur nombre de mosquées françaises signifie
« conquête ». On trouve ce mot à : Besançon-Planoise, Bordeaux, Bourges Saint-Dizier , Évreux, Paris (dixième et dix-huitième arrondissements), Noisy-le-Sec
, Cachan, Louvroil et Hem, Grenoble, Amiens, Tours, Vandoeuvre-lès-Nancy, Fréjus. Des personnages illustrant la conquête originelle sont aussi des figures de références dans l’appellation
des édifices. Umar ibn al-Khattâb (2) à Cherbourg, Lunéville, Wattrelos, Antony, dans le onzième arrondissement de Paris. Et aussi Uqba ibn
Nâfi (3) pour la mosquée de Nanterre. Et enfin le fameux guerrier Sayf Al-islam ou Sayf- Allah « le Sabre »(le nom du fils Kadhafi), grand
guerrier et compagnon du prophète. (4) . Des mosquées, à Marseille et dans le dix-huitième arrondissement de Paris, rendent justement hommage au Sabre de l’islam (5)–,
à qui Mahomet lui-même dit un jour (mais n’était-ce pas un compliment ?) « qu’il ne pensait qu’à tuer ». C’est à un théologien-juriste (droit et religion sont indissociables
en islam) qu’est dédiée une mosquée à Tourcoing. Ibn Taimiyya (1263-1328) est le plus rigide des fondamentalistes. Ses textes vouent à l’Enfer – et, en attendant,
à un trépas rapide – les mystiques, les philosophes, les « novateurs » en général. On pourrait trouver d’autres exemples encore. (6)
Les Princes du Golfe me rappellent aussi ces personnages des fables de La Fontaine… Les prédateurs tout sucre tout miel, qui font semblant de dormir en appâtant leurs
proies… pour, le moment venu, mieux sortir les griffes et les dévorer. Ils ont ouvert la nasse dans laquelle se précipite la classe politique, malgré la montée visible et
manifeste du radicalisme wahhabite et salafiste dans notre pays. Elle se refermera un jour sur nous, et particulièrement sur les femmes dont on voit, dès aujourd’hui, le sort qui leur
est réservé. Pour exemple le cas de ce millier de Nigérianes, venues pour le pèlerinage de la Mecque et interdites d’entrée en Arabie Saoudite car non accompagnées par un
« mâle dominant » comme l’exige la charia !
Combien d’Européens tomberont dans le piège de la séduction de la soumission voire de la conversion ? Pendant que les athées et les laïcs sont arrêtés,
emprisonnés, en terre d’islam, nous inaugurons les mosquées… L’œuvre est bien menée et en voie de réussite…. Chapeau Messieurs les Princes et Émirs du Golfe c’est du grand
ART !
Chantal Crabère
(1)Concernant le chiffre cité de 300 000 musulmans en Italie au début des années 1990, il parait nettement minoré, comme souvent les experts le soulignent.
En 2010 on estimerait le nombre de musulmans entre 960 000 et
3 500 000.
(2)Deuxième successeur de Mahomet à la tête de la Communauté, il fut, pendant son califat, de 634 à 644, le grand organisateur de la Conquête. Il promulgua le statut des non-Musulmans – les
dhimmi-s –, inauguré par le Prophète, mais plus strictement défini par lui. Il est connu des Croyants pour avoir chassé tous les juifs qui restaient en Arabie après la saignée exercée par le
fondateur.
(3) Uqba ibn Nâfi‘ (622-689)Ce général doit parler au cœur de la plupart de nos Musulmans, puisque c’est lui qui soumit les indigènes berbères et juifs d’Afrique du Nord par le sabre et le feu.
(4) Khâlid, fils de Walîd, fut nommé par le Prophète Sayf Al Islam. Il fut sans doute le plus grand massacreur de chrétiens. Il dirigeait l’armée des envahisseurs lors de la bataille du Yarmouk,
en août 636 ; d’après l’historien reconnu de tous les Musulmans, Tabari, 120 000 chrétiens périrent pendant les trois jours que dura le combat et, dans les semaines qui suivirent, « la région fut
horriblement ravagée, quelque 40 000 chrétiens, juifs, samaritains et autres furent massacrés » (Louis Chagnon : Les débuts des conquêtes arabo-musulmanes). Peu après, il fut révoqué de son
commandement et chassé de l’armée pour « détournement de butin » par le calife ‘Umar. Il mourut en 642.
(5) Sabre de l’islam : Paix Amour et Tolérance, vraiment ?
(6) On relira avec intérêt l’article de René Marchand d’octobre 2011 très bien documenté dont j’ai repris de larges extraits.
Nos élus savent-ils que les musulmans donnent des noms guerriers à leurs mosquées? Posted on 24 octobre 2011 by René Marchand - Article du
nº 222 …
Irak : Les chrétiens sont abattus sur place
De terribles événements se déroulent actuellement à Mossoul, dans le nord de l’Irak. Des terroristes islamistes armés parcourent les rues et demandent à chaque passant sa carte d’identité.
S’il est écrit "religion chrétienne", son détenteur est abattu sur place, d’une balle dans la tête. Nos contacts sur le terrain rapportent que ce genre d’exactions arrive de plus en plus souvent.
Il y a 5 ans, on comptait à Mossoul près de 300 000 chrétiens, il n’y en a plus aujourd’hui que 30 000 (*).
Un de nos contacts en Irak nous a envoyé la semaine dernière, en toute urgence, ce courrier électronique, contenant des sujets de prière :
Chers frères et sœurs en Christ notre Seigneur,
Au cours des 5 derniers jours, près de 25 chrétiens, (40 selon certains), ont été tués en pleine rue dans différents quartiers de la ville, et ce, pour des motifs religieux et
politiques. Beaucoup de chrétiens ont fui dans les villes et les villages voisins où ils vivent dans des conditions très difficiles (des familles en sont réduites à dormir dans leur voiture), ils
sont sous l’emprise de la peur et d’une inquiétude constante.
Nous prions instamment pour les terroristes, qui sont persuadés d’agir au nom de Dieu. Nous prions qu’ils apprennent à connaître le vrai Dieu.
Nous prions pour tous les chrétiens, qu’ils soient chrétiens de cœur ou simplement de tradition, pour qu’ils se rapprochent toujours plus de Jésus.
Nous prions pour les familles qui ont perdu des proches, leur maison et leurs biens, qu’ils gardent en mémoire que malgré tout ce qu’ils peuvent perdre sur terre, cela ne remet
aucunement en question la place qu’ils ont au ciel et qui leur est acquise grâce à Jésus.
Nous prions enfin pour les chrétiens qui vivent dans des endroits plus sûrs, qu’ils se souviennent et obéissent à cet enseignement de Jésus : "Et même si quelqu’un vous donne à
boire en mon nom, ne serait-ce qu’un verre d’eau, parce que vous appartenez au Christ, vraiment, je vous l’assure, son geste ne sera pas oublié ; il en sera
récompensé." Marc 9 :41
Nous nous préparons à jeûner pendant 3 jours pour l’Irak et ses habitants, tout comme l’ont fait les habitants de Ninive à l’époque de Jonas. Qu’au travers de cette privation, nous nous
rapprochions de notre sauveur.
Priez avec nous pour l’Irak, pour les Irakiens en général et plus particulièrement pour la ville de Mossoul (ancienne Ninive) et les chrétiens qui y vivent.
Joignons nos mains pour demander la paix au nom de Jésus, le Prince de la Paix.
"Quoi que ce soit que vous demandiez en mon nom, je le réaliserai pour que la gloire du Père soit manifestée par le Fils. Je le répète : si vous demandez quelque chose en mon
nom, je le ferai." Jean 14 : 13-14.
L'Oeuvre d'Orient et l'Aide à l'Eglise en détresse (AED) cherchent à remédier à cette crise
humanitaire en envoyant des vivres et des médicaments aux milliers de déplacés du fait des persécutions. Ces deux organismes reçoivent les dons pour aider ces chrétiens en grande
détresse.
Le P. Lombardi a fait état de la grande préoccupation du Saint-Siège du fait que derrière les violences se fait jour le problème du fondamentalisme islamique qui peut devenir encore plus
agressif dans la situation de l'Irak actuel.En effet, Reuters publie le contenu d'un tract menaçant distribué à Mossoul à l'adresse des chrétiens:
"Abandonnez votre maison et la ville dans les 24 heures, ou vous serez justement punis et tués comme la religion islamique l'ordonne pour ceux qui comme vous vénèrent la croix".
C'est à Mossoul qu'a trouvé la mort en mars dernier Mgr Paulos Faraj Rahho, archevêque chaldéen catholique. Un crime que le pape avait défini comme une "violence inhumaine".
De leur côté, en Inde, les fondamentalistes hindous poursuivent leurs exactions anti-chrétiennes (http://eglasie.mepasie.org/). . Le porte-parole
de l'Eglise catholique du Madhya Pradesh, le P. Anand Muttungal, a qualifié "particulièrement atroce" un nouvel incendie d'église et souligné le fait que l'inaction du gouvernement
encourageait les actes contre les chrétiens, qui se sont multipliés ces derniers mois. Selon lui, plus de 171 attaques d'églises, institutions ou lieux de culte chrétiens se sont produites depuis
que le Bharatiya Janata Party (BJP, Parti du peuple indien) est arrivé au pouvoir il y a cinq ans. "Personne n'a été poursuivi pour ces attaques, et les agresseurs sont
ainsi encouragés à continuer leurs exactions en toute impunité", a-t-il ajouté.
(*) Cette information est inexacte. Selon les chiffres donnés par Radio
Vatican, à Mossoul, il n'y aurait plus que 500 chrétiens après la vague de persécutions qui a frappé l'une des plus vieilles communautés chrétiennes au monde. Avant la
chute de Saddam Hussein, Mossoul comptait 25.000 chrétiens. Ce sont aussi les chiffres donnés par l'Aide à l'Eglise en Détresse dans un récent communiqué
Rimsha Masih, la jeune chrétienne pakistanaise accusée de blasphème, réfugiée en Norvège
Un heureux dénouement pour Rimsha, qui n'avait pratiquement aucune chance de s'en tirer vivante au Pakistan.
Une jeune fille chrétienne souffrant de déficience intellectuelle qui était détenue au Pakistan sous l'inculpation de «blasphème contre l'islam» a fui vers la Norvège avec des membres de sa fa
Rimsha Masih, 14 ans, est arrivée dans le pays scandinave avec le soutien du gouvernement norvégien, a déclaré Farrukh H. Saif, directeur exécutif du groupe d’aide chrétien World Vision In
Progress basé au Pakistan. «Elle est accompagnée de ses parents ainsi que deux sœurs et un frère», a expliqué Saif dans une interview avec BosNewsLife. «Des pakistanais
chrétiens européens ont organisé son asile», a-t-il ajouté. Le ministère des Affaires étrangères et les autorités de l’immigration de la Norvège ont refusé de commenter son cas mais le bureau du
Procureur du Pakistan a confirmé que Rimsha avait quitté le pays pour la Norvège.
Rimsha Masih avait été incarcérée le 17 août dans une prison située près d'Islamabad après avoir prétendument brûlé des pages contenant des versets du coran, un livre considéré comme saint par
les musulmans. Sa détention à la prison Adiala a suscité un tollé international en raison de son âge et d’un rapport médical confirmant qu'elle souffrait d’un handicap mental.
Des groupes d'aide aux États-Unis, en Italie et au Canada ont également offert d’accueillir l’adolescente et sa famille, a indiqué un représentant de la famille. Finalement, « il y a une
vingtaine de jours», elle s’est secrètement envolée pour la Norvège avec sa famille, a expliqué Saif. Les autorités pakistanaises ont autorisé leur départ après qu’un dirigeant musulman ayant
accusé la jeune fille d’avoir brûlé des pages du coran a lui-même été écroué pour blasphème.
Sénégal: 160 tombes profanées dans deux cimetières chrétiens à Dakar
"Des crucifix et d'autres objets de piété ont été arrachés des tombes sur lesquelles ils étaient bien fixés dans les cimetières chrétiens de Saint Lazare de Béthanie (nord-ouest de Dakar) et de
Bel Air (centre-est de Dakar), par des individus non encore identifiés", affirme dans ce communiqué l'abbé Roger Gomis, chef du Service diocésain de l'information et de la communication de
l'archidiocèse de Dakar.
"Une soixantaine de tombes au cimetière Saint Lazare de Béthanie et plus d'une centaine de tombes à Bel Air ont fait l'objet de ces actes", selon l'abbé qui a indiqué à l'AFP que ces sacrilèges
se déroulent depuis plusieurs mois, "mais personne n'en parlait". Les profanateurs ont emporté "des crucifix, statuettes ou morceaux de stèle en bronze, sans toucher à ceux en fer ou en
aluminium".
Un quotidiens sénégalais privé, L'Observateur, a rapporté mercredi la profanation de 57 tombes au cimetière Saint Lazare dans la seule nuit du 6 au 7 octobre.
Dans leur communiqué, les dirigeants de l'Eglise au Sénégal et les responsables de la gestion des cimetières chrétiens ont "exprimé leur consternation et leur indignation". Ils demandent que les
investigations soient diligentées afin "d'identifier les auteurs de ces actes et qu'on mette fin à leurs agissements". Ils réclament également des mesures "dans les meilleurs délais pour assurer
la sécurité des cimetières tant chrétiens que musulmans".
Le Sénégal est un pays laïc, majoritairement musulman (95% environ) et réputé pour sa tolérance religieuse
Comment « islamiser » la Tunisie, selon Rached Ghannouchi
Le principal parti au pouvoir en Tunisie, Ennahda, est secoué à cause d’une vidéo dans laquelle on aperçoit Rached Ghannouchi s’adressant à des salafistes. Il leur explique comment islamiser
Tempête chez Ennahda. Le principal parti au pouvoir en Tunisie, Ennahda, subit de violentes secousses à cause d’une vidéopostée sur Youtube et dans laquelle on aperçoit son chef historique, Rached Ghannouchi, s’adresser à
des salafistes. Il leur demande d’être patients face aux laïques, et de suivre ses conseils pour « islamiser » la Tunisie par étapes.
La vidéo, qui fait le bonheur des libéraux tunisiens, a fait le tour de la toile et des médias. Rached Ghannouchi explique à ses interlocuteurs qu’il faut à tout prix éviter la stratégie de
forcing opérée en Algérie durant la décennie noire. « En 1991, on pensait que l’Algérie avait atteint un point de non retour, mais on s’est trompé. Il y a eu un retour en arrière et les
mosquées sont revenues aux mains des laïques ». Et d’ajouter que « cela risque d’arriver en Tunisie », surtout que « la mouvance laïque est plus forte en Tunisie et que les
islamistes algériens sont plus forts que ceux de Tunisie ».
C’est ce même Ghannouchi qui, quelques jours auparavant, affirmait à la presse l’existence d’ « un danger salafiste ». Un double discours qui laisse perplexe sur le parti
« islamiste modéré » qu’Ennahda prétend être. « Nous avons le pouvoir » mais « ils (les laïques, ndlr) ont la main sur l’économie, les médias, l’administration », et
« il n’est pas sûr d’avoir la police et l’armée » sous la coupe d’Ennahda.
Manipulation et dénigrement
Ce dernier cible également l’ancien Premier ministre de la transition, Béji Caïd Essebsi : « El Béji ne cessait de répéter pendant toute une année que nous ne pourrions pas dépasser
20 % et qu’on serait par conséquent maîtrisable. Vous voyez bien qu’il se trompait et nous avons créé une grande surprise ». Mais il se rend compte que « ce n’est pas
définitif » car « ils se rassemblent aujourd’hui », a-t-il ajouté en faisant allusion à l’opposition. Le patron islamiste demande à ses interlocuteurs d’être patients :
« Celui qui veut lancer une radio a désormais la possibilité de le faire, celui qui veut une télévision y serait d’autant plus autorisé. Vous pouvez organiser des camps, inviter des
prêcheurs. Tout cela vous est permis, alors pourquoi autant d’impatience ? » Quant à la charia, le leader d’Ennahda estime que « les textes de loi ne valent que ce qu’on peut en
faire ».
Après avoir gardé dans un premier temps le silence, un membre d’Ennahda a finalement tenté de justifier, ce mercredi à midi, les propos dérangeants de Rached Ghannouchi sur les ondes d’une radio
privée. Ameur Laareyedh, membre du bureau politique du parti, parle de « montage » et de « manipulation », de « propos sortis de leur contexte » et de
« mauvaises interprétations » des médias. « L’objectif d’Ennahda n’est pas de diviser le pays, preuve en est la coalition tripartie au pouvoir », a-t-il tenté d’argumenter sur
un ton agressif.
L’auteur de la vidéo, un présumé salafiste, affirme que la vidéo est présente sur Youtube depuis le mois d’avril 2012. Dans un communiqué publié mercredi après-midi, Ennahda
affirme que la scène a été filmée en février 2012 et qu’il s’agit purement d’une « campagne pour dénigrer le parti ». Manipulation ou non, Ennahda vient à nouveau de prendre un énorme
coup de massue.
Scoop Dreuz : l’université de Créteil prépare discrètement les futurs avocats à pratiquer la sharia, le droit islamique
Cette semaine, à l’Université de Créteil, pour passer son examen pour devenir avocate, une étudiante en droit qui m’envoie son témoignage a été obligée d’étudier le Coran.
Le document en fin d’article est le scan de l’épreuve organisée par l’institut d’études judiciaires, l’organisme qui prépare les étudiants en fin d’études de droit.
Il a été demandé à l’étudiante de rédiger une note de synthèse de 4 à 5 pages, « à l’aide des documents suivants » :
2ème sourate du Coran (al Baqarah, verset 275)
Les sukuk : aspects de droit français et de droit musulman.
La prise en compte des déterminants religieux dans la relation bancaire.
Le cadre juridique des opérations de crédit islamique.
Regards pragmatiques sur la finance islamique.
Conditions d’agrément d’un organisme de placement collectif en valeurs mobilières islamique.
Le compte de dépôt et la finance islamique.
Les principes de la finance islamique : présentation et illustration.
Fiducie et finance Islamique, censure formelle du Conseil constitutionnel.
Les Echos du 6 septembre 2011 : Paris n’est pas devenu le hub de la finance islamique.
L’université française est généralement critiquée pour sa déconnexion du monde réel. Il faut donc saluer cette initiative de l’université de Créteil, qui prépare avec pragmatisme les
futurs avocats à affronter leur futur environnement professionnel.
Pour introduire la Sharia, la stratégie naturelle consiste à commencer par inclure les aspects les plus compatibles avec le droit français et européens, et d’avancer ensuite par petites étapes,
jusqu’à ce qu’il ne soit plus possible de faire marche arrière.
CITE DU VATICAN — Une vidéo controversée et particulièrement alarmiste sur "l'immigration musulmane" en Occident a été montrée aux participants du synode sur la "Nouvelle évangélisation" au
"L'islam sera la première religion du monde dans cinq à sept ans", assure le document qui aurait été rédigé en 2009 par des évangélistes américains, avant d'inviter à "partager le message
de l'Evangile dans le monde". "Dans 39 ans, la France sera un pays à majorité musulmane", affirme cette vidéo.
Plusieurs pères synodaux ont immédiatement réagi et fait part de leur "perplexité", mettant en doute certains chiffres de cette vidéo anonyme circulant sur Internet depuis quatre ans.
Selon le document, 30% des moins de vingt ans seraient musulmans en France et dans certaines villes jusqu'à 45%.
La vidéo intitulée "Muslim demographics" -- présente aussi sur le site de partage Youtube où elle a été visionnée 13 millions de fois -- a été projetée en l'absence de Benoît XVI, sur
proposition du cardinal Peter Turkson, président du Conseil pontifical "Justice et paix". Ce document anonyme divulgue des chiffres sans donner de sources fiables. Il présente "un rapport
sur les changements de la démographie mondiale" dans lequel est évoqué le taux de fécondité très bas des pays européens au regard du taux de fécondité très élevé des familles musulmanes.
Selon les attachés de presse du synode, plusieurs évêques du synode ont fortement réagi juste après la diffusion de la vidéo, et mis en garde contre le risque de susciter "une guerre de
religions" avec un tel document. Certains ont appelé à éviter "le piège de se comporter comme l'islam fondamentaliste". Des évêques ont promis également de revenir dans la salle du
synode, lors d'une prochaine session, avec des chiffres plus vraisemblables.
Un prélat concerné par le dialogue interreligieux a fait part, en marge des travaux, de sa "perplexité". Il a évoqué la "maladresse" du cardinal Turkson qui "n'a pas probablement pas
mesuré la portée" de cet acte. Depuis le début du synode, de très nombreux prélats originaires du Moyen-Orient et du continent africain ont évoqué la difficulté de l'Eglise catholique à
prêcher l'Evangile dans les pays où l'islam est majoritaire. Ils ont aussi débattu de la délicate situation des musulmans souhaitant se convertir.
Vatican : les pères synodaux perplexes devant une vidéo sur la démographie et l'immigration
Réaction politiquement correcte des pères synodaux après la diffusion de cette vidéo. Au lieu de mettre en doute l'exactitude des données (sans dire quelles données seraient inexactes),
ils devraient prendre acte d'un phénomène incontestable : la disparition programmée des chrétiens en Occident sous le double effet de la chute de la natalité et de l'immigration musulmane
massive. Et se préoccuper du massacre des chrétiens en Afrique, au Moyen-Orient et en Asie par les musulmans, un sort qui guette les chrétiens d'Occident :
Exclusif Dreuz : profanation de l’église abbatiale de Marmoutier
Dans la nuit du 7 au 8 octobre 2012, l’église abbatiale de Marmoutier, dont les orgues datant de 1710, connues dans le monde entier, sont les deux seules que l’ont ait conservées du célèbre
facteur d’orgues André Silbermann, a été profanée.
Les portes sécurisées ont été fracturées, le tabernacle a été profané, les hosties jetées au sol et éparpillées, et sept calices dorés ont été dérobés.
Ce n’est pas une mosquée, ni une synagogue, donc les médias n’en parleront pas : la gauche journalistique n’aime peut-être pas beaucoup les juifs, mais elle aime encore moins les
catholiques, qui rappellent trop les racines de l’Europe qu’ils veulent remplacer. J’exagère ? Peut-être, mais si peu.
Egypte: ll y a un an l'armée égyptienne tuait 28 Coptes et en blessait 300 à Maspero
La nuit du 9 au 10 octobre 2011, une foule de Coptes se rassemblait place Maspero au Caire afin de demander à l'état de protéger leurs églises, peu après la destruction d'une énième église
à Aswan par des salafistes. L'armée réprima la manifestation en commençant par tirer sur la foule, qui pris de rage déclencha le massacre par l'état : les blindés légers foncèrent alors sur
les manifestants. La télévision d'état présenta les faits en parlant d'une attaque de Coptes contre l'armée...
Nous avions couvert l'évènement ainsi :
C'en était trop. Après que l'armée ait attaqué
des monastères en tirant sur les moines en février (info camouflée en France, les journaux se gargarisant sur la beauté de la révolution démocratique),
après les nombreuses attaques de villages chrétiens par des foules fanatisées (ici et ici), alors quechaque jour des filles Coptes sont enlevées par des islamistes
impunis, après les récentes attaques d'églises à Eldmadmar
et Almarinab ,
aprèsl'acquittement scandaleux des assassins de Nag Hammadi par
une justice islamisée, les Coptes ont encore dû subir dimanche de voir leur manifestation réprimée. Des centaines de Coptes avaient déjà manifesté mardi pour protester
contre l’incendie de l’église et réclamer le limogeage du gouverneur d’Assouan. "Nous défilions pacifiquement", a dit à Reuters Talaat Youssef, un chrétien de 23 ans. "Quand
nous sommes arrivés devant le siège de la télévision officielle, l'armée a ouvert le feu à balles réelles" Lire l'article et voir les vidéos
Honte au Quai d'Orsay qui félicita les autorités
égyptiennes le lendemain du massacre pour ses déclarations vaseuses sur l'unité du peuple égyptien, et malgré l'argument ridicule consistant à parler d'une "insidieuse
conspiration"par la voix du Premier ministre...qui démissiona le lendemain. Pas Juppé.
Islam : un cardinal africain fait sensation
Mrg Turkson, originaire du Ghana, s'est excusé après avoir diffusé au synode une vidéo sur l'islamisation en Europe.
Le cardinal Peter Turkson, 64 ans, qui a fait sensation au synode des évêques en diffusant une vidéo choc sur l'expansion de l'islam en Europe, n'est pas à son coup d'essai. Il a certes regretté, mardi, devant l'assemblée du synode, avoir pu choquer certains tout en
précisant qu'il n'avait «aucune intention de déclencher un djihad contre l'islam». Mais, sur le fond, il a insisté expliquant son désir d'éveiller les consciences de l'Église catholique sur «la
baisse de natalité» en Occident et sur «certaines politiques de planning familial».
Cet Africain, originaire du Ghana, est effectivement hanté par le déficit démographique européen et par la montée de l'islam sur le Vieux Continent. Il avait déjà projeté cette vidéo - sans
que cela ne suscite aucune polémique - devant des milliers de personnes lors du rassemblement mondial des familles, organisé par le Vatican à Milan en juin dernier. Répondant alors au quotidien italienIl Sole 24 Orequi l'interrogeait sur sa vision de l'immigration
en Europe, il avait lancé: «Pour pouvoir accueillir l'autre, nous devons d'abord nous affirmer nous-mêmes, sinon nous allons être avalés par les nouveaux arrivants.»
Au synode, qui travaille justement sur «la nouvelle évangélisation pour la transmission de la foi chrétienne» - son thème officiel -, la vision de Mgr Turkson a suscité «le débat
le plus animé» depuis le début de la rencontre, a constaté le père Thomas Rosica, un Canadien. Un participant laïque confirme: «La question de la pression de l'islam sur les chrétiens est
sous-jacente depuis le début. Beaucoup d'évêques ou de prêtres venus du Moyen-Orient seplaignent des persécutions quotidiennes subies par les chrétiens.» Romilda Ferrauto, porte-parole
francophone officielle du synode, observe: «Beaucoup d'évêques originaires d'Afrique et du Moyen-Orient affirment que le dialogue avec l'islam n'est qu'un mot dont on abuse selon eux. Ils
ajoutent même ne pas pouvoir prononcer le mot “évangélisation”. Beaucoup demandent à ce titre que des structures d'accueil soient réservées dans l'Église catholique pour des musulmans qui se
convertissent au christianisme» au risque de leur mort.
«Perplexité»
Mais, face à l'islam, les évêques catholiques présents au synode sont effectivement divisés. Il y a tout d'abord l'aspect diplomatique. C'est ainsi qu'un haut responsable du Vatican chargé des
relations avec l'islam n'a pas caché sa «perplexité» en critiquant ouvertement l'initiative du cardinal Turkson: «une maladresse» à ses yeux. En revanche, le cardinal André Vingt-Trois, membre
du synode, a exprimé son «désaccord très net» avec les thèses de cette vidéo. Elle «s'apparente à de la propagande», a-t-il lancé en estimant qu'il ne faudrait pas que «la nouvelle évangélisation
ne devienne une croisade». Mais un évêque allemand, en évoquant l'immigration musulmane, a prévenu: «Qu'on le veuille ou non, cela va devenir un problème en Europe, même si certains ne veulent
pas le voir.»
Ce débat avivé par le cardinal Turkson est donc loin d'être clos. Le Pape, qui n'entre pas dans le détail de l'organisation du synode, n'a pas pu l'encourager à projeter ce document, mais le
prélat africain n'a pas pu le faire non plus sans un certain aval, bien que l'organisation du synode ait elle aussi pris ses distances.
Peter Turkson est un proche de Benoît XVI. Le Pape lui a demandé de quitter son archevêché de Cape Coast au Ghana (entre le Togo et
la Côte d'Ivoire) - où Jean-Paul II l'avait déjà remarqué en 2003 en le nommant cardinal - pour devenir l'un de ses ministres, à Rome. Il lui a confié en 2009 le prestigieux
conseil pontifical Justice et Paix rendu célèbre par le cardinal français Roger Etchgaray qui le dirigea sous Jean-Paul II.
Autre preuve de confiance, Benoît XVI lui confia la même année la responsabilité de rapporteur général du synode africain. C'est un poste clé dans tout synode. C'est souvent le signe d'un
potentiel important. En 1974, Paul VI confia à un certain Karol Wojtyla la responsabilité de rapporteur général du synode sur… l'évangélisation. Bref, le cardinal Peter Turkson n'est pas un
débutant et la polémique interne qu'il a soulevée en projetant cette vidéo n'est pas un pur hasard.
En 2027, «une République islamique en France»
La thèse controversée de la vidéo anonyme mais de facture américaine et d'inspiration évangélique, postée sur YouTube en mars 2009 - vue plus de treize millions de fois -, est la
suivante: l'accélération du déclin démographique de l'Europe est compensée par l'expansion démographique des musulmans. Ce qui induit à terme un changement profond de la culture européenne qui va
devenir, selon cette vidéo, «islamique». Le document commence par démontrer qu'en dessous d'un taux de fécondité de 1,3 enfant par femme une «culture» ne peut se pérenniser. Or,
argumente-t-il, le taux moyen de 31 pays européens est de 1,38 enfant par femme. L'Europe va donc «cesser d'exister». Ou elle va plutôt exister «autrement» avec l'«immigration». Le
document compare alors le taux français de fécondité, «1,8 enfant par femme», à celui «musulman» qui serait de «8,1 enfant par femme». Pour la France, la vidéo affirme que «30 %
des enfants de moins de 20 ans sont musulmans». La France sera «une République islamique» dans quatre décennies. Même constat pour le Benelux, où, selon ce document, «50 % des
nouveau-nés sont musulmans» et pour l'Allemagne qui sera «un État musulman en 2050».
Syrie: Le siège de l'archidiocèse syro-catholique d'Hamidiyeh réduit en cendres
Maghreb Christians, citant l’Associated Press, nous informe que jeudi dernier l’archidiocèse syro-catholique d’Hamidiyeh, un faubourg chrétiens de la ville
d’Homs contrôlé par l’Armée syrienne de libération (ASL), a été détruit par un incendie dont l’origine n’est pas établi. Un prêtre local, parlant sous
couvert d’anonymat, a précisé que les habitants du quartier ont tenté de lutter contre l’incendie pendant près de quatorze heures, les camions de pompiers ne pouvant accéder dans cette zone sous
occupation rebelle. Ce même prêtre a indiqué que ce quartier qui comptait 80 000 chrétiens avant le déclenchement de la rébellion en Syrie, n’en compterait plus que 85 ! C’est
le deuxièmebâtiment catholique détruit la semaine dernière en Syrie.
Arabie saoudite le grand-mufti appelle a la destruction de toutes les eglises de la region
Fatwa pour la destruction des églises : Le silence d’Obama
Le Washington Times consacre un éditorial à la récente fatwa du Grand Mufti d'Arabie saoudite appelant à la destruction des églises de la région, et déplore le silence d'Obama. En
fait, tous les dirigeants occidentaux devraient dénoncer cette fatwa haut et fort.
Il n'y a pas qu'Obama dont le silence choque. Quand les Suisses ont voté en faveur de l'interdiction de nouveaux minarets (non pas l'interdiction de nouvelles mosquées), il y a eu un concert
de protestations, y compris du Secrétaire général de l'ONU. De plus, nos islamistes locaux qui ont fustigé les Suisses n'ont pas réagi aux propos du Grand Mufti.
Si le pape avait appelé à la destruction de toutes les mosquées en Europe, la tempête de réactions aurait été cataclysmique.
Les élites auraient fustigé l’Église, la Maison Blanche se serait précipitée pour exprimer sa vive préoccupation, et au Moyen-Orient, les émeutiers se seraient tués
les uns les autres pour affirmer leur chagrin. Mais quand le leader le plus influent dans le monde sur les questions musulmanes édicte une fatwa pour détruire les églises
chrétiennes, le silence est assourdissant.
Le 12 mars, le Cheikh Abdul Aziz bin Abdullah, le Grand mufti d’Arabie saoudite, a déclaré qu’ “il est nécessaire de détruire toutes les églises de la région.” Sa décision
est venue en réponse à la question d’une délégation koweïtienne sur ce que prévoyait la charia pour prévenir la construction d’églises dans l’émirat. Le Mufti a
basé sa décision sur un hadith rapportant que sur son lit de mort, Muhammad a déclaré: “Il ne doit pas y avoir deux religions dans la Péninsule [arabe].” Ce passage a longtemps
été utilisé pour justifier l’intolérance dans le royaume saoudien. Les églises ont toujours été interdites, et jusqu’à récemment, les Juifs n’étaient même pas autorisés à entrer dans le pays.
Ceux qui souhaitent pratiquer une autre religion doivent le faire cachés en privé, même si la police religieuse est bien connue pour
apparaître soudainement et interrompre les offices.
Ici pourtant, il ne s’agit pas d’un petit imam radical essayant d’exciter ses disciples avec un discours de haine. Il s’agit d’une décision considérée, délibérée et spécifique
de l’un des dirigeants les plus importants du monde musulman.
Le Mufti ne s’est pas contenté de créer une obligation religieuse pour ceux sur lesquels il a autorité, il a donné aussi le signal aux autres dans le
monde musulman que la destruction des églises est non seulement permise, mais obligatoire.
L’administration Obama ne tient pas compte de ces provocations à ses risques et périls. La Maison Blanche a placé le rapprochement de l’Amérique et du monde musulman au
centre de sa politique étrangère afin de promouvoir l’image des États-Unis comme une nation amie de l’islam. Cela ne peut pas se faire au détriment de la défense des droits de
l’homme et des libertés religieuses des groupes minoritaires au Moyen-Orient. La région est un carrefour essentiel. Les islamistes radicaux mènent la marée montante contre les
régimes autoritaires, et l’ancien ordre laïque, et ils testent les eaux de leur relation avec le reste du monde. Ils cherchent les balises leur indiquant jusqu’où ils
peuvent aller dans leur volonté d’imposer leur vision radicale de la charia.
Ignorer les déclarations provocatrices, comme celle du Mufti, envoie le message qu’ils peuvent se lancer dans le fanatisme et les violences anti-chrétiennes, sans
que cela n’entraîne de conséquences pour eux.
La campagne de M. Obama pour un rapprochement avec le monde musulman n’a pas réussi à générer les bonnes volontés qu’il espérait. En partie, parce qu’il a estimé qu’il était
préférable de se plier à leurs exigences, que d’exiger le respect. Lorsque les leaders islamiques appellent à un équivalent religieux de la purification ethnique, le leader du
monde libre doit répondre ou il risque de légitimer l’oppression qui s’en suit. Les Etats-Unis ne devraient pas se plier aux diktats extrémistes du Grand mufti, quel que soit ce
besoin désespéré de la Maison-Blanche de s’en faire aimer.
Egypte le candidat à la présidence des frères musulmans déclare : "qu'il ny a pas de liberté dans l'islam
La france découvre l'ampleur du danger islamiste
Hazem Saleh Abou Ismaïl, candidat à la présidence de l’Egypte et fervent partisan des Frères musulmans, a déclaré qu’il n’y a pas de place pour la liberté individuelle dans l’Islam.
Dans une interview télévisée récente traduite en anglais par le
site Jihad Watch, Ismail a déclaré qu’être musulman, c’est comme être un membre d’une armée, où chacun doit obéir à un code de conduite dictatorial.
“Si vous prétendez que Dieu considère que vous avez une liberté individuelle, montrez-moi vos sources. Personne n’a jamais dit cela, Sauf ceux qui n’ont aucune
compréhension de la charia”, a dit M. Ismail.
“Si vous rejoignez (une armée), alors vous êtes obligés de porter son uniforme, d’assister à ses cours, de participer aux formations et d’obéir à son chef” a dit M. Ismail, en
comparant les règles militaires et la charia islamique.
Il a affirmé que sous sa présidence, il fera respecter le port du voile ou le hijab pour les femmes et que si une femme veut retirer le voile, elle devra “changer de
croyance”, ajoutant qu’il ne fait qu’obéir à Allah, en imposant le code vestimentaire islamique.
“Vous voyez, c’est la difficulté, c’est ça l’islam. Elles veulent être musulmanes sans obéir aux règles d’Allah? Qu’elles (les femmes) le disent; c’est tout ce que je
demande, qu’elles soient honnêtes et le disent ”.
« Une haute culture n’est jamais l’effet d’une haute politique. Mais à l’inverse une haute politique est toujours l’effet d’une haute culture »Friedrich Nietzsche
Les transformations techniques, les ruptures mentales induites par l’usage de plus en plus effréné de la technologie, l’entrée dans la mondialisation ont contribué à profondément bouleverser
notre rapport aux lettres à la culture. Derrière ce qui peut apparaître comme une frénésie de consommation culturelle, se cache en réalité une misère culturelle de moins en moins dissimulable et
de plus en plus manifeste. L’illettrisme et l’inculture sont tels que certains en viennent même en penser que la culture est définitivement morte en Europe. Dans « Règles pour le parc humain »,
Peter Sloterdijk diagnostique ainsi la fin de l'humanisme lettré. Même s’il convient de ne pas tomber dans le catastrophisme, il est clair qu’un certain nombre d’enquêtes récentes et de résultats
statistiques ont de quoi alarmer. Le rapport aux lettres comme du reste le rapport aux arts et à la science est de plus en plus compromis. Il n’est pas imaginable de penser que demain
surviendront des sociétés dans lesquelles – comme dans la vision cauchemardesque décrite dans Fahrenheit 451 – il n’y aura plus de lettres et où tous les livres auront été brûlés. Pire on peut
parfaitement imaginer la survenue d’une société dans laquelle les livres seraient certes conservés – au moins sous forme de fichiers numériques – mais où il n’y aurait plus personne pour les
lire.Le danger qui nous guette de ce point de vue n’est sans doute pas tant la disparition du support livre lui-même que celle des conditions propices à l’exercice de la lecture et au décryptage
des œuvres. Dès à présent, le rapport aux lettres apparaît largement problématique pour nombre de nos concitoyens.Nombre d’entre eux lisent moins d’un livre par an et plus nombreux encore sont
ceux qui lisent moins d’un livre par mois. Comme le suggère une expression française lourde de sens, il se pourrait qu'il y ait à l’avenir de plus en plus de lettres mortes. Déjà, avec le
hurlement sauvage et sadique de l'argent du capitalisme tardif, tout ce qui faisait jadis le charme des salons et de l’univers lettré a disparu – plaisir de la conversation, élégances mondaines,
art de la table, bel esprit, codes aristocratiques, art de la correspondance … - Même par rapport à un passé plus récent, les transformations subies par le monde des lettres ces dernières années
ont été considérables. La phase industrielle qui avait caractérisée en particulier le XIXe siècle et la première moitié du XXe – avec l’émergence de la presse à grand tirage, des prix
littéraires, des maisons d’édition, du livre de poche – renvoie désormais à une époque lointaine et révolue. L’éclipse des petites maisons d'édition, des magazines littéraires et philosophiques,
n’a d’égal que le misérable état matériel de nos enseignants.Nous assistons à une dévalorisation générale du rapport aux lettres et par suite à un déclassement social sans précédent du lettré.
Des personnes qui il y a un siècle encore auraient fait figure de princes de l’esprit oud e références intellectuelles et morales et que l’on serait venu consulter avec respect et componction
font figure aujourd’hui de déclassés et de parias.Ce renversement des valeurs traduit une très grave crise de l’esprit. Il est le corollaire du triomphe de l’argent qui caractérise l’actuelle
société d’hypercapitalisme financiarisé. Le rapport au temps qu’il contribue à inverser, la suppression des médiations, l’accès immédiat et quasi instantané qu’il donne à l’argent et aux plaisirs
qui sont censés aller avec sont autant d’éléments qui ont contribué à inverser le fonctionnement traditionnel de nos sociétés et à rompre le pacte séculaire que celles-ci avaient conclu aussi
bien avec ses membres qu’avec la nature elle-même. Il en est résulté une inversion des rapports existant traditionnellement à l’intérieur de l’ordre du savoir, de l’avoir et du pouvoir. Dans
chacun de ces domaines, l’ordre naturel a été inversé et la pyramide mise tête en bas. Les plus ignares gouvernent les plus savants. Les plus paresseux et les plus faibles exercent un chantage
permanent à l’encontre des plus courageux ou des plus nantis. Enfin, les fausses élites – celles qui ne vivent que par le vice, le mensonge et la prédation – dictent leur loi aux vraies élites –
celles qui fondent leur conduite sur les valeurs de noblesse, de courage et de dévouement.Pourtant il existe des raisons d’espérer. Le triomphe des puissances d’argent ne durera sans doute pas
indéfiniment arrogant et la faillite annoncée du capitalisme financier annonce peut-être un retour de l'humain. L’humanité est ainsi faite que c’est toujours dans les périodes de crise
qu’elle a su trouver l’énergie nécessaire au salutaire rebond. Comme le rappelle avec raison Georges Steiner « C'est dans les abris, sous le Blitz, à Londres, qu'a repris la lecture massive des
classiques. Les grandes valeurs tiennent notre conscience en vie. Le kitsch ne peut pas les remplacer. Dans des temps très difficiles, nous pourrions revenir aux grandes œuvres. Jamais lessalles
de concert et les musées n'ont été aussi fréquentés. Il existe donc des raisons d’espérer. »
Pour autant, il convient de rester lucide sur la gravité de la situation présente. Rarement le vide intellectuel aura été si manifeste. Rarement l’inculture aura été aussi sidérale. Même aux
pires heures de l’empire romain décadent on n’avait pas connu cela. Il faut remonter aux pires heures de la domination mérovingienne ou des conquêtes huniques pour voir le spectacle de la
barbarie et de l’inculture s’étaler avec tant de force et tant d’ostentation. Les signes contraires ne manquent pas. L'inculture est assumée, voire revendiquée, y compris dans les couches
les plus élevées de la société. La télévision et la Toile saturent l'existence. C'est très inquiétant, particulièrement en France, où la vie de l'esprit a toujours été très politique, très
publique, très exemplaire. Une grande partie de la perte d’identité de la France et du sentiment de malaise ressenti année après année par les Français vient incontestablement de là. De ce
rapport désacralisé à la connaissance et de ce nivellement des valeurs qui rend indiscernables le pur chef d’œuvre et l’immonde torchis.Cela dit, ces technologies qui miment la tradition
classique pourraient aussi être de très grands outils de dissémination pédagogique. Par internet, n'importe quelle petite école peut accéder aux plus grandes œuvres. Les pays asiatiques sont les
premiers à avoir su tirer le parti de cette situation nouvelle et tirer toute le bénéfice de ce contexte nouveau. On voit ainsi année après année débarquer sur le marché du travail de jeunes
indiens ou de jeunes chinois nourris de haute littérature, pratiquant à merveille les arts européens – musique, peinture, architecture –, excellant dans les disciplines scientifiques les plus
difficiles. Des élèves qui allient souvent à une authentique puissance de travail d’époustouflantes qualités d'intelligence, d'enthousiasme, de puissance créatrice.
Ces élèves ont pour caractéristique commune de ne pas avoir renoncé au savoir ni aux pédagogies traditionnelles. Leur système d’apprentissage est fondé sur la mémoire. Mieux que d’autres, ils ont
compris que sans la mémoire il ne saurait y avoir de culture. En ce sens, ils sont peut-être les vrais descendants des européens – les vrais continuateurs de la Grèce et de Rome. Les Grecs
avaient en effet vu toute l’importance de la mémoire. Ce n’est du reste pas un hasard s’ils en avaient fait la mère de toutes les Muses. Ils savaient que ce qu'on ne peut pas apprendre par
cœur, on ne le connaîtra jamais profondément, on ne l'aimera jamais assez.
La France a connu des périodes où la culture était une religion. Après avoir chassé les prêtres et banni le culte catholique, elle a crû trouver dans cette conservation artificielle mais en soi
louable du passé un ersatz de foi. Las ! Ce temps lui-même semble définitivement révolu. Aux antipodes du vieux fonds catholique de ce pays qui interdisait de parler d’argent à table et faisait
des valeurs d’humilité, de courtoisie, de pudeur et de respect les principes premiers de toute vie en société, la génération 68 a ouvert grand les vannes de la grossièreté – Hara Kiri, l’immonde
ancêtre de Charlie Hebdo ne se définissait-il pas comme le journal bête et méchant ! – et laisser partout déferler le culte de l’immonde et le spectacle de la vulgarité. Partout triomphent
l’argent et la pornographie.La haine viscérale professée par les élites de ce pays contre le Christ et tout ce qui, de près ou de loin, peut évoquer le christianisme, s’est traduit de
manière très logique par une exacerbation des comportements païens les plus ignobles, par un culte toujours renouvelé rendu au veau d’or et par une déconsidération sans borne de tout ce qui
faisait la marque du courage. Longtemps célébrés les héros antiques ont été assassinés une seconde foi et relégués une bonne foi pour toutes dans les poubelles de l’histoire. En lieu et place des
héros et des saints, on nous somme d’adorer des idoles – qui portent bien leur nom – dont la cuistrerie et la veulerie n’ont d’égale que l’imbécillité et l’inculture. Dans ce schéma d’inversion
total les premières victimes du processus d’inversion ont été les personnes dépositaires de l’aura sacrale : prêtres, religieux, lettrés, professeurs, soldats…Dans un enchaînement parfaitement en
phase avec ce qui constitue la logique d’inversion de la modernité, tous ceux qui étaient dépositaires d’un peu d’autorité ont été diffamés et raillés puis neutralisés, évincés et parfois exclus
même de la société.Comment s’étonner dès lors que les professeurs ne disposent plus d’autorité. Leur émasculation est inscrite dans l’ADN même du logiciel postmoderne. Dans les années 50, il eût
été impensable qu’un élève contestât la parole d’un professeur. L’enseignant était roi en son royaume et le jury, selon l’expression consacrée, était souverain. Il existait une différence
substantielle, ontologique serait-on presque tenté de dire entre le maître et l’élève, entre le détenteur du savoir et celui qui n’en était au mieux que le quémandeur. Il arrivait à certains
professeurs en entrant dans la classe de dire à leurs élèves comme pour mieux marquer cette différence : « Messieurs, c'est vous ou moi. » C’était sans doute un peu rude dans la forme mais tout
était dit sur le fond.Revenir à cette discipline mentale supposerait de revenir sur 50 années d’inversion psychologique, mentale, anthropologique et culturelle. De s’imposer une discipline
physique et une ascèse mentale dont les élites en place ne veulent à aucun prix, qu’une large partie de la population redoute et dont l’immense majorité des masses se révèle tout simplement
incapable. De changer fondamentalement les paradigmes sur lesquels nous avons laissé bâtir nos sociétés depuis 50 ans.Chose d’autant plus difficile que le pouvoir est aujourd’hui aux mains de
ceux qui ont précisément appliqué avec méthode ces principes destructeurs durant 50 ans et dont le succès illustre aux yeux de la jeunesse le triomphe cynique en quelque sorte. Rappelons que les
deux produits qui engendrent la plus grande circulation d'argent du monde sont la pornographie, les armes et la drogue. Les chiffres d’affaires des mafias qui contrôlent ces marchés se chiffrent
à des centaines de milliards d’euros. Considérer que la libre diffusion de ces poisons constitue l’avenir radieux promis par la modernité et la loi ultime du progrès c’est scier la branche même
sur laquelle nous sommes assis. L’entreprise de reconquête du pouvoir et de la culture passera nécessairement par la mise hors d’état de nuire de ces réseaux mafieux dont le triomphe est une
insulte quotidienne aux règles mêmes du bon sens et du droit. Elle passera par une lutte sans merci – à l’image de celle qu’avait engagée en son temps Eliot Ness contre Al Capone – pour mettre
hors d’état de nuire les chefs de gangs et autres trafiquants de drogue. Elle passera par un combat sans merci contre tous ceux qui, ouvertement ou tacitement, directement ou insidieusement
tentent de minimiser la gravité de ces actes ou d’en réduire la portée sociale, se rendant ainsi complice d’un système qui assure le triomphe du plus cruel, du plus rusé et du plus pervers.La
tâche est immense on le voit. A la hauteur du défi.
David Mascré
Interview de Georges Steiner parue sous le titre « Steiner : Spinoza, Harry Potter et moi », Le Point n°1845, 4 janvier 2008.